La cathédrale Santa María la Real de la Almudena, Madrid
Bienheureuses Maria del Carmen et ses compagnes
Martyres de la guerre civile espagnole (+ 1936)
- Quatorze bienheureuses martyres
Mère María Isabel del Carmen est née le 3 novembre 1882 à Borja. Fille d’un modeste agriculteur, elle entre le 3 novembre 1902 au couvent des franciscaines conceptionnistes de Saint Joseph, dans la capitale espagnole. Élue supérieure de la communauté en 1935, elle subit la persécution religieuse de la Guerre civile qui s’intensifie en juillet 1936, quand les sœurs sont obligées de quitter le couvent et de se réfugier dans un appartement de la rue Manuel Silvela, à Madrid.
Vu la gravité de la situation, la communauté s’est dispersée. Mère María Isabel pourrait être sauvée, mais elle décide de rester avec les sœurs aînées, dont une invalide. Toutes les sœurs sont arrêtées par des miliciens armés le 7 novembre 1936 et, peu de temps après, sont tuées sur une place de Madrid. Zenit
Martyrisées le 8 novembre 1936, à Madrid: Isabel Lacaba Andia (María Isabel Du Carmel), Petra Peirós Benito (María Petra Pilar De Los Desamparados), Eustáquia Monedero (María De L'assomption), Manuela Prensa Cano (María Du Saint-Sacrement), Balbina Rodríguez Higuera (María De Saint Joseph), María De Las Nieves Rodríguez Higuera (María Guadalupe De L'ascension), Juana Josefa Ochotorena Arniz (María Juana De Saint Michel), Basilia Diez Recio (María De Jesus), Clotilde Campos Urdiales (María Du Pilar), Narcisa García Villa (María Beatriz De Sainta Teresa).
«Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort».
Seconde lettre aux Corinthiens (2 Co 12:10)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13341/Bienheureuses-Maria-del-Carmen-et-ses-compagnes.html
Le cardinal Becciu béatifie 14 contemplatives espagnoles
Pour le préfet de la Congrégation pour les Causes des saints, ces 14 sœurs de l’Ordre de l’Immaculée Conception tuées «in odium fidei» au début de la guerre civile espagnole, représentent «un encouragement à poursuivre, avec joie, le témoignage de la miséricorde de Dieu».
Roberta Barbi – Cité du Vatican
«Dieu ne nous abandonne jamais, surtout au moment de la défaite et de l’échec». Les quatorze religieuses béatifiées ce samedi le savaient très bien, a assuré le cardinal Angelo Becciu. Elles ont été tuées durant la guerre civile en divers lieux mais, toutes en raison de leur foi et de leur appartenance à l’Église et, jusqu’au dernier moment, elles ont senti la présence de Dieu.
La présence de Dieu
Lors de la cérémonie de béatification de Mère Maria Carmen Lacaba Andia et de treize compagnes martyres, le préfet a mis en exergue la force que Dieu offre à chacun, Lui qui est présent à chaque instant de la vie, en particulier lors des épreuves les plus difficiles. «Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort», peut-on lire dans la seconde Lettre aux Corinthiens (2 Co 12:10).
Les lieux et les dates des décès ne sont pas les mêmes, mais il s’agit d’un unique sacrifice, le plus extrême, affronté avec la même générosité et le même courage. Dans son homélie, le cardinal Becciu évoque les trois guet-apens lors desquels les 14 religieuses furent tuées à la fin de 1936.
Trois guet-apens
Il décrit «l’assaut lancé contre le monastère de Madrid par des agresseurs qui criaient: ‘Mort aux religieuses’ ; et celle-ci qui moururent en s’exclamant: ‘Vive le Christ Roi ! »
Le monastère d’El Pardo avait, lui, déjà été abandonné et les sœurs avaient trouvé refuge dans les maisons voisines. Quand elle furent découvertes, lorsqu’il leur fut demandé si elles étaient religieuses, elles répondirent: «Oui, par la grâce de Dieu». Des paroles qui les condamnèrent à mort.
Enfin, le cardinal Becciu se souvient des victimes du monastère d’Escolana. «Expulsée par la mairie et des miliciens locaux, elles furent envoyées à la Direction générale de la Sécurité à Madrid pour les contraindre à abandonner leur foi et faire d’elles des apostats». A ces fins, les agresseurs tuèrent les plus âgées devant les plus jeunes, sans résultat.
