Statue de Saint-Martial dans l'église de Toulx-Sainte-Croix
Saint Martial de Limoges
Évêque de Limoges (IIIe siècle)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1412/Saint-Martial-de-Limoges.html
Statuette représentant saint Martial, grand retable de l'église d'Allassac, Corrèze, France.
Vie de Saint Martial
SOURCE : https://www.cathedrale-limoges.fr/saint-martial.html
La vie de saint Martial - Remise du bâton de saint Pierre (détail) - Voûtain est. Chapelle de saint Martial, Palais des Papes, Avignon, Vaucluse, France.
Vie de Saint Martial
Saint Martial était originaire de Palestine; envoyé de Rome par le Pape Fabien vers l’an 250 , pour évangéliser la Gaule , traversa le Massif Central et arriva a Limoges où il fit beaucoup de miracles et fût nommé Evêque .
Originaire de Palestine, envoyé par le Pape Fabien vers l'an 250, celui qui devait devenir saint Martial gagna notre région par la voie romaine de Bourges à Limoges où il fit beaucoup de miracles et fût nommé Evêque probablement à la fin du III siècle. Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont, mort en 488, écrit que la cité des Limousins reçu saint Martial comme évêque. Grégoire de Tours précise vers 576 que, sous le consulat de DECE et de GRATUS (vers 250), saint Sernin fut envoyé dans les Gaules avec six autres évêques, dont Martial accompagné de deux prêtres orientaux Alpinien et Austriclinien qui devaient lui survivre et être enterrés auprès de lui dans une crypte basilique située à l'emplacement occupé autrefois par un cimetière gallo-romain construit suivant la coutume, hors de la ville.
C'est à Augustoritum ou plus exactement à la Civitas Lémovicium, la Cité des Lémovices, qu'il mourut et fut inhumé. Un culte se développa sur son tombeau et l'évêque de Limoges y détacha quelques clercs pour en assurer le service.
Le nom de Martial sera mentionné pour la première fois dans le testament de Saint-Yrieix en 572 au sujet d'une donation faite aux clercs desservant son tombeau.
En 848 ces clercs se firent moines. Ainsi naquit l'abbaye de Saint Martial, qui devint un grand centre de pélérinage tout au long du XIème et du XIIème siècle.
SOURCE : http://lesdeaux.free.fr/eglise/viesaint.htm
La vie de saint Martial - détails Résurrection du fils de Nerva - Voûtain sud. Chapelle de saint Martial, Palais des Papes, Avignon, Vaucluse, France.
Et Jésus l’embrassa…
Auteur : Daniel-Rops | Ouvrage : Légende dorée de mes filleuls .
C’était à Tibériade, la ravissante ville qui mirait ses palais, ses maisons, ses palmiers, dans l’eau pure du plus beau des lacs. Parmi les bandes d’enfants qu’on voyait chaque jour jouer sur la rive, comme ont toujours fait les enfants de tous les pays et de tous les temps, à lancer de fragiles esquifs sur les courtes vagues, ou à bâtir des châteaux avec du sable, l’un d’eux, depuis quelques mois, se faisait remarquer par son air étrange, grave et méditatif, bien surprenant chez un petit garçon de six ans.
Il s’appelait Martial, ce qui était un nom latin, bien que ses parents fussent d’excellente race juive, de la célèbre tribu de Benjamin. Mais son père avait servi dans les troupes auxiliaires de Rome et quand son fils était né, il avait voulu qu’il portât le nom d’un de ses compagnons de combats. Martial avait été élevé comme tous les petits garçons de son temps, c’est-à-dire fort librement. Il lui arrivait souvent, malgré son jeune âge, de partir dans la campagne, en compagnie de sa chevrette familière qui le suivait partout, et de s’en aller dans quelque belle prairie au-dessus du lac, passant des heures à cueillir des fleurs, à regarder un vol de flamants rosés tourner en criant dans le grand ciel bleu ou encore à se chanter pour lui-même de belles chansons qu’il ne répétait à personne, car personne n’aurait pu le comprendre…
Or, un jour qu’il était allé chercher des anémones — de magnifiques anémones d’un rouge sombre, au cœur violet, comme il s’en cachait dans les creux de rochers qu’il connaissait, — Martial avait fait une rencontre. Il venait de grimper sur un monticule, à quatre pattes, sa petite chèvre blanche bondissant, plus leste, à côté de lui, quand, à dix pas peut-être, il avait vu un homme, tout seul, immobile, qui se tenait les bras levés, comme en prière, et la tête tendue vers le ciel. Un instant, l’enfant était demeuré immobile, considérant attentivement l’inconnu.
