Bienheureux Carlo Acutis
Laïc italien (+ 2006)
"un geek au paradis"
Né le 3 mai 1991 à Londres et mort à Monza le 12 octobre 2006.
- décret de vertus héroïques du 5 juillet 2018 (en italien)
- décret de reconnaissance de miracle du 21 février 2020 (en italien)
D'une grande piété et très engagé dans l'Église, Carlo Acutis est mort d'une leucémie foudroyante alors qu'il n'avait que 15 ans, laissant un grand vide dans la mémoire de tous ceux qui l'ont connu, ainsi qu'une profonde admiration, pour ce que fut le court mais intense témoignage de sa vie authentiquement chrétienne.
Carlo était très doué pour tout ce qui se rapportait au monde de l'informatique si bien qu'autant ses amis que les adultes diplômés en informatique le considéraient comme un génie.
En somme, ce jeune fidèle du diocèse de Milan était un mystère.
Avant de mourir, il fut capable d'offrir ses souffrances pour le Pape et pour l'Église.
- Carlo Acutis doit ouvrir la voie «à une nouvelle génération de saints», VaticanNews.
- Sa béatification a lieu à Assise, lieu de sa sépulture, le samedi 10 octobre 2020, dans la basilique papale de Saint-François.
- Le jeune italien Carlo Acutis et le père Rutilio Grande bientôt béatifiés, Vatican News
- Association des Amis de Carlo Acutis
- Biographie de Carlo Acutis - Serviteur de Dieu, 'jeunes témoins', site du Synode des Evêques - Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel
Carlo Acutis repose désormais à Assise, au sanctuaire du Dépouillement (santuario della Spogliazione), où son corps a été transféré en avril dernier, après plusieurs jours de festivité auxquelles avaient assisté des milliers de personnes, signe du rayonnement de ce jeune italien. Carlo, né à Londres où a vécu sa famille pour des motifs professionnels, commence à consolider sa foi dès l’école élémentaire, suivie à Milan. Utilisateur averti et passionné d’internet, il en fait un moyen d’évangélisation comme en témoigne l’exposition virtuelle sur les miracles eucharistique qu’il réalise à 14 ans. «Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie», aime-t-il à dire. C’est pourquoi l’Eucharistie occupe une place centrale dans sa vie, elle est «son autoroute pour le Ciel». La prière du chapelet et son amour pour les autres ne lui font jamais défaut. «Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies», explique-t-il aussi, vivant lui-même comme les autres jeunes de son âge, mais en amoureux du Christ, ce qui donne à son existence un relief particulier, y compris dans l’épreuve de la maladie. Frappé par une leucémie foudroyante, Carlo Acutis entre dans la Vie éternelle le 12 octobre 2006
- L’Eucharistie, une "autoroute pour le Ciel"
« Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie ».
Par ces quelques paroles, Carlo Acutis trace les grandes lignes de sa brève existence :
vivre avec Jésus, pour Jésus, en Jésus
Son Ém. le cardinal Angelo Comastri
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13299/Bienheureux-Carlo-Acutis.html
Biographie de Carlo Acutis - Serviteur de Dieu
Carlo Acutis meurt très jeune, à 15 ans, à cause d’une leucémie foudroyante, en laissant chez tous ceux qui l’ont connu un sentiment de grand vide et une profonde admiration pour ce que fut son témoignage d’une vie authentiquement chrétienne, brève mais intense. Depuis qu’il a reçu la Première Communion, à l’âge de 7 ans, il n’a jamais manqué le rendez-vous quotidien à la messe. Il cherchait toujours, avant ou après la célébration eucharistique, à prier devant le Tabernacle pour adorer le Seigneur réellement présent dans le Saint Sacrement. La Vierge était sa grande confidente et il ne manquait jamais de l’honorer en récitant chaque jour le chapelet. La modernité et l’actualité de Carlo se conjuguaient parfaitement avec sa profonde vie eucharistique et avec sa dévotion mariale, qui ont contribué à faire de lui ce garçon tout à fait spécial, au point d’être admiré et aimé de tous.
Citons les paroles de Carlo : « Notre objectif doit être l’infini, non pas le fini. L’Infini est notre Patrie. Depuis toujours nous sommes attendus au Ciel ». La phrase qu’il aimait dire : « Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies ». Pour s’orienter vers cet Objectif et ne pas « mourir comme des photocopies », Carlo disait que notre Boussole devait être la Parole de Dieu, à laquelle nous devons constamment nous confronter. Mais, pour un Objectif aussi élevé, il faut des Moyens très spéciaux : les sacrements et la prière. En particulier, Carlo mettait au centre de sa vie le sacrement de l’Eucharistie qu’il appelait « mon autoroute vers le Ciel ».
Carlo était très doué pour tout ce qui se rapportait au monde de l’informatique si bien qu’autant ses amis que les adultes diplômés en informatique le considéraient comme un génie. Tous étaient stupéfaits de sa capacité à comprendre les secrets que recèle l’informatique et qui ne sont normalement accessibles qu’à ceux qui ont fait des études universitaires. Les intérêts de Carlo allaient de la programmation des ordinateurs au montage des films en passant par la création des sites internet, sans parler de la rédaction et de la mise en page, jusqu’à faire du volontariat pour les plus nécessiteux, avec les enfants et avec les personnes âgées.
En somme, ce jeune fidèle du diocèse de Milan était un mystère. Avant de mourir, il fut capable d’offrir ses souffrances pour le Pape et pour l’Église.
« Être toujours uni à Jésus, voilà mon programme de vie ». Par ces quelques mots, Carlo Acutis, ce garçon mort de leucémie, définit le trait distinctif de sa brève existence : vivre avec Jésus, pour Jésus, en Jésus. (…) « Je suis content de mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses qui ne plaisent pas à Dieu ». À nous aussi, Carlo demande la même chose : il nous demande de raconter l’Évangile par notre vie, afin que chacun de nous puisse être un phare qui éclaire le chemin des autres.
De la Préface du Cardinal Angelo Comastri
Un adolescent de notre temps comme beaucoup d’autres, engagé à l’école, parmi ses amis, grand expert d’ordinateurs. C’est sur tout cela que s’est greffée sa rencontre avec Jésus-Christ.
Carlo Acutis devient un témoin du Ressuscité, il se confie à la Vierge Marie, il vit la vie de la grâce et raconte aux jeunes de son âge sa bouleversante expérience avec Dieu.