Un exemple pour les consacrés et les laïcs
Toutes ces bienheureuses ont été tuées «en raison de leur état de vie religieuse et de leur adhésion totale au Christ et à l’Église, et ce fut bien l’aversion pour Dieu et pour la foi chrétienne qui détermina le martyre» explique le cardinal Becciu. La rapidité avec laquelle a été scellée, avec le sacrifice de leurs vies, la Vérité qu’elles annonçaient «associant leur martyre de foi, d’espérance et de charité», fait d’elles un modèle de vie pour tous. Elles sont un exemple «pour les religieuses de leur ordre et pour toutes les consacrées qui dédient leur vie entière à la prière et à la contemplation ; elles qui sont appelées à témoigner combien l’amour de Dieu est enveloppant» affirme le cardinal. Quant aux laïcs, elles leur enseignent «la nécessité d’écouter et d’adhérer docilement à la parole de Dieu».
Le martyre, révélation du mystère pascal
L’expérience des martyres montre combien «la force de la foi, de l’espérance et de l’amour est plus fort que la violence». Le martyre «est une révélation particulière du mystère pascal qui continue à œuvrer et à s’offrir aux hommes de tout temps comme promesse de vie nouvelle», a expliqué le cardinal Becciu.
Les bienheureuses n’avaient pas la frénésie d’être des acteurs de premier plan. Elles étaient simplement fidèles à leur vocation de croyantes qui aiment Jésus sans réserve, jusqu’au prix de leur vie. «Voilà un signe éloquent qui montre comme la vitalité de l’Église ne dépend pas de projets ou de calculs humains mais jaillit d’une adhésion totale au Christ et à son message de salut» a conclu le Préfet.
Cause des saints : soeur Maria del Carmen, martyre en Espagne
Et 13 autres franciscaines conceptionnistes
JANVIER 15, 2019 17:56MARINA DROUJININACAUSES DES SAINTS
Le pape a en effet reçu le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints ce mardi 15 janvier 2019. Au cours de l’audience, il a autorisé la publication de quatre décrets pour 1 miracle, ces 14 martyres d’Espagne, et les « vertus héroïques » de deux religieuses, de Pologne et de Porto Rico.
Mère María Isabel del Carmen est née le 3 novembre 1882 à Borja. Fille d’un modeste agriculteur, elle entre le 3 novembre 1902 au couvent des franciscaines conceptionnistes de Saint Joseph, dans la capitale espagnole. Élue supérieure de la communauté en 1935, elle subit la persécution religieuse de la Guerre civile qui s’intensifie en juillet 1936, quand les sœurs sont obligées de quitter le couvent et de se réfugier dans un appartement de la rue Manuel Silvela, à Madrid.
Vu la gravité de la situation, la communauté s’est dispersée. Mère María Isabel pourrait être sauvée, mais elle décide de rester avec les sœurs aînées, dont une invalide. Toutes les sœurs sont arrêtées par des miliciens armés le 7 novembre 1936 et, peu de temps après, sont tuées sur une place de Madrid.
SOURCE : https://fr.zenit.org/2019/01/15/cause-des-saints-soeur-maria-del-carmen-martyre-en-espagne/
La cathédrale Santa María la Real de la Almudena, Madrid
Also known as
María del Carmen
Profile
Conceptionist nun. Martyred in the Spanish Civil War.
Born
3 November 1882 in Borja, Zaragoza, Spain
15 January 2019 by Pope Francis (decree of martyrdom)
8 November 1936 in Madrid, Spain
beatification recognition celebrated at the Cathedral of La Almudena, Madrid, Spain, presided by Cardinal Giovanni Angelo Becciu
Additional Information
other sites in english
fonti in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA Citation
“Blessed Isabel Lacaba Andia“. CatholicSaints.Info. 30 June 2021. Web. 7 November 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-isabel-lacaba-andia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-isabel-lacaba-andia/
Homily of the Prefect of the Congregation for the Causes of Saints at the Mass for the Beatification of María Carmen Lacaba Andía and 13 companion martyrs, 22.06.2019
The following is the homily pronounced this morning by the prefect of the Congregation for the Causes of Saints, His Eminence Cardinal Giovanni Angelo Becciu, in the Cathedral of Santa María la Real de la Almudena, Madrid, Spain, during the Mass for the Beatification of María Carmen Lacaba Andía and thirteen companions, professed women religious of the Franciscan Order of the Immaculate Conception, killed in hatred of the faith in 1936 during the civil war in Spain:
Homily of Cardinal Giovanni Angelo Becciu
Dear brothers and sisters,
These words of Saint Paul, proclaimed in the first Letter, can be applied today to the fourteen nuns of the Franciscan Order of the Immaculate Conception (Conceptionists) killed during the religious persecution that sought to eliminate the Church in Spain. They remained strong in the faith: they did not take fright in the face of outrages, anguish and persecutions. They were ready to seal with their life the Truth they professed with their lips, joining to the martyrdom of Jesus their martyrdom of faith, hope and charity.