Puis l’homme avait baissé la tête ; ses bras étaient retombés doucement et, à ce moment, son regard s’était posé sur Martial et, en silence, l’avait fixé. Quel regard!… Jamais l’enfant n’avait parlé à quiconque de cette rencontre, même à sa mère ou à son père. Jamais il n’avait raconté ce qui s’était passé lorsque l’inconnu lui avait fait signe d’avancer et qu’il était allé vers lui. Jamais il n’avait répété les paroles qu’il avait entendues.
Mais c’était depuis cette rencontre que Martial était mystérieusement grave, comme s’il portait dans son jeune cœur un secret immense, une image à laquelle il ne cessait de penser.
Le printemps était là, le merveilleux printemps de Palestine, tout empli d’air léger, de jeune soleil, de chants d’oiseaux. La vigne en fleurs exhalait son parfum et l’on entendait retentir dans les sycomores le roucoulement des tourterelles et des pigeons.
Dans la bande des garçons qui jouaient au bord du lac, tout heureux de barboter, pieds nus, dans l’eau si douce, les aînés parlaient beaucoup d’une histoire qu’ils avaient entendu raconter par leurs pères et qui les surexcitait fort. Ne disait-on pas qu’un prophète était apparu ? Oui, un prophète, un de ces hommes étranges, extraordinaires, que Dieu avait envoyés maintes fois à son peuple, — ainsi qu’on l’apprenait à l’école de la synagogue, — pour l’avertir, le conseiller ou le consoler. Il y avait cependant bien des années, des centaines d’années, qu’il n’avait pas été question de prophètes. Portait-il des vêtements faits de peaux de bête ? Le Seigneur lui avait-il purifié les lèvres avec un charbon ardent ? Ou, comme le grand Élie, se promenait-il dans le ciel sur un char de feu ? Car ces enfants, qui apprenaient à lire dans la Bible, connaissaient à merveille tous les épisodes du Livre Saint.
En tout cas, il avait fait des miracles, c’était certain. Il avait guéri la mère d’un des pêcheurs du lac, que tous connaissaient, le bon Simon, celui qui avait la grande barque à dix rames. Et à Capharnaüm, tout près de là, on racontait qu’un officier romain était allé le trouver pour le supplier de sauver son serviteur atteint d’une grave fièvre et que, sans même voir le malade, de loin, d’un seul mot, il l’avait remis debout. Ainsi, dans ces jeunes âmes, l’histoire du Nouveau Prophète éveillait-elle une curiosité ardente.
Aussi quand, un matin, la petite Rébecca, qui savait toujours tout, — curieuses, les filles le sont encore plus que les garçons, — accourut sur la plage en criant : « Il est là ! Je le sais ! Il est dans le champ là-haut, assis avec ses amis, dans les asphodèles. Et il parle…», pas un des enfants n’hésita une seconde à comprendre de qui il s’agissait. À toutes jambes, comme un vol d’alouettes, ils s’élancèrent, montant le chemin caillouteux que Rébecca leur indiquait.
Il y avait énormément de monde autour du prophète, tant même, que les petits, tout d’abord, ne l’aperçurent même pas. Ils ne voyaient qu’un attroupement d’hommes et de femmes, assis à terre en cercle. Mais, dans un profond silence, ils entendirent la voix du prophète qui parlait. Des lambeaux de phrases leur parvenaient : « Bienheureux ceux qui sont pauvres sur la terre, parce qu’ils posséderont le Royaume du Ciel… Bienheureux ceux qui pleurent, parce que Dieu les consolera… » Cette voix !… Martial l’avait reconnue et il lui avait semblé que son cœur cessait de battre. L’inconnu, l’inconnu du coin des anémones…
Ce fut plus fort que lui. Il n’hésita pas. Il se glissa, tout menu entre les gens assis, se faufilant : ce n’était guère commode ! Parmi ceux qu’il dérangeait, les uns ne lui disaient rien, tant ils étaient occupés à écouter ; d’autres le repoussaient d’une bourrade. Il arriva quand même pas bien loin du prophète, et il le vit. C’était lui ! Du coup, il s’arc-bouta de ses petits bras pour écarter deux solides paysans du Haurran qui lui barraient le passage et il voulut s’élancer, mais deux de ceux qui entouraient le prophète le retinrent, l’écartèrent, comme on chasse un petit chien lorsqu’il vient folâtrer au salon.