Il se nourrit chaque jour de l’Eucharistie, participe avec ferveur à la messe et passe des heures entières devant le Saint Sacrement. Son expérience et sa maturation chrétienne témoignent de la véridicité des indications données par le Pape Benoît XVI dans son Exhortation Apostolique Sacramentum Caritatis : « Le sacrifice de la messe et l’adoration eucharistique corroborent, soutiennent, développent l’amour pour Jésus et la disponibilité pour le service ecclésial ».
Carlo entretient également une tendre dévotion envers la Vierge, récite fidèlement le chapelet et, sentant qu’elle est une Mère aimante, il lui dédie ses bonnes actions comme des sacrifices.
Ce garçon, égal à ses camarades de classe, du point de vue sociologique, est un témoin authentique que l’Évangile peut aussi être vécu intégralement par un adolescent.
Sa brève existence, tendue vers l’objectif de la rencontre avec le Christ, fut comme une lumière projetée non seulement sur le chemin de ceux qui l’ont croisé sur leur route, mais aussi de tous ceux qui connaîtront son histoire. J’ai entièrement confiance que cette première biographie de Carlo Acutis, rédigée par Nicola Gori, avec sa grande capacité descriptive aidera les adolescents d’aujourd’hui, si problématiques et tellement conditionnés par les mass media, à réfléchir sur la signification de la vie et sur les valeurs évangéliques comme pleine réalisation de celle-ci.
En considérant cet adolescent comme un de leurs compagnons, qui s’est laissé séduire par l’amitié pour le Christ et qui, précisément pour cela, a expérimenté une joie plus vraie, nos jeunes seront mis au contact d’une expérience de vie qui n’a rien ôté à la richesse des jeunes années de l’adolescence, mais les a mises davantage encore en valeur.
Le témoignage évangélique de notre Carlo n’est pas seulement une incitation pour les adolescents d’aujourd’hui, mais il interpelle aussi les curés, les prêtres et les éducateurs afin qu’ils se posent des questions sur la validité de la formation dispensée aux jeunes de nos communautés paroissiale et sur la façon de rendre cette formation déterminante et efficace.
De la Préface de S. Exc. Mgr Michelangelo M. Tiribilli
Pour en savoir plus : www.carloacutis.com
Les intuitions spirituelles de Carlo Acutis
Publié le 3 mai 2022 par Sophie Delhalle - Modifié le 8 août 2022 - 3 minutes
Il est né le 3 mai 1991. Carlo Acutis restera éternellement jeune. Du haut de ses 15 ans, le jeune patron des internautes avait pourtant de profondes inspirations spirituelles qui continuent de toucher les cœurs.
Décédé à l’âge de 15 ans d’une leucémie foudroyante, en 2006, Carlo Acutis était un pratiquant convaincu, nourri par l’eucharistie quotidienne, son « autoroute pour le Ciel ». Premier ado du XXIe siècle à être béatifié, c’est aussi le premier enfant à être béatifié alors que ses parents sont encore en vie. Certains l’appellent le cyber-apôtre parce qu’il avait réalisé des expositions en ligne sur des thématiques religieuses, dont l’une sur les miracles eucharistiques.
On le considère aujourd’hui comme le patron des jeunes internautes. Le pape François le citait déjà en exemple, alors qu’il n’était que vénérable, dans sa lettre aux jeunes Christus vivit, publiée le 2 avril 2019. « Il est vrai que le monde numérique peut t’exposer au risque du repli sur soi, de l’isolement ou du plaisir vide, […] Mais n’oublie pas qu’il y a des jeunes qui sont aussi créatifs, et parfois géniaux, dans cet environnement. C’est ce que faisait le jeune vénérable Carlo Acutis. »
5 intuitions fortes du Bienheureux Carlo Acutis
« Nous naissons tous comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies »
« Notre objectif doit être l’infini, non pas le fini »
« Trouve Dieu et tu trouveras le sens de ta vie »
« Seul celui qui fait la volonté de Dieu sera vraiment libre »
« L’unique chose que nous devrions vraiment craindre est le péché »
Carlo Acutis inspire un ermite italien
Dans un ouvrage tout récent, Alessandro Deho’, infirmier devenu prêtre en 2006 (année du décès de Carlo!) confie un témoignage personnel, nourri par les intuitions spirituelles du jeune bienheureux. Il n’a pas connu personnellement le jeune homme, et pourtant, il est touché par la foi « entière » de l’adolescent. Il partage donc quelques réflexions, élaborées à partir de ses intuitions, autour de thèmes aussi fondamentaux que l’amour et la liberté. S’il fallait encore citer une phrase du cyber-apôtre, probablement la plus représentative de son – si bref – parcours de vie, ce serait : « La sanctification n’est pas un processus d’addition mais de soustraction: moins de « moi » pour laisser la place à Dieu ».
Alessandro Deho’, Carlo Acutis, ses intuitions spirituelles, Salvator, 2022, 110 p., 14 euros
Sophie DELHALLE
A lire également sur la personnalité et le rayonnement de Carlo Acutis :
Une première statue de Carlo Acutis en Belgique
Le bienheureux Carlo Acutis immortalisé dans un vitrail en Italie
SOURCE : https://www.cathobel.be/2022/05/intuitions-spirituelles-de-carlo-acutis/
Une foi ardente : bienheureux Carlo Acutis
Par Sœur Aimée Nshobole Maheshe, Carmélite missionnaire de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
À Celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir, gloire à lui dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. (Ep3, 20-21)
Comment ne pas rendre grâce à Dieu qui nous aime tant. Oui, Seigneur, ’’c’est ta puissance qui se déploie dans la faiblesse quand tu donnes à des êtres fragiles de te rendre témoignage par le Christ, notre Seigneur’’. (Préface des saints martyrs)
Quoi de plus fragile que l’homme, plus fragile encore quand il n’est encore qu’un enfant ou un adolescent et pourtant notre Dieu dans sa Puissance nous prouve du jour au jour combien est grand son amour pour nous. Dans toutes les générations, de tous les âges, il suscite des disciples, des apôtres. Il se tient à la porte et frappe, attendant la réponse, et il demeure avec tous ceux qui ouvrent leur cœur pour accueillir son Amour et fait d’eux les témoins de cet Amour. Mais, hélas notre cœur est lent à croire mais lui ne nous abandonne pas.