Blessed María del Carmen (born Isabel Lacaba Andía) and her thirteen companions were nuns belonging to the same monastic family, but from three different monasteries: the Monastery of Madrid, the Monastery of El Pardo, and the Monastery of Escalona. All of them, persevering in their consecration to God, gave their life for faith and as the supreme proof of love. It was indeed aversion to God and to Christian faith that caused their martyrdom. Indeed, they underwent persecution up to death due to their state f religious life and their full adhesion to Christ and to the Church. Their executioners were militants who, led by their hatred of the Catholic Church, were the agents of a general and systematic religious persecution against the people most representative of the Catholic community. The new Blesseds were certainly well aware of the exhortation of the divine Master: “But seek first His kingdom and His righteousness” (Mt 6: 33). They are an example and stimulus for all, but particularly for the Conceptionist nuns, and also for all those consecrated women who totally dedicate their life to pray and contemplation. In this valuable prayerful mission, cloistered nuns are called to “savour and see how good the Lord is”, to bear witness to all of how enveloping God’s love is.
“Three times I pleaded with the Lord … But He said to me: ‘My grace is sufficient for you’” (2 Cor 12: 8-9). These words of Saint Paul, which we have just listened to, seem to inspire the messages left by these fourteen martyrs. In different times and places, they faced with generosity and courage their offering of sacrifice to the Lord. The spiritual and moral integrity of these women comes to us through direct and indirect testimonies and also through documents. We are deeply struck by the testimonies referring to their martyrdom. In the assault on the monastery of Madrid, the assailants shouted: “Death to the nuns!”, and these latter exclaimed “Long live Christ the King!”. In the case of the women religious of El Pardo, the executioners, when they discovered that the nuns were among the people who had received them after the attack on the monastery, posed the question: “Are you nuns?”, to which the women religious replied, “Yes, by the grace of God”; that is, for them it was equivalent to a death sentence that the militias would have carried out without any motivation. For their part, the nuns of Escalona, who left their Community, were expelled from the municipality by the local militias and sent to the Directorate General for Security in Madrid, to force them to abandon their faith and pass to apostasy. To force the youngest nuns to carry out this gesture, the two eldest were separated from the group and taken to a blind alley, where they were tortured and eventually shot.
All the testimonies we have received enable us to affirm that these Conceptionist nuns died because they were disciples of Christ, because they did not want to deny their own faith and break their religious vows. When at the beginning of the war, in the republican zone the Communities transferred to the homes of relatives and friends, they adapted without complaint, giving an example of heroism. They never had attitudes of animosity towards those who were the cause of their sufferings, but they responded with charity. They approached sacrifice, glorifying God and forgiving their executioners, following the example of Christ Who on the cross said, “Father, forgive them for they know not what they do” (Lk 23: 34).
The witness of these Blesseds constitutes a living example, close to all. Their heroic death is an eloquent sign of how the vitality of the Church depends not on human projects or calculations, but springs from the total adhesion to Christ and His message of salvation. These nuns of ours were well aware of this; they drew strength not from a mania of personal protagonism, but rather their boundless love for Jesus Christ, even at the cost of their life. Their existence is like a direct message to consecrated persons and to the lay faithful of today. To consecrated persons, the new Blesseds say they remain faithful to their vocation and to their joyful belonging to the Church, serving her through their own Institute, in an intense life of fraternal communion, perseverance and the witness of their own religious identity. To lay faithful, they remind us of the need to listen and to adhere obediently to the Word of God, which we are all called to live and announce by virtue of Baptism.
“My powe is made perfect in weakness” (2 Cor 12: 9), responded the Lord to the apostle Paul. Today we give thanks for this strength that has also become the strength of martyrs on Spanish soil. The strength of faith, hope and love, which is shown to be stronger than violence. The cruelty of the firing squads and the entire system of organized hatred was defeated. Christ, Who made Himself present alongside the martyrs, came to them with the force of His death and His martyrdom. At the same time, He came to them with the strength of His resurrection. Martyrdom, in fact, is a particular revelation of the Paschal mystery, which continues to work and is offered to men of all times as a promise of new life. Thus wrote the famous Roman writer Tertullian: “Sanguis martyrum - semen christianorum”; the blood of martyrs is the seed of Christians. [2]
We cannot doubt the fruitfulness of this seed, even though there seem to grow, in various forms, the forces that seek to uproot the “semen christianorum”, that is, Christian values, from the consciences and the fabric of our societies. Faced with the attitude of closure against those most in need, religious indifference, moral relativism, the arrogance of the strongest towards the weakest, faced with attacks on the unity of the family and the sacredness of human life, we cannot forget the beauty of the Gospel. The word of God always puts down new roots. On these roots, we disciples of the Lord must and can grow! These fourteen new Blesseds, who remained steadfast in their faith even in the moment of supreme oblation, represent an encouragement to continue with joy and hope in bearing witness in every environment to the love and mercy of God, who never abandons us, especially at the moment of failure and defeat.