A ce moment, les yeux qu’il connaissait bien se tournèrent vers lui. Le prophète au merveilleux regard lui sourit et d’un geste ferme, faisant signe à ses amis de lâcher l’enfant, il dit :
« Laissez approcher ce petit ! »
Une seconde après, Martial était auprès de lui, et mieux même que tout près, contre Lui, entre ses genoux. Les bras du Prophète l’enveloppaient et il entendait contre son oreille la voix profonde dire des phrases qu’il ne comprenait pas toutes, mais qui lui faisaient chaud au cœur.
« Laissez venir à moi les petits enfants, car le Royaume des Cieux leur appartient. Je vous le dis en vérité, si vous ne devenez pas semblables à des enfants, innocents comme eux, vous n’entrerez pas au Paradis. Celui qui reçoit avec bonté un enfant comme ce petit que voici, c’est comme s’il me recevait moi-même, et Dieu qui m’a envoyé… »
* * *
Ces minutes extraordinaires où il avait été embrassé par le grand Prophète, où il avait été. assis sur ses genoux, Martial, de toute sa vie, ne devait les oublier. Rentré à la maison, où il se trouva une bonne dizaine de commères pour le ramener et raconter à ses parents son histoire, il n’eut de cesse ni de répit les jours suivants qu’il n’eût retrouvé le Prophète. Chaque fois qu’il entendait dire qu’il était à un endroit ou à un autre, il y courait. Les gens qui suivaient le Maître avaient pris l’habitude de voir parmi eux ce petit gamin de six ans, grave comme une grande personne, qui écoutait passionnément les plus longs discours. Et la mère de Martial s’était mise à le suivre ; elle l’accompagnait, et, elle aussi, assise dans l’herbe avec les autres, elle écoutait.
C’est ainsi que Martial se trouva au bord de l’eau le jour où Jésus, —car maintenant, il avait appris son nom, — pour échapper à la foule trop nombreuse qui l’assaillait, sauta dans la barque de Simon, la fit pousser à une petite portée d’arc du rivage, et, de là, se mit à enseigner. Il était là aussi, le soir où il y eut une si terrible tempête que tout le village s’était massé sur la petite jetée du port, attendant le retour des barques qui étaient encore au large, et il vit arriver les amis du Prophète, tout pâles, tout bouleversés, racontant à tous une étonnante histoire : « Alors que leur bateau prenait l’eau déjà et menaçait de couler, Jésus s’était levé, avait dit quelques mots à la tempête et le vent s’était apaisé et les vagues s’étaient aplanies. »
Et Martial était là encore ce jour où… Mais cela, c’était une histoire encore bien plus belle ! Comme le bruit avait couru que le prophète allait faire un grand et très beau discours, sur la montagne, de l’autre côté du lac, des milliers et des milliers de gens s’étaient précipités pour l’entendre. Il avait même fallu que les amis du prophète fissent un véritable service d’ordre, disant aux uns « asseyez-vous ici », et aux autres « mettez-vous là ! » Puis Jésus avait parlé. Martial, lui, n’avait pas bien compris. Cela lui était égal : rien qu’à entendre la voix du Maître, il se sentait si joyeux ! A un moment, comme les heures passaient, un des disciples avait dit : « II faudrait nourrir tous ces gens, car ils sont loin de chez eux et ils n’ont rien mangé depuis ce matin. » Puis un autre avait crié : « N’y a‑t-il personne parmi vous qui ait apporté de la nourriture ? » Nul ne répondit… Si, lui, Martial, il avait justement, dans la musette de toile où il mettait son repas pour l’école, des morceaux de pain et quelques petits poissons frits. Il les porta au disciple. Et brusquement dans la foule… Que se passait-il ? Pourquoi étaient-ils tous si étonnés ? Lui, cela ne lui paraissait pas si surprenant ! Ne savait-il pas que Jésus, le grand prophète, pouvait tout, savait tout ? Qu’y avait-il d’incroyable à ce qu’il eût suffi d’un mot de lui, d’un seul mot, pour que ses pauvres croûtons et ses misérables goujons frits fussent devenus des centaines et des centaines de pains, des centaines et des centaines de poissons, de quoi nourrir toute la foule ! Lui, Martial, cela ne l’étonnait pas du tout !