Aujourd’hui encore, il vient au secours de notre faiblesse, de nos doutes, de nos résistances, de nos incohérences, de nos dépendances… en nous donnant un modèle de vie en la personne de son serviteur le bienheureux Carlo Acutis Surnommé le « geek » de Dieu. Un jeune de 15 ans, né en 1991, décédé en 2006 et solennellement proclamé bienheureux le 10 octobre 2020, au cours d’une messe célébrée dans la Basilique Saint-François d’Assise par le cardinal Agostino Vallini en présence de ses parents et plus de 30 000 personnes.
Qui est Carlo Acutis ?
Il est né le 3 mai 1991 à Londres et fut baptisé le 18 mai. Il est issu d’une famille italienne, catholique de tradition mais non pratiquante, originaire de la Lombardie. En septembre 1991, la famille Acutis retourne en Italie et s’installe à Milan.
Très tôt Carlo manifeste son goût pour la piété. Il cultive une vie intérieure intense que ses parents ne soupçonnent pas. Sa mère témoigne :
A trois ans et demi, il demandait à entrer dans les églises pour saluer Jésus. Dans les parcs de Milan, il cueillait des fleurs pour les offrir à Marie. A 7 ans, il manifeste son désir de recevoir la communion (au lieu de 10 ans). Nous l’avons laissé libre. Cela nous paraissait beau et nous avons demandé une dérogation à Mgr Pasquale Macchi, ancien secrétaire de Paul VI.
Ayant constaté la maturité spirituelle du garçon, le prélat l’autorise à faire sa première communion à 7 ans. La cérémonie a lieu au monastère des ambrosiennes de Perego le 16 juin 1998.
Dès lors, et jusqu’à sa mort, Carlo participe chaque jour à la messe. Il disait : « Si l’on s’approche tous les jours de l’Eucharistie, on va tout droit au paradis. » Il se passionne pour l’Eucharistie. Jésus devient le centre de sa vie. Il cherchait toujours, avant ou après la célébration eucharistique, à prier devant le Tabernacle pour adorer le Seigneur réellement présent dans le Saint Sacrement. Il disait : « Sous le soleil, on finit par bronzer. Sous le regard de Jésus Eucharistie, on devient saint ! ». Jésus présent dans l’Eucharistie était son grand amour.
Cette relation intime avec Jésus ne l’empêche pas d’avoir une existence normale, comme n’importe quel jeune de son âge. Il aime les jeux vidéo et les Pokémon, les chiens et les dauphins, la voile et le foot, les amis et les voyages. Sa nature extravertie attire les gens. Comme bien des jeunes, il passe des heures au téléphone avec ses amis. Cependant, développe une grande pureté de cœur et d’intention dans ses paroles et ses gestes. Très engagé dans sa foi, il donne dès 2002 ses premiers cours de catéchisme à sa paroisse.
En plus de sa dévotion particulière pour l’Eucharistie, Carlo a aussi une grande dévotion pour la Vierge Marie. Elle était sa confidente. Il l’a défini comme « l’unique femme de sa vie ». Il ne manquait jamais de l’honorer en récitant chaque jour le chapelet. Il aime notamment l’histoire des apparitions de Lourdes et de Fatima. Carlo se passionne aussi pour la vie des saints, en particulier François d’Assise, Antoine de Padoue, Dominique Savio et les trois bergers de Fátima. En février 2006, il fait un dernier voyage à Fatima.
L’œuvre la plus importante qu’il créa fut son exposition des miracles eucharistiques. Deux ans de recherche et de voyages, dans lesquels ses parents se sont aussi investis, pour exposer 136 miracles eucharistiques reconnus par l’Église, avec photographies et descriptions. Au départ simple site internet, son exposition a été matérialisée et présentée sur les 5 continents
Cette foi ardente de Carlo Acutis ne vient pas de ses parents qui vont rarement à la messe, mais de l’action de l’Esprit Saint en lui. Il est tout naturellement ouvert au sacré, au mystère, à la foi. Sa maman confie qu’au cours de sa vie elle n’était allée à l’église qu’à trois occasions : première communion, confirmation, mariage.
Carlo m’a sauvée. J’étais une analphabète de la foi. Je me suis rapprochée de la foi grâce au père Ilio Carrai, le « Padre Pio » de Bologne. Autrement je me serais sentie discréditée dans mon autorité parentale !
Sa foi n’était pas, non plus, fondée sur les « miracles » ou les « apparitions » : c’était une foi mûre, à l’école de Marie, nourrie par la parole de Dieu, par la prière et l’expérience du Christ vivant dans sa vie et de la communion des saints, par l’amour de l’Eglise et du Successeur de Pierre. Il a puisé sa force et sa joie en intériorisant ces pratiques très simples : la messe, l’adoration eucharistique, le chapelet, le sacrement de la réconciliation. Il disait :
Demander pardon et se réconcilier avec Dieu, c’est comme rallumer le feu de sa montgolfière et jeter les pierres qui alourdissent sa nacelle.
Au niveau scolaire, Carlo fréquente l’école des Marcellines de Milan puis l’Institut Léon XIII, lycée tenu par les jésuites. Il est remarqué par ses professeurs pour ses bons résultats et apprécié par ses camarades pour sa bonne humeur, sa générosité et sa gentillesse envers tous. Un adolescent de notre temps comme beaucoup d’autres, engagé à l’école, parmi ses amis. C’était aussi un informaticien chevronné : il montait des films, créait des sites internet (notamment pour sa paroisse et son lycée) et se mettait au service des enfants, des personnes âgées et des plus pauvres pour qui ce monde était moins accessible. C’est sur tout cela que s’est greffé sa rencontre avec Jésus-Christ. Il disait :
Être toujours uni à Jésus, voilà mon programme de vie. Mon secret, c’est d’avoir un contact quotidien avec Jésus.
Dans l’aumônerie du lycée, Carlo exerce une certaine influence par son exemple. Il leur transmettait notamment l’importance qu’avait pour lui l’Eucharistie, son « autoroute pour aller au ciel ». L’adolescent amoureux de Dieu et du monde trouve sa joie dans l’adoration eucharistique.
Jésus est amour et plus on se nourrit de lui, plus on augmente notre capacité à aimer.
S’adressant aux jeunes dans son exhortation apostolique (Christus vivit 104-106), le pape François le cite en modèle : (…) il a été capable d’utiliser les nouvelles techniques de communication pour transmettre l’Evangile, pour communiquer valeurs et beauté. Il n’est pas tombé dans le piège de la modernité (…).