SOURCE : https://press.vatican.va/content/salastampa/en/bollettino/pubblico/2019/06/22/190622b.html
La cathédrale Santa María la Real de la Almudena, Madrid
Beata Maria del Monte Carmelo (Isabel Lacaba Andía) Vergine e martire
>>> Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
Borja, Spagna, 3 novembre 1882 – Madrid, Spagna, 8 novembre 1936
Isabel Lacaba Andía nacque a Borja, cittadina nei pressi di Saragozza in Spagna, il 3 novembre 1882. A vent’anni entrò nel monastero di San Giuseppe a Madrid, delle monache Concezioniste Francescane, diventando suor Maria del Monte Carmelo. Nel 1935 fu eletta superiora. Il suo governo fu improntato alla disponibilità, al servizio e allo spirito di preghiera. Il 19 luglio 1936, all’inizio della guerra civile spagnola, dovette abbandonare il monastero. Insieme a nove monache, fu ospitata da un benefattore. Quando le fu offerta la possibilità di salvarsi, rifiutò per restare accanto alle consorelle, specie a quelle malate. Di lei e delle altre si persero le tracce dopo l’8 novembre 1936, quando vennero portate via dalla casa dove si trovavano. Madre Maria del Monte Carmelo e le sue compagne, alle quali sono state unite altre quattro monache di due ulteriori monasteri dello stesso Ordine, sono state beatificate il 22 giugno 2019 a Madrid, sotto il pontificato di papa Francesco. I suoi resti mortali non sono mai stati ritrovati.
A vent’anni entrò nel monastero di San Giuseppe a Madrid, dell’Ordine dell’Immacolata Concezione, le cui religiose sono dette Concezioniste Francescane, assumendo il nome di suor Maria del Monte Carmelo.
Fu eletta superiora nel 1935, dopo essere stata maestra delle novizie. Con loro aveva svolto un ottimo lavoro, improntato a mirare a un elevato livello di spiritualità e a una fraternità radicata nel Vangelo. Era infatti convinta che la formazione della persona fosse importante, ma s’impegnò ancora più a fondo nell’insegnare alle novizie la pratica della preghiera, centrale per la vita religiosa. Era infatti solita dire: «Il silenzio con le creature ci dà più ampio margine per parlare con Dio».
La sua vita e quella delle altre monache venne sconvolta dallo scoppio della guerra civile spagnola. Alle nove del mattino del 19 luglio 1936, era appena finita la Messa nel convento, quando da fuori si sentirono grida di minaccia: «Fuori le monache!». Madre Maria del Monte Carmelo diede quindi ordine alle altre monache di tornare in coro, per consumare le Ostie consacrate così da evitare profanazioni.
Mentre le distribuiva, il cappellano domandò alle religiose: «Se le circostanze lo richiedessero, sareste disposte a dare la vita per mantenervi fedeli ai vostri impegni di anime consacrate?». La risposta di tutte fu un «Sì» fermo e incondizionato.
Si vestirono quindi con abiti secolari, presero con sé un fagotto con lo stretto indispensabile e lasciarono il monastero in due gruppi. Otto ripararono nelle case di amici o di parenti, mentre le restanti dieci, compresa madre Maria del Monte Carmelo, vennero ospitate da un benefattore. Alla superiora venne offerta la possibilità di aver salva la vita, ma lei non volle abbandonare le consorelle, soprattutto quelle malate.
Il portinaio di uno stabile vicino denunciò la loro presenza. Da allora subirono frequenti controlli e ingiurie da parte dei miliziani, che volevano costringerle a rinunciare alla fede. Nei mesi di luglio e agosto rimasero per giorni senza poter bere, dato che era stata loro tolta l’acqua.
L’8 novembre 1936 vennero prelevate e obbligate a salire su alcune automobili. Non ci sono notizie esatte dei loro ultimi giorni; neanche i loro resti mortali sono mai stati rinvenuti. Madre Maria del Monte Carmelo aveva cinquantaquattro anni, trentaquattro dei quali di vita religiosa.