* * *
Une année passa ; puis on apprit dans les bourgs et les villages du bord du lac que le prophète était parti. On disait qu’il avait quitté la Galilée, la douce, la riante Galilée verte et fraîche, pour aller, à leur tour, enseigner les hommes de la Judée, là-bas, loin, du côté du midi ! Une profonde tristesse avait submergé le cœur de l’enfant, de ne plus pouvoir apercevoir son ami, de ne plus entendre la voix chaleureuse.
Mais quand le printemps revint, ses parents annoncèrent qu’ils allaient monter à Jérusalem pour y célébrer la grande fête de Pâques. On mit sur l’âne la selle la plus belle, deux couffins pleins de provisions, entre lesquels Martial et sa mère prirent place, et, le père marchant à pied, on se mit en route, avec tout un groupe d’amis, en chantant de très beaux cantiques où il était question de Dieu Tout-Puissant, du peuple avec qui il a fait Alliance et de Jérusalem la ville sainte entre toutes.
Ils arrivèrent à la Porte dorée le dimanche matin qui précédait la Pâque et ils commencèrent par aller de-ci delà par les rues, en quête d’un gîte : ce qui n’était pas commode à trouver au milieu de cette affluence. Comme ils allaient déboucher, par une voûte, sur une petite place, un grand bruit de voix les fit courir. « C’est Jésus, le prophète de Galilée. » Martial n’en écouta pas davantage. Sautant de l’âne, il se lança dans la foule, jouant des bras et des coudes, se faufilant. Il arriva ainsi au premier rang. C’était bien lui ! C’était Jésus ! Il était assis, lui aussi, sur un âne, comme n’importe lequel des paysans. Mais comme il avait l’air fort, majestueux : un prince ! un roi !
Et devant les pattes de sa bête les gens jetaient des branches vertes, de grandes palmes, et même leurs tuniques et leurs manteaux. Alors de toutes ses forces, de sa jeune voix, Martial cria :
« Vive le fils de David ! vive le Messie ! Hosanna ! gloire à Dieu ! »
Le regard du bon Maître se posa sur lui et l’enfant vit qu’il était reconnu. Mais il ne put pas s’approcher davantage ; des gens barbus, portant de grandes tresses qui leur tombaient bas sur leurs tuniques sombres, se précipitaient vers Jésus, l’air en colère… N’importe : il avait retrouvé son ami ; il se sentait heureux.
Toute la semaine il le rechercha et, plusieurs fois, le retrouva. Un soir qu’il était dans un quartier un peu écarté, toujours occupé à revoir son grand ami, il rencontra deux hommes qu’il reconnut : deux des disciples de Jésus. Il n’était pas timide, Martial : il les arrêta. « Je vous connais bien, vous êtes les amis du prophète, n’est-ce pas ? Et moi aussi, je suis son ami, je veux le suivre… » L’un des hommes le considéra avec attention.
« N’est-ce pas l’enfant que le Christ a embrassé?…
— Si, cria Martial, c’est moi. C’est moi ! Où est-il ? Je veux le revoir !