Voir en chaque rencontre le visage du Christ
Enfant choyé, il est apprécié de tous à la maison et à l’école. Souriant, proche des gens, surtout les plus faibles, il brise la barrière des classes sociales. Il sert les pauvres dans les soupes populaires et les clochards dans la rue sans les juger. Il les servait aussi dans la maison des sœurs de Mère Teresa, et chez les Capucins. Il occupe aussi son temps libre à visiter les personnes âgées et économise son argent pour le donner aux plus nécessiteux, il leur offrait des sacs de couchage. Il disait souvent :
Le bonheur c’est d’avoir le regard tourné vers Dieu. La tristesse c’est d’avoir le regard tourné vers soi-même.
Il témoigne de sa foi auprès de ses amis et il défend ses convictions avec audace, comme le respect de la vie du début à la fin. Son aspiration est d’être lui-même, libre, sans succomber aux idées à la mode.
Nous sommes tous nés comme des originaux, mais beaucoup d’entre nous meurent comme des photocopies.
Afin de ne pas « mourir comme des photocopies », Carlo disait que notre boussole devait être la Parole de Dieu, à laquelle nous devons constamment nous conformer. Mais, pour atteindre un tel objectif, il faut des moyens très spéciaux : les sacrements et la prière.
Il entretient aussi des amitiés profondes avec des personnes d’autres religions, comme Rajesh, un hindouiste employé par ses parents, qui, à son contact, en le voyant s’occuper des nécessiteux demande le baptême et se convertit au christianisme.
Bien qu’il ait été jusqu’à là un adolescent en bonne santé, Carlo tombe malade début octobre 2006 de ce qui semblait n’être qu’une simple grippe. Puis il a ressenti une forte fatigue et du sang est apparu dans ses urines. Mais après les analyses, le diagnostic tombe, Carlo est condamné. Ce qu’on croyait être une grosse grippe est en réalité une leucémie foudroyante. Face à ce verdict terrible verdict : « leucémie myéloïde aiguë M3 ». Carlo réagit en disant : « Dieu m’a donné un beau réveil. » Transféré dans un autre hôpital, la clinique San Gerardo de Monza, il dit : « Je ne sortirai pas d’ici vivant. » Carlo ne se plaint pas et répète souvent : « J’offre toutes les souffrances que je dois subir au Seigneur, pour le pape et pour l’Église, et aller directement au paradis. » Ses parents ne quittent pas la chambre, mais Carlo insiste pour qu’ils se reposent et étonne le personnel médical par son souci des autres et sa bonne humeur, alors qu’il est en phase terminale.
Il meurt au petit matin du 12 octobre 2006, et est inhumé à Assise, comme il l’avait souhaité. Carlo Acutis meurt très jeune, il n’a que 15 ans. Il laisse chez tous ceux qui l’ont connu un sentiment de grand vide et une profonde admiration pour ce que fut son témoignage d’une vie authentiquement chrétienne, brève mais intense.
« Être toujours uni à Jésus, voilà mon programme de vie »
Par ces quelques mots, Carlo Acutis, ce garçon mort de leucémie, définit le trait distinctif de sa brève existence : vivre avec Jésus, pour Jésus, en Jésus. (…)
Je suis content de mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses qui ne plaisent pas à Dieu.
À nous aussi, Carlo demande la même chose : il nous demande de raconter l’Évangile par notre vie, afin que chacun de nous puisse être un phare qui éclaire le chemin des autres. Pour lui, la sainteté signifie être avec Jésus, comme le bon larron : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Luc 23, 43). S’unir à Jésus dans la foi et l’amour, voilà le programme de vie de Carlo.
Si Carlo a porté beaucoup de fruit, c’est parce qu’il est demeuré dans l’amour et l’amitié de Jésus. Il est arrivé très jeune à une maturité spirituelle qui a bouleversé sa famille et ses amis. Il a montré par sa vie ordinaire que la sainteté est possible et qu’elle est à la portée de tous. C’est une question d’accueil et d’amour, non de perfection et de performance. L’Église a besoin de saints au cœur pur, comme Carlo, qui se savent pécheurs, mais ravis d’être pardonnés. « Le saint est capable de vivre joyeux et avec le sens de l’humour. Sans perdre le réalisme, il éclaire les autres avec un esprit positif et rempli d’espérance », écrivait le Saint-Père dans son exhortation sur l’appel à la sainteté dans le monde d’aujourd’hui.
Béatifié !
En juillet 2018, une enquête canonique débute sur le cas d’une guérison inexplicable attribuée à l’intercession de Carlo Acutis. Il s’agit du cas d’un enfant brésilien, atteint d’une déformation grave du pancréas. En 2010, après que ses proches ont prié Carlo, le pancréas revint de lui-même à la normale, sans intervention chirurgicale, qui aurait pu coûter la vie du jeune garçon. Les expertises médicales ne concluant à aucune explication scientifique, le dossier est présenté au Saint-Siège. Le 21 février 2020, le pape François reconnaît authentique le miracle attribué à Carlo, et signe le décret de sa béatification.
Oui, la sainteté n’attend pas le nombre des années pour s’épanouir dans une âme. Carlo Acutis, décédé le 12 octobre 2006 à l’âge de quinze ans, en est la preuve. Il a été béatifié le 10 octobre 2020, en présence de ses parents, à la basilique San Francesco à Assise, sa ville de cœur. Reconnu comme un petit génie de l’informatique par ses proches, il est le premier « millenial » à être inscrit à la liste des bienheureux. Sa fête liturgique est fixée le 12 octobre, jour de sa naissance au ciel.
Aujourd’hui, il est très agissant dans la communion de saints. Il aide beaucoup de personnes à se rapprocher de Dieu et à se convertir au Christ. Il n’a pas fini de nous étonner. Sa prière et sa vie sont des phares dans la nuit que traverse notre monde.
SOURCE : https://www.opm-france.org/carlo-acutis/
Profile
Teenaged layman in the archdiocese of Milan, Italy known for creating a series of websites devoted to Church-related supernatural events (see links below). As a regular teenaged boy, he liked comics, computer programming, video editing, and related matters. He was known at his school for defending other kids, especially those with disabilities, from bullies.