L’Ordine delle Concezioniste Francescane ebbe altre martiri nel corso della guerra civile spagnola. Suor Maria Agnese di San Giuseppe e suor Maria del Monte Carmelo della Purissima Concezione, del monastero di Nostra Signora delle Misericordie a El Pardo, nei pressi di Madrid, vennero fucilate all’alba del 22 agosto 1936. Sono le uniche i cui resti sono stati identificati e preservati; dal 2015 riposano presso la Casa madre dell’Ordine a Toledo.
La superiora del monastero di Escalona, suor Maria di San Giuseppe, e la sua vicaria, suor Maria dell’Assunzione, furono invece le uniche che non tornarono a casa alla fine della guerra. Dopo essere passate per varie carceri con le altre monache, vennero uccise alla fine di ottobre del 1936. Anche le loro spoglie sono andate disperse.
La causa delle quattordici Concezioniste, capeggiate proprio da madre Maria del Monte Carmelo, ha visto l’inizio delle fasi preliminari a Toledo, a partire dal 2002. La fase diocesana, però, si è svolta a Madrid, luogo del loro martirio, dal 2006 al 3 febbraio 2010. Il nulla osta della Santa Sede è invece datato 9 ottobre 2007.
Il 15 gennaio 2019, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui le monache venivano dichiarate martiri.
La beatificazione è stata celebrata il 22 giugno 2019 nella cattedrale di Santa Maria la Real de la Almudena a Madrid, presieduta dal cardinal Becciu come inviato del Santo Padre. La memoria liturgica di suor Maria del Monte Carmelo e delle altre monache è stata fissata al 6 novembre, giorno in cui le diocesi spagnole commemorano i propri Martiri del XX secolo.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/98029
"Queste monache di clausura, come le Vergini prudenti, attesero con fede eroica l’arrivo dello Sposo divino" (Papa Francesco)
Delle 14 nuove Beate, la figura più nota è quella di Madre María Carmen Lacaba Andía, la superiora del monastero di Madrid. Isabel, questo il suo nome laico, era originaria di Borja, cittadina nei pressi di Saragozza in Spagna, dove nacque il 3 novembre 1882., abile musicista, sentì presto il Signore che la chiamava a sé.
La scelta delle Concezioniste sembrò la più naturale, visto che sua madre lavorava presso il loro convento, così a 18 anni si aprirà per lei la porta della clausura. Per molti anni maestra delle novizie, queste la ricordano per la sua amorevolezza, il suo essere dolce e affabile ma insieme severa e incrollabile nella fede.
I tratti salienti della sua personalità erano la capacità di perdonare e i momenti in cui si raccoglieva nel silenzio della preghiera, come testimonia ancora il porporato: “Il silenzio è condizione essenziale della preghiera; Gesù stesso ci invita a non dire tante parole, ma a mostrare fiducia in lui – ha concluso – ma la preghiera è soprattutto lasciar parlare Dio attraverso di noi; è nel silenzio che Lui si fa sentire”.
Quando la situazione in Spagna precipita, alle suore viene consigliato dai superiori di andarsene, di lasciare conventi e monasteri e rifugiarsi in appartamenti per dare meno nell’occhio. Ma ci sono le consorelle anziane, ci sono le consorelle ammalate. Non possono andare via tutte e così molte restano, soprattutto le responsabili, madri fino alla fine.
Il 22 agosto 1936 vengono prelevate dal monastero di El Pardo, a Madrid, la badessa, Madre Inés de San José, e Suor María del Carmen de la Purísima Concepción. Entrambe versarono il loro sangue “in odio alla fede”. Neppure un mese dopo, il 17 settembre, dal monastero di Escalona, vicino Toledo, spariscono la superiora, Madre María de San José e Suor María de la Asunción. Nessuno saprà più nulla di loro. L’8 novembre dello stesso anno andranno incontro al martirio altre 10 suore, sempre della stessa Congregazione, le Concezioniste francescane, ma del monastero di Madrid. Sostenute fino alla fine nel coraggio e nella fede dalla superiora, Madre María Carmen Lacaba Andía, vengono fucilate Suor María del Pilar de los Desamparados, Suor María de la Asunción, Suor María del Santísimo Sacramento, Suor María Balbina de San José, Suor María Guadalupe de la Ascensión, Suor María del Pilar, Suor María de Jesús, Suor María Juana de San Miguel, Suor María Beatriz de Santa Teresa.
Sembra un bollettino di guerra e lo è. Anzi, è di più: un vero e proprio “piano di scristianizzazione totale della Spagna”, come lo ha definito il card. Angelo Becciu.
Una testimone racconta che Madre Carmen e le altre 9 religiose del suo convento vennero portate fuori e trucidate una ad una, tenendo per ultima lei, la superiora che non smetteva di consolare le altre e di ricordare loro che stavano solo andando incontro allo sposo celeste. È questo il senso del martirio cristiano: un secondo battesimo capace di cancellare con il sangue tutti i peccati, consentendo al martire una morte da innocente, degna di chi perdona e ama i propri persecutori.
SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-carmen-lacaba-andia-e-13-compagne.html
Messa di Beatificazione di María Carmen Lacaba Andía e 13 Compagne martiri
Omelia del Card. Giovanni Angelo Becciu
(22 giugno 2019, Cattedrale di Santa María la Real de la Almudena, Madrid, Spagna)
«Mi compiaccio negli oltraggi, nelle difficoltà, nelle persecuzioni, nelle angosce sofferte per Cristo: infatti quando sono debole, è allora che sono forte» (2 Cor 12,10).
Cari fratelli e sorelle,
queste parole di san Paolo, proclamate nella prima lettura, oggi le possiamo applicare alle 14 monache dell’Ordine Francescano dell’Immacolata Concezione (Concezioniste), uccise durante la persecuzione religiosa che pretendeva di eliminare la Chiesa in Spagna. Esse sono rimaste forti nella fede: non si sono spaventate davanti agli oltraggi, alle angosce e alle persecuzioni. Sono state pronte a suggellare con la vita la Verità che professavano con le labbra, associando al martirio di Gesù il loro martirio di fede, di speranza e di carità.
La Beata María del Carmen (al secolo Isabel Lacaba Andía) e le tredici Compagne, erano monache della medesima famiglia monastica, ma di tre diversi monasteri: Monastero di Madrid, Monastero di El Pardo, Monastero di Escalona. Tutte, perseverando nella loro consacrazione a Dio, hanno dato la loro vita per la fede e come prova suprema di amore. Fu proprio l’avversione a Dio e alla fede cristiana che ne determinò il martirio. Subirono infatti la persecuzione e la morte a causa del loro stato di vita religiosa e della totale adesione a Cristo e alla Chiesa. I loro carnefici erano miliziani che, guidati dall’odio verso la Chiesa cattolica, furono protagonisti di una persecuzione religiosa generale e sistematica contro le persone più rappresentative della Comunità cattolica. Le nuove Beate avevano certamente ben presente l’esortazione del divino Maestro: «Cercate … anzitutto il regno di Dio e la sua giustizia» (Mt 6,33). Esse sono esempio e stimolo per tutti, ma particolarmente per le Monache Concezioniste, e anche per tutte quelle consacrate che dedicano totalmente la loro vita alla preghiera e alla contemplazione. In questa preziosa missione orante, le religiose di clausura sono chiamate a “gustare e vedere quanto è buono il Signore”, per testimoniare a tutti quanto sia avvolgente l’Amore di Dio.
«Per tre volte ho pregato il Signore … Ed egli mi ha detto: “Ti basta la mia grazia”» (2 Cor 12, 8-9). Queste parole di San Paolo, che abbiamo appena ascoltato, sembrano ispirare i messaggi lasciati da queste 14 martiri. In luoghi e tempi diversi, esse affrontarono con generosità e coraggio la loro offerta di sacrificio al Signore. L’integrità spirituale e morale di queste donne è giunta sino a noi attraverso testimoni diretti e indiretti e anche attraverso documenti. Ci colpiscono profondamente le testimonianze riferite sul loro martirio. Nell’assalto al monastero di Madrid gli assalitori gridavano: “Mueran las monjas!”; e queste moriranno esclamando: “Viva Cristo Rey!”. Nel caso delle religiose di El Pardo, i carnefici, quando scoprirono le monache presso le persone che le avevano accolte a seguito dell’assalto del monastero, rivolsero loro la domanda: “¿Vosotras sois monjas?”; le monache risposero: “Sí, por la gracia de Dios”; [1] ciò equivalse per loro ad una sentenza di morte che i miliziani eseguirono senz’altra motivazione. Da parte loro, le monache di Escalona, allontanate dalla loro Comunità, furono espulse dal Comune ad opera dei miliziani locali e inviate alla Direzione Generale della Sicurezza a Madrid, per costringerle ad abbandonare la fede e passare all’apostasia. Per forzare le monache più giovani a tale gesto, le due monache più anziane furono separate dal gruppo e portate in un vicolo cieco, dove furono torturate e infine fucilate.