— Eh bien, viens avec nous, tu le retrouveras. »
Et c’est ainsi que l’enfant aida Simon-Pierre et Jean à préparer la salle où Jésus célébrerait la Pâque. Et c’est ainsi qu’il obtint la faveur d’être parmi les serviteurs qui porteraient les plats dans le banquet. Du coin de la salle, d’où il surveillait tout, il vit le Maître lever le pain vers le ciel, puis une coupe de vin, et il l’entendit prononcer d’étranges et belles paroles… Et aussi quand Jésus demanda : « Qu’on m’apporte de l’eau et un linge »,ce fut lui qui, plus leste que les autres, se précipita et rapporta tout ce que Jésus avait désiré. Il le vit alors se courber, presque s’agenouiller tour à tour devant ses amis et, de ses propres mains, leur laver les pieds, selon l’usage que Martial connaissait bien, selon ce qu’il avait vu maintes fois son père faire à un hôte de marque, mais ce qui lui sembla un peu étonnant, fait par un si grand prophète, par celui dont il avait entendu dire qu’il était le Fils de Dieu…
* * *
Et voulez-vous savoir ce que devint cet enfant privilégié, en qui l’amour du Christ avait été si fort depuis sa plus petite jeunesse ? Les bons poètes de notre Moyen Age aimaient à raconter qu’après la mort du Christ et sa glorieuse résurrection, Martial avait demandé au sage Simon-Pierre, devenu le chef des disciples, de lui donner le baptême, qu’il avait suivi le grand Apôtre dans toutes ses courses évangéliques durant douze ans au moins, puis qu’un jour Pierre lui avait dit : « Il y a, très loin d’ici, un pays qui se nomme la Gaule, où l’on n’a pas encore entendu parler de Jésus. Tu partiras vers ce pays ! Tu iras enseigner aux hommes qui y vivent, la Bonne Nouvelle ! Et je te donnerai deux compagnons pour t’assister ; mais en plus, je demanderai au Tout-Puissant de te faire aider par douze anges ! » Et Martial partit, et il débarqua en Gaule, et il arriva dans une grande ville qui, depuis, s’est appelée Limoges et dont il est encore le saint patron, parce que c’est lui qui y a enseigné l’Évangile. Qui sait ? Ce que racontaient les bons poètes, peut-être était-ce la vérité ?
SOURCE : https://www.maintenantunehistoire.fr/et-jesus-lembrassa/
Vitrail de Jean Besseyrias représentant saint Martial ; chœur de l'église Saint-Vaast, Villac, Dordogne, France.
Also known as
Marcial
Martialis
Marcialis
Profile
Missionary bishop who was sent with Saint Denis of Paris to evangelize Gaul (modern France), and who settled on Limoges as his see city. Spiritual teacher of Saint Valeria and Saint Aurelian of Limoges. Worked with Saint Alpinian of Limoges and Saint Austriclinian of Limoges.
Legends arose in the Middle Ages that described him as a friend of Jesus, and a worker of extravagant miracles, who was dispatched to Gaul by Saint Peter the Apostle. Good story, but about two centuries off the mark.
Additional Information
Book of Saints, by the Monks of Ramsgate
Lives of the Saints, by Father Alban Butler
Roman Martyrology, 1914 edition
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
images
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
fonti in italiano
MLA Citation
“Saint Martial of Limoges“. CatholicSaints.Info. 1 February 2019. Web. 30 June 2021. <https://catholicsaints.info/saint-martial-of-limoges/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-martial-of-limoges/
Katholische Kirche l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge in Laurière im Département Haute-Vienne (Nouvelle-Aquitaine/Frankreich), Bleiglasfenster mit der Signatur: Étienne Thévenot 1860
(Saint) Bishop (June 30) (Date uncertain) The first Bishop of Limoges, and, according to Saint Gregory of Tours, one of the seven missionary bishops sent from Rome to preach the Gospel in Gaul in the middle of the third century. His field of work was the country round Limoges, where his memory is held in great veneration. A life of Saint Martial by Bishop Aurelian, his successor, is now regarded as spurious; but from the account it gives has arisen the popular belief that Saint Martial was sent to Gaul by Saint Peter himself, that he had been one of the seventy-two disciples chosen as missionaries by Our Lord, that he waited on Christ and His Apostles at the Last Supper, etc.
MLA Citation
Monks of Ramsgate. “Martial”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 25 November 2014. Web. 30 June 2021. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-martial/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-martial/
Détail d'un vitrail représentant saint Martial, église Saint-Martial, Thenon, Dordogne, France.
June 30
St. Martial, Bishop of Limoges
ST. GREGORY of Tours informs us, that he was one of the first apostles of France, whither he was sent from Rome with St. Dionysius of Paris, about the year 250. He was the first bishop of Limoges, and his name is famous in ancient Martyrologies. Great miracles have been wrought at his relics. See St. Gregory of Tours, who places him in the number of holy confessors, Hist. Franc. l. 1. c. 30. l. de Glor. Confess. c. 27. the New Paris Breviary on the 1st of July. Dom. Rivet, Hist. Littér. de la France, t, 1. p. 406. and Gallia Christ. Nova, t. 2. p. 499, 553.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VI: June.The Lives of the Saints. 1866
SOURCE : https://www.bartleby.com/210/6/302.html
Stained-glass window in the Our Lady of the Snow church of Aurillac, Cantal, France
St. Martial
Bishop of Limoges in the third century. We have no accurate information as to the origin, dates of birth and death, or the acts of this bishop. All that we know of him we have from Gregory of Tours and it may be summed up thus: Under the consulate of Decius and of Gratus seven bishops were sent from Rome to Gaul to preach the Gospel; Gatien to Tours, Trophimus to Arles, Paul to Narbonne Saturninus to Toulouse, Denis to Paris, Austromoine to Clermont, and Martial to Limoges. Martial seems to have been accompanied by two priests brought by him from the Orient, so he himself may have been born in that region. He succeeded in converting the inhabitants of Limoges to the true Faith, and his memory has always been venerated there.