Born
3 May 1991 in Barking and Dagenham, London, England
12 October 2006 in Monza, Milan, Italy of leukemia
buried in the Cimitero di Assisi, Assisi, Provincia di Perugia, Umbria, Italy
re-interred on 5-6 April 2019 at the Shrine of the Spogliazione, church of Santa Maria Maggiore, in Assisi
5 July 2018 by Pope Francis (decree of heroic virtues)
10 October 2020 by Pope Francis
beatification recognition celebrated at the Basilica of Saint Francis in Assisi, Italy with Cardinal Agostino Vallini as chief celebrant
the beatification miracle involved the 2013 healing of a child in Brazil who was healed of a pancreatic disorder
Additional Information
other sites in english
Catholic News Agency
A Patron of Computer Programmers
Millennial and Gen Z Catholic Love Carlo Acutis
Too Early to Declare Incorrupt
Ask Blessed Carlo for a Greater Love for the Eucharist
web sites BY Blessed Carlo Acutis
Apparitions of Angels and Demons
images
audio
Busted Halo Podcast: A New Saint for Out Times?
videos
fonti in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA Citation
“Blessed Carlo Acutis“. CatholicSaints.Info. 24 May 2022. Web. 10 October 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-carlo-acutis/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-carlo-acutis/
“Computer geek” takes one more step toward sainthood
Philip Kosloski - published on 12/03/16
Carlo Acutis, who died at 15 years old, cataloged all of the Eucharistic miracles in the world. "We have always been expected in heaven."
On Thursday, November 24, 2016, Cardinal Angelo Scola closed the diocesesan phase in the canonization process for Carlo Acutis, an Italian boy who died October 12, 2006, at age 15, of leukemia. He was a well-loved teenager who devoted himself to prayer and daily Mass as well as computer programming, film editing, website creation, editing and layout of comics.
According to the website for his canonization process, “Carlo was gifted at anything related to computers so that his friends, and the adults with computer engineering degrees, considered him a genius. Everyone was amazed by his ability to understand the computer secrets that are normally accessible only to those who have completed university.”
Who says you can’t be a saint?
One of his most significant computer ventures was cataloguing all the Eucharistic miracles of the world. He started the project when he was 11 years old and wrote at the time, “The more Eucharist we receive, the more we will become like Jesus, so that on this earth we will have a foretaste of Heaven.” He then asked his parents to start taking him to all the places of the Eucharistic miracles, and two and half years later the project was completed.
Acutis researched over “136 Eucharistic miracles that occurred over the centuries in different countries around the world, and have been acknowledged by the Church” and collected them into a virtual museum. Besides creating a website to house this virtual museum, he helped create panel presentations that have traveled around the world.
According to the introductory panel, “In the United States alone, thanks to assistance from the Knights of Columbus, The Cardinal Newman Society and The Real Presence Association and Education, with the support of Cardinal Edmond Burke[*], it has been hosted in thousands of parishes and more than 100 universities.” The panels have traveled to all five continents and have inspired many by their amazing photographs and beautiful stories.
Acutis once said, “To always be close to Jesus, that’s my life plan.” In his brief life on earth he achieved that goal and remained close to Jesus in whatever he did, whether it was praying in front of the Blessed Sacrament for hours, creating websites, or going to school like every other teenager.
You don’t have to be a good student to be holy
His mother said about him, “His immense generosity made him interested in everyone: the foreigners, the handicapped, children, beggars. To be close to Carlo was to be close to a fountain of fresh water… [he] understood the true value of life as a gift from God, as an effort, an answer to give to the Lord Jesus day by day in simplicity.” She further pointed out, “I should stress that he was a normal boy who was joyful, serene, sincere, and helpful and loved having company, he liked having friends.”
He remains an inspiration, especially to teenagers who aren’t sure whether they could be both holy and “normal” and individually unique. “All people are born as originals,” he said, “but many die as photocopies.” To die as an “original,” Carlo maintained, was to be guided by Christ, and to look at Him constantly.
While he may have led a devout prayer life — he went to Mass everyday — Carlo was very much interested in being a teenager in the 21st century. While his interests were very broad, he also found to time volunteer for work with children and the elderly for, as he said, “Our aim has to be the infinite and not the finite. The Infinite is our homeland. We have always been expected in Heaven.”
The next stage in the canonization process is to send all the biographical works accumulated to Rome to be reviewed by the Congregation for the Causes of the Saints. If approved, the cause for Carlo Acutis will proceed and the Holy Father can declare him to be “venerable.”
[*The introductory panel quoted here credits “Cardinal Edmond Burke.” It should read Cardinal Raymond L. Burke. – Ed]
SOURCE : https://aleteia.org/2016/12/03/computer-geek-takes-one-more-step-toward-sainthood/
Beato Carlo Acutis Adolescente
Londra, Inghilterra, 3 maggio 1991 - Monza, Monza e Brianza, 12 ottobre 2006
Figlio primogenito di Andrea Acutis e Antonia Salzano, Carlo nacque a Londra, dove i genitori si trovavano per motivi di lavoro del padre, il 3 maggio 1991. Trascorse l’infanzia a Milano, circondato dall’affetto dei suoi cari e imparando da subito ad amare il Signore, tanto da essere ammesso alla Prima Comunione ad appena sette anni. Frequentatore assiduo della parrocchia di Santa Maria Segreta a Milano, allievo delle Suore Marcelline alle elementari e alle medie, poi dei padri Gesuiti al liceo, s’impegnò a vivere l’amicizia con Gesù e l’amore filiale alla Vergine Maria, ma fu anche attento ai problemi delle persone che gli stavano accanto, anche usando da esperto, seppur autodidatta, le nuove tecnologie. Colpito da una forma di leucemia fulminante, la visse come prova da offrire per il Papa e per la Chiesa. Lasciò questo mondo il 12 ottobre 2006, nell’ospedale San Gerardo di Monza, a quindici anni compiuti. Il 5 luglio 2018 papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto che dichiarava Venerabile Carlo, i cui resti mortali riposano dal 6 aprile 2019 ad Assisi, nella chiesa di Santa Maria Maggiore – Santuario della Spogliazione. Nel medesimo anno il Pontefice ha citato Carlo nell'Esortazione apostolica post-sinodale "Christus vivit". Il 21 febbraio 2020, ha autorizzato la promulgazione del decreto relativo a un miracolo attribuito all’intercessione di Carlo, che è stato solennemente beatificato ad Assisi il 10 ottobre seguente.