Tutte le testimonianze che abbiamo ricevuto ci permettono di affermare che queste Monache Concezioniste morirono perché erano discepole di Cristo, perché non volevano rinnegare la propria fede e i propri voti religiosi. Quando all’inizio della guerra, nella zona repubblicana le Comunità si trasferirono presso le abitazioni di parenti o amici, esse si adeguarono senza mai lamentarsi, dando esempio di eroismo. Mai ebbero atteggiamenti di animosità verso coloro che erano la causa delle loro sofferenze, ma rispondevano con carità. Si avviarono al sacrificio glorificando Dio e perdonando i loro carnefici, sull’esempio di Cristo che sulla croce disse: «Padre, perdona loro perché non sanno quello che fanno» (Lc 23, 34).
La testimonianza di queste Beate costituisce un esempio vivo e vicino per tutti. La loro morte eroica è un segno eloquente di come la vitalità della Chiesa non dipende da progetti o umani calcoli, ma scaturisce dalla totale adesione a Cristo e al suo messaggio di salvezza. Di ciò erano ben consapevoli queste nostre monache, che trassero forza non in una smania di personale protagonismo, bensì nell’amore senza riserve verso Gesù Cristo, anche a costo della vita. La loro esistenza è come un messaggio diretto alle persone consacrate e ai fedeli laici di oggi. Ai consacrati, le nuove Beate dicono di rimanere fedeli alla vocazione e all’appartenenza gioiosa alla Chiesa, servendola attraverso il proprio Istituto, in una intensa vita di comunione fraterna, nella perseveranza e nella testimonianza della propria identità religiosa. Ai fedeli laici, ricordano la necessità di ascoltare e aderire docilmente alla Parola di Dio, che tutti siamo chiamati a vivere e ad annunciare in virtù del Battesimo.
«La forza si manifesta pienamente nella debolezza» (2 Cor 12, 9), ha risposto il Signore all’apostolo Paolo. Oggi rendiamo grazie per questa forza che è diventata anche la forza dei martiri in terra di Spagna. La forza della fede, della speranza e dell’amore, che si è mostrata più forte della violenza. È stata vinta la crudeltà dei plotoni di esecuzione e l’intero sistema dell’odio organizzato. Cristo, che s’è fatto presente accanto ai martiri, è venuto a loro con la forza della sua morte e del suo martirio. Nello stesso tempo, è venuto a loro con la forza della sua risurrezione. Il martirio, infatti, è una particolare rivelazione del mistero pasquale, che continua a operare e si offre agli uomini di tutti i tempi come promessa di vita nuova. Così ha scritto il celebre scrittore romano Tertulliano: “Sanguis martyrum - semen christianorum”; il sangue dei martiri è seme dei cristiani.[2]
Non possiamo dubitare della fecondità di questa semente, anche se sembrano crescere, sotto diverse forme, le forze che cercano di sradicare il “semen christianorum”, cioè i valori cristiani, dalle coscienze e dal tessuto delle nostre società. Di fronte agli atteggiamenti di chiusura verso le persone più bisognose, di fronte all’indifferentismo religioso, al relativismo morale, alla prepotenza dei più forti verso i più deboli, di fronte agli attentati all’unità della famiglia e alla sacralità della vita umana, non possiamo dimenticare la bellezza del Vangelo. La parola di Dio mette sempre nuove radici. Su queste radici noi discepoli del Signore dobbiamo e possiamo crescere! Queste 14 nuove Beate, rimaste perseveranti nella fede anche nel momento dell’oblazione suprema, rappresentano un incoraggiamento a proseguire con gioia e speranza nel testimoniare in ogni ambiente l’amore e la misericordia di Dio, che non ci abbandona mai, soprattutto nell’ora del fallimento e della sconfitta.
Ci affidiamo alla loro intercessione, la cui esistenza è diventata per tutta la Chiesa, specialmente per il popolo di Dio pellegrinante in Spagna, un potente faro di luce, un pressante invito a vivere il Vangelo in modo radicale e con semplicità, offrendo una coraggiosa testimonianza della fede, che supera ogni barriera e apre orizzonti di speranza e di fraternità.
Beata María del Carmen Isabel Lacaba Andía e Compagne martiri, pregate per noi!
SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-carmen-lacaba-andia-e-13-compagne.html
Diez de ellas pertenecían a la comunidad del monasterio de San José en Madrid; dos a la comunidad de Escalona, provincia de Toledo, y las otras dos a la de El Pardo, de la ciudad de Madrid.
Mártires de San José:
En 1936, diez religiosas concepcionistas del monasterio de San José, en Madrid, fueron expulsadas y la comunidad se dispersó, y algunas hermanas se refugiaron en un piso de la calle Francisco Silvela N°19, en el centro de Madrid.
El 7 de noviembre de 1936, cuando estas religiosas se encontraban refugiadas en el entresuelo del edificio, un grupo de milicianos entró preguntando por ellas ya que habían sido denunciadas por la portera de un edificio vecino. Las sacaron a todas y las subieron a un camión. Nunca más se supo de ellas.