Very early, the popular imagination, which so easily creates legends, transformed Martial into an apostle of the first century. Sent into Gaul by St. Peter himself he is said to have evangelized not only the Province of Limoges but all Aquitaine. He performed many miracles, among others the raising of a dead man to life, by touching him with a rod that St. Peter had given him. A "Life of St. Martial" attributed to Bishop Aurelian, his successor, in reality the work of an eleventh-century forger, develops this legendary account. According to it Martial was born in Palestine, was one of the seventy-two disciples of Christ, assisted at the resurrection of Lazarus, was at the Last Supper, was baptized by St. Peter, etc.
This tissue of fables which fills long pages was received with favour not only by the unlettered but also by the learned of past centuries and even of modern times. For a long time however it has been exposed to well-warranted discussion that St. Martial's biography is linked with the great question of the apostolicity of certain Churches of Gaul. As to what concerns St. Martial, it has been clearly proved that we must honour in him not one of the seventy-two disciples of Christ but the first preacher of the Christian faith in the Province of Limoges, and that we should not go beyond this. Mgr Buissas, Bishop of Limoges, having petitioned the Holy See in 1853 that the most ancient of his predecessors should not be deprived of the honours so long accorded him as one of the seventy-two disciples of Christ, the Sacred Congregation, unanimously on 8 April, 1854 and Pius IX in his decree of 8 May following, refused absolutely to bestow on St. Martial the title of disciple of Christ and confined themselves to saying that the veneration that was accorded him was of very ancient origin. Two Epistles inserted in the Bibliotheca Patrum are attributed to St. Martial, but they are apocryphal. The Church celebrates his feast on 30 June.
Sources
ARBELLOT, Documents inédits sur l'apostolat de St. Martial et sur l'apostolicité des églises de France (Paris, 1860); AURÉLIEN, Vita S. Martialis apostoli, from a Manuscript in the British Museum (no place or date); COUTURE in Rev. de Gascogne, XXII. xii (Auch, 1881), 294-8; BARONIUS, Ann. (1605), 1032, 1-3; BELLET, St. Martial apôtre de Limoges (Paris, 1898); IDEM, La prose rythmée et la critique hagiographique, nouvelle réponse aux Bollandistes, suivie du texte de l'ancienne Vie de St. Martial (Paris, 1899); IDEM, L'âge de la Vie de St. Martial (Paris, 1900); BOLLANDISTS, Catal. codd. hagiogr. lat. B. N. Paris. (Paris, 1889), I, 198-209; II, 293-5, 385-92; III, 276-8, 522-8; Act. SS. (1709), June, V, 538-44; DESCHAMPS, L'apôtre S. Martial (Limoges, 1893); DUCHESNE, S. Martial de Limoges in Ann. du Midi, IV (Toulouse, 1892), 289-330; LAPLAGNE, L'apostolat de St. Martial (Limoges, 1896); THOMAS, Le plus ancien manuscrit de la Vie de St. Martial in Ann. du Midi, VI (Toulouse, 1894), 349-51; see also Analecta Bollandiana (Brussels), I, 411-46; XII, 465-6; XIII, 404-5; XIV, 328; XV, 87-8; XVI, 501-6.
Clugnet, Léon. "St. Martial." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 30 Jun. 2021 <http://www.newadvent.org/cathen/09721c.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/09721c.htm
Statue de Saint Martial de Limoges (saint patron de Lanzarote), Femés, Lanzarote.
San Marziale di Limoges Vescovo e confessore
sec. III
Emblema: Bastone pastorale
Martirologio Romano: A Limoges in Aquitania, in Francia, san Marziale, vescovo.