Forse un giorno, neppur troppo lontano, avremo un santo, regolarmente canonizzato, come patrono di internet e protettore di tutti i cybernauti. Già comunque adesso abbiamo un valido intercessore in Carlo Acutis, un ragazzo di 15 anni, “patito” di internet come i suoi coetanei, ma a differenza di tanti di loro, convinto che debba diventare “veicolo di evangelizzazione e di catechesi”.
Sul web è ancora presente (www.miracolieucaristici.org), la mostra virtuale progettata e realizzata da lui a 14 anni, che sta facendo il giro del mondo e che testimonia come davvero per Carlo l’Eucaristia è stata la sua “autostrada per il cielo”. Già, perché Carlo continua ad essere un mistero: con i suoi 15 anni limpidi e solari, con la sua voglia di vivere e la sua prorompente allegria, ma soprattutto con la sua fede che scomoda ed interpella quella di noi adulti.
Nasce il 3 maggio 1991 a Londra, dove i suoi genitori si trovano per esigenze di lavoro. Cresce a Milano, come tutti gli altri, differenziandosi solo per una particolare inclinazione per le pratiche religiose che a 12 anni lo porta alla messa ed alla comunione quotidiana. E non è tutto: di pari passo con l’adolescenza arriva anche il rosario quotidiano e l’adorazione eucaristica, convinto com’è che quando “ci si mette di fronte al sole ci si abbronza... ma quando ci si mette dinnanzi a Gesù Eucaristia si diventa santi”.
Già, la santità: è il suo chiodo fisso, il suo obiettivo, la molla che lo fa stare in modo “diverso” sui banchi di scuola, in pizzeria con gli amici o in piazzetta per la partita di pallone. Non è geloso del suo “kit per diventare santi”, che regala generosamente a tutti e che, molto semplicemente, contiene: un desidero grande di santità, Messa, Comunione e Rosario quotidiano, una razione giornaliera di Bibbia, un po’ di adorazione eucaristica, la confessione settimanale, la disponibilità a rinunciare a qualcosa per gli altri.
Per lui, che così tanto desidera la santità, è normale cercare amici in cielo; così nel suo sito internet c’è la sezione “scopri quanti amici ho in cielo”, dove compaiono i santi “giovani”, quelli che hanno raggiunto la santità in fretta.
Anche lui è convinto di non invecchiare; “Morirò giovane”, ripete, ma intanto riempie la sua giornata di vorticosa attività: con i ragazzi del catechismo, con i poveri alla mensa Caritas, con i bambini dell’oratorio.
Tra un impegno e l’altro trova ancora il tempo per suonare il sassofono, giocare a pallone, progettare programmi al computer, divertirsi con i videogiochi, guardare gli adorati film polizieschi, girare filmini con i suoi cani e gatti. Oltre a studiare, naturalmente, perché frequenta con profitto (pur senza essere il primo della classe) il liceo milanese “Leone XIII”.
Dagli amici è amato, per la ventata di allegria che sa portare nella compagnia, anche se lui non cerca lo sballo come gli altri, sempre misurato e padrone dei suoi sentimenti e dei suoi slanci. Così, anche chi lo avversa e lo deride, finisce per subirne il fascino e per lasciarsi attrarre da lui.
Poi, improvvisa come un fulmine a ciel sereno, arriva la leucemia, quella acuta che non lascia scampo, e che lui accoglie con un sorriso, offrendo la sua vita per il Papa e per la Chiesa. Cerca la guarigione perché ama la vita, ma sorride alla morte come all’incontro con l’Amato e perché sa che oltre ad essa non c’è il nulla.
Muore il 12 ottobre 2006 e lo seppelliscono nella nuda terra ad Assisi, la città di san Francesco, che più di altre ha amato e nella quale tornava così volentieri per ritemprare lo spirito. Proprio nel cimitero cittadino di Assisi viene sepolto, ma nel gennaio 2019 i suoi resti mortali sono stati riesumati, per essere traslati, il 6 aprile dello stesso anno, nella chiesa di Santa Maria Maggiore – Santuario della Spogliazione, nella stessa città.
«Tutti nasciamo come degli originali, ma molti muoiono come fotocopie», amava dire, citando il filosofo inglese Edward Young. Un destino a cui egli evidentemente è sfuggito se, appena trascorsi i cinque anni previsti dalle norme canoniche, la diocesi di Milano, nel cui territorio si trova Monza, ha dato inizio alle fasi preliminari della sua causa di beatificazione e canonizzazione.
Il 15 febbraio 2013 la Conferenza Episcopale Lombarda ha dato il proprio assenso all'inizio della sua causa, seguito, il 13 maggio 2013 dal nulla osta da parte della Santa Sede.
concesse il nulla osta per l’avvio della sua causa di beatificazione, è stato aperto il processo diocesano. La prima sessione si svolse il 12 ottobre 2013, l’ultima il 24 novembre 2016.
Il 5 luglio 2018 papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto con cui Carlo veniva dichiarato Venerabile. Intanto, in Italia e all’estero, sono cresciute sempre più la fama e la stima per questo ragazzo che ha cercato la santità in modo straordinario, pur nell’ordinarietà della sua vita.
Il 14 novembre 2019 la Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi espresse parere positivo circa un presunto miracolo, avvenuto nel 2013. Si trattava della guarigione di un bambino brasiliano affetto da importanti disturbi all’apparato digerente, con rara anomalia anatomica congenita del pancreas. I genitori del bambino e l’intera comunità parrocchiale cui appartenevano si unirono nella preghiera, chiedendo espressamente l’intercessione di Carlo.
Il 21 febbraio 2020, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto con cui la guarigione era ritenuta miracolosa e ottenuta per intercessione di Carlo.
La sua beatificazione si svolse il 10 ottobre 2020, nella Basilica Superiore di San Francesco ad Assisi. La celebrazione è stata presieduta dal cardinal Agostino Vallini, Legato Pontificio per le Basiliche di San Francesco e di Santa Maria degli Angeli, come rappresentante del Papa. La memoria liturgica del Beato Carlo venne fissata al 12 ottobre, giorno esatto della sua nascita al Cielo.
Autore: Gianpiero Pettiti ed Emilia Flocchini
Il 3 maggio 1991, a Londra, dove i suoi illustri genitori, Andrea e Antonia, si trovano in quel momento per motivi di lavoro, nasce Carlo Acutis. Nel settembre dello stesso anno, rientrano tutti e tre a Milano, la loro città.
Molto presto, Carlo si rivela un bambino di straordinaria intelligenza, quindi di una geniale capacità di utilizzare i computer e i programmi informatici. È affettuoso, vuole molto bene ai suoi genitori, trascorre del tempo con i nonni. Frequenta le scuole elementari e medie presso le Suore Marcelline di Milano, poi passa al Liceo Classico Leone XIII retto dai Padri Gesuiti. Ama il mare, i viaggi, le conversazioni, fa amicizia con i domestici di casa, è aperto a tutti e a tutti rivolge saluto e parola. Ha un temperamento solare, senza alcuna difficoltà a parlare con i nobili o con i mendicanti che incontra per strada. Nessuno è mai escluso dal suo cuore davvero buono.
Tutto per Gesù
Ma che cosa distingue Carlo da tanti suoi coetanei? Nel corso della sua esistenza, molto presto ha scoperto una Persona singolare: Gesù Cristo, e di Lui, crescendo, si innamora perdutamente. Fin, da piccolo, l’incontro con Gesù sconvolge la sua vita. Carlo trova in Lui l’Amico, il Maestro, il Salvatore, la Ragione stessa della sua esistenza. Senza Gesù nel suo vivere quotidiano, non si comprende nulla della sua vita, in tutto simile a quella dei suoi amici, ma che custodisce in sé questo invincibile Segreto.
Cresce in un ambiente profondamente cristiano, in cui la fede è vissuta e testimoniata con le opere, ma è lui che sceglie liberamente di seguire Gesù con grande entusiasmo. In un mondo basato sull’effimero e sulla volgarità, testimonia Gesù e il suo Vangelo, che i più hanno smarrito o dimenticato, che molti combattono. Non ha paura di presentarsi come un’eccezione al mondo (ebbene, lo sia!) e di andare contro-corrente, contro la mentalità imperante oggi.
Sa che per seguire Gesù, occorrono una grande umiltà e un gran sacrificio. I suoi modelli sono i Pastorelli di Fatima, Giacinta e Francesco Marto, S. Domenico Savio e S. Luigi Gonzaga, e poi S. Tarcisio martire per l’Eucaristia. Carlo, con continua coerenza e non in modo passeggero, si inserisce in questo stuolo di piccoli che con la loro esistenza narrano la gloria di Gesù. Si impegna fino al sacrificio per vivere continuamente nell’amicizia e nella grazia con Gesù. Trova, assai presto per la sua vita, due colonne fondamentali: l’Eucaristia e la Madonna.
L’Ostia lo trasforma
La sua vita è interamente eucaristica: non solo ama e adora profondamente il Corpo e il Sangue di Gesù, ma ne accoglie in sé l’aspetto oblativo e sacrificale. Già innanzi la sua 1a Comunione, ricevuta a soli 7 anni nel monastero delle Romite di S. Ambrogio ad Nemus, di Perego, poi sempre di più, alimenta una grande devozione al SS. Sacramento dell’altare, in cui sa e crede che Gesù è realmente presente accanto alle sue creature, come Dio e l’Amico più grande che esista. Partecipa alla Messa e alla Comunione – incredibile, ma vero anche per un ragazzo d’oggi – tutti i giorni. Dedica molto tempo alla preghiera silenziosa di adorazione davanti al Tabernacolo, dove sembra rapito dall’amore. Proprio così: dal Mistero eucaristico, impara a comprendere l’infinito amore di Gesù per ogni uomo.
Tutto questo è una continua "scuola" di dedizione così che non gli basta essere onesto e buono, ma sente che deve donarsi a Dio e servire i fratelli: tendere alla santità, essere santo! Nasce di lì, il suo zelo per la salvezza delle anime. Non si limita a pregare, ciò che è già grande cosa, ma parla spesso di Gesù, della Madonna, dei Novissimi (=le ultime cose: morte, giudizio di Dio, inferno, paradiso) e del rischio di potersi perdere con il peccato mortale nella dannazione eterna.
Carlo cerca di aiutare soprattutto coloro che vivono lontani da Gesù immersi nell’indifferenza per Lui e nel peccato. Spesso si offre, prega e ripara i peccati e le offese compiute contro l’Amore divino, contro il Cuore di Gesù, che sente vivo e palpitante nell’Ostia consacrata. Come S. Margherita Maria Alacoque, anche lui alimenta dentro di sé il desiderio di condurre le anime al Cuore di Gesù, nel quale confida e si abbandona ogni giorno. In particolare, si comunica tutti i primi venerdì del mese per riparare i peccati e meritarsi il Paradiso, secondo la "grande promessa" di Gesù, nel 1675, a S. Margherita Maria. Tra i suoi scritti, le sue "note d’anima", forse l’affermazione più bella è proprio questa: "L’Eucaristia? E’ la mia autostrada per il Cielo!".
Questa sua assidua e quotidiana abitudine di accostarsi all’Eucaristia, vivifica e rinnova il suo ardore verso Gesù e fa di lui un suo intimo amico, come confermano i sacerdoti che lo hanno conosciuto da vicino e anche i suoi compagni. Gesù gli fa bruciare le tappe nel suo cammino di ascesa.
Ora ne conosciamo il perché: la sua esistenza sarebbe stata breve e la via della perfezione doveva essere percorsa da lui in poco tempo. Carlo non si sottrae e non si tira indietro e, pur sapendo di essere così diverso dalla società che lo circonda, sa anche che la santità è in realtà la norma della vita: si lascia condurre per mano, sicuro che Gesù ha scelto per lui "la parte migliore", che non gli verrà tolta. Prova dentro di sé la certezza di essere amato da Dio e tanto gli basta per essere a sua volta apostolo della Verità e dell’amore, che è Gesù stesso.
Annunciatore di Gesù
E’ apprezzato e stimato dai suoi compagni di scuola, che lui aiuta sempre, anche se talvolta viene canzonato per la sua fede vivissima. Non è mai un alieno, ma è solo consapevole di aver incontrato Gesù e, per essergli fedele, è pronto anche a sfidare la maggioranza, "che ha solo ragione quando è nella Verità, mai perché è maggioranza". Quindi non teme le critiche e le derisioni, ma sa che sono ineluttabili per conquistare alla causa di Gesù compagni e amici. Sì, Carlo intende conquistare anime e ci sono dei non-cristiani, uomini di altre religioni, che per averlo conosciuto e parlato con lui, hanno chiesto il Battesimo nella Chiesa Cattolica.
E’ un genio del computer, nonostante e suoi versi anni, e un campione dello spirito, per la sua fede salda e operosa. I suoi compagni lo cercano per farsi insegnare a usare al meglio il computer, e Carlo, mentre spiega programmi e comandi, dirige il discorso verso le Verità eterne, verso Dio. Mobilitato e posseduto da Gesù Eucaristico, non perde occasione per evangelizzare e catechizzare. Il suo esempio trascina, la sua parola suadente spiega i Misteri della salvezza. Emana un fascino singolare, ha un ascendente straordinario, diremmo, un’autorevolezza che non è della sua età anagrafica. I suoi compagni sono ora concordi nel dire che Carlo è stato un vero testimone di Gesù e annunciatore del suo Vangelo.
Ha capito che è indispensabile un grande sforzo missionario per annunciare il Vangelo a tutti. Apprezza l’intuizione del Beato Giacomo Alberione (1884-+1971) a usare i mass-media a servizio del Vangelo. Il suo obiettivo è quello dei missionari più veri: giungere a quante più persone possibili per far loro conoscere la bellezza e la gioia dell’amicizia con Gesù.
In questa visione della realtà, prende come modello S. Paolo, l’apostolo delle genti, che impegna tutto se stesso per portare il Vangelo a ogni creatura, fino al sacrificio della vita.
E’ un vero figlio della Chiesa, Carlo Acutis: per la Chiesa, prega e offre sacrifici. Il suo pensiero continuo è rivolto al Papa, nel quale, Giovanni Paolo II o Benedetto XVI che sia, crede e vede il Vicario di Cristo: per il Papa offre penitenze e preghiere. Si appassiona a ascoltare il Magistero del Papa e a seguirlo. Matura così una conoscenza della Fede, fuori dal comune, tanto più se si considera la sua età: comprende e illustra concetti di fede con parole semplici e comprensibili, che neppure un teologo potrebbe utilizzare meglio.
Meraviglia e incanta sia il suo parroco sia i religiosi e le persone che incontra e lo ascoltano. Chi lo avvicina, se ne va con una certezza di fondo: che Gesù è davvero l’unico Salvatore atteso dall’umanità anche oggi e il solo che sa riempire a pieno il cuore dell’uomo.
Consacrato alla Madonna
L’altra colonna fondamentale su cui costruisce la sua vita è la Madonna: a Lei consacra più volte tutta la sua vita; a Lei ricorre nei momenti della necessità, certo che Maria SS.ma nulla rifiuta. E’ impossibile parlare di Carlo, senza considerare la sua forte devozione alla Madonna. E’ affascinato dalle sue apparizioni a Lourdes e a Fatima e ne vive il messaggio di conversione, penitenza e preghiera. Da Fatima, impara a amare il Cuore Immacolato di Maria, a pregare e a offrire sacrifici per riparare le offese che molti le arrecano.
Maria SS.ma è la sua Avvocata, la sua Mamma: è fedele, per amor suo, alla recita quotidiana del Rosario, diffonde la devozione mariana tra i conoscenti, visita i suoi santuari, Lourdes e Fatima compresi. Tra i "suoi" santi, predilige S. Bernardette Sobirous e i Beati Pastorelli di Fatima e parla di loro assai volentieri, per invitare molti a vivere i messaggi della Madonna. È impressionato dal racconto della visione dell’inferno, come riferito da suor Lucia di Fatima, e pertanto decide di aiutare più persone che può a salvarsi l’anima. Sembra impossibile per un ragazzo, eppure Carlo legge il Trattato del Purgatorio di S. Caterina Fieschi da Genova (1447-1510), in cui la santa descrive le pene delle anime in Puragatorio. Carlo offre preghiere, penitenze e Comunioni in loro suffragio.
In un mondo chiuso alla grande Verità della fede, Carlo scuote le coscienze e invita a guardare spesso all’"Aldilà", che non tramonta. In famiglia, nella scuola, in mezzo alla società, diventa testimone dell’Eternità. Vive puro come un angelo, affidando la sua purezza alla Madonna e chiedendo preghiere per la sua purezza alle monache di clausura che frequenta, interessatissimo alla loro vita di preghiera. Difende la santità della famiglia contro il divorzio, e la sacralità della vita contro aborto e eutanasia, nei dibattiti in cui si trova coinvolto.
Non conosce compromessi. E’ umile e ardente. Contagioso nella fede, come un fuoco che si appicca dovunque e incendia di Verità e di amore a Cristo.
"Voglio subito il Paradiso"
Non possiamo scriverne di più, tanto è affascinante. La sua storia bellissima è narrata nel libro di Nicola Gori, Eucaristia, la mia autostrada per il Cielo. Biografia di Carlo Acutis, S. Paolo, Milano, 2007.
Questo angelo in carne, all’inizio d’ottobre 2006, è colpito da una gravissima forma di leucemia, incurabile. E’ ricoverato in ospedale. Non si spaventa, ma dice: "Offro tutte le sofferenze che dovrò patire, al Signore, per il Papa e per la Chiesa, per non fare il Purgatorio e andare dritto in Paradiso". Si Confessa molto sovente, ma ora è Gesù che lo accoglie nel suo abbraccio. Riceve l’Unzione degli infermi, Gesù-Ostia come Viatico per la vita eterna. Sorride a tutti con uno sguardo bellissimo, con un coraggio senza pari. Alle 6,45 del 12 ottobre 2006, Carlo Acutis, di appena 15 anni, contempla per sempre Iddio. Piccolo grande meraviglioso intimo amico e apostolo di Gesù Cristo.
Solo il divino Redentore e la sua Chiesa possono formare ragazzi così, segno che "anche oggi, come scrisse Montalembert, Colui che pende dalla croce continua ad attirare a Sé la gioventù e l’amore.
Autore: Paolo Risso
Note: Per approfondire: www.carloacutis.com
Nicola Gori "Eucaristia. La mia autostrada per il cielo. Biografia di Carlo Acutis" San Paolo Edizioni
Francesco Occhetta "Carlo Acutis. La vita oltre il confine" Velar-Elledici
Nicola Gori "Carlo Acutis. Un giovane per i giovani – Volume 1. La meta" San Paolo Edizioni
Nicola Gori "Un genio dell'informatica in Cielo. Biografia del Servo di Dio Carlo Acutis" (libro e DVD) Libreria Editrice Vaticana