Al término de la guerra, el 14 de junio de 1946, cambiaron el nombre de la calle Luis Sagasti en el centro de Madrid por el de Calle de las Mártires Concepcionistas, en homenaje a ellas.
Mártires de El Pardo, de la ciudad de Madrid
En 1936 las religiosas fueron expulsadas de su monasterio, después de haber soportado el 21 de julio una noche de angustias. Varios vecinos las acogieron en sus casas. Después, los milicianos las expulsaron del pueblo. Estas dos hermanas se refugiaron en la casa de la madre del capellán del monasterio. Más tarde, les dieron asilo en casa de unos bienhechores, hasta que unos milicianos las descubrieron y se las llevaron junto al matrimonio que las acogió y otro familiar de estos. Lograron obtener la libertad para sus bienhechores.
En la madrugada del 22 de agosto de 1936 fueron llevadas por la carretera de Aragón hasta Vicálvaro, donde fueron insultadas y fusiladas en un descampado. Los cadáveres fueron arrojados a las puertas del cementerio, donde el enterrador los fotografió y enterró en un lugar que marcó secretamente. El 24 de mayo de 1939, los dos cuerpos fueron identificados por la fotografía tomada por el sepulturero, procediendo a su traslado al cementerio del monasterio de El Pardo.
Al cerrarse este monasterio en 2015, el 28 de noviembre del mismo año sus restos se trasladaron al protomonasterio casa madre de Toledo, donde se veneran en la actualidad, junto a los de la fundadora de la Orden de la Inmaculada Concepción, santa Beatriz de Silva.
Estas religiosas de la comunidad de El Pardo fueron:
Mártires de Escalona de la ciudad de Toledo:
En 1936, las monjas de la comunidad de Escalona fueron obligadas a abandonar su monasterio. Las interrogaron y las presionaron para que renegaran de su fe y abandonaran la vida religiosa. Al negarse, las llevaron a la Dirección General de Seguridad en Madrid y después a una cárcel habilitada en un convento de capuchinas.
Según destacan desde la Archidiócesis de Madrid, cuando terminó la contienda toda la comunidad regresó a Escalona, a excepción de dos hermanas que habían sido separadas en octubre de 1936 y que fueron fusiladas.
SOURCE : https://www.facebook.com/118536058282862/posts/1703354909800961/
España: 14 nuevas Beatas mártires Concepcionistas Franciscanas
La mañana de este 22 de junio tuvo lugar en la capital española, en Santa María la Real de la Almudena, la ceremonia de beatificación de catorce religiosas mártires de la Orden de la Inmaculada Concepción. Presidió la solemne celebración, en nombre del Papa Francisco, el Cardenal Angelo Becciu, Prefecto de la Congregación para las Causas de los Santos
María Fernanda Bernasconi – Ciudad del Vaticano
A las 11 de la mañana comenzó en Madrid la solemne ceremonia de beatificación de las catorce religiosas Concepcionistas Franciscanas mártires cuya imagen puede observarse en el tapiz desplegado en el momento de su proclamación en Santa María la Real de la Almudena.
Concelebrantes
Con el Cardenal Angelo Becciu, Prefecto de la Congregación para las Causas de los Santos concelebraron el Cardenal Carlos Osoro, Arzobispo de Madrid; Monseñor José Carballo, Secretario de la Congregación para los Institutos de Vida Consagrada y las Sociedades de Vida Apostólica; el Cardenal Ricardo Blázquez, Arzobispo de Valladolid y Presidente de la Conferencia Episcopal Española; el Cardenal Carlos Amigo, Arzobispo emérito de Sevilla; Monseñor Braulio Rodríguez, Arzobispo de Toledo; Monseñor Juan del Río, Arzobispo castrense; Monseñor Eusebio Hernández, Obispo de Tarazona; Monseñor Juan Antonio Martínez Camino, Obispo auxiliar de Madrid; Benjamín Echeverría, Superior provincial de la Provincia de los Capuchinos de España; Carlos Coca , Vicario provincial de la Provincia de los Menores de España, y Fray Juan Carlos Moya, provincial de la Provincia de los Menores, además de otros presbíteros.
Memoria martirial
El 15 de enero de 2019, el Papa Francisco firmó el decreto de martirio de María del Carmen Lacaba y de otras trece religiosas Concepcionistas Franciscanas. En el año 2002 se abrió la causa que se clausuró en febrero de 2010. Diez de ellas pertenecían a la comunidad madrileña del monasterio de San José; dos a la comunidad de Escalona, Toledo, y las otras dos a la de El Pardo, Madrid.
Las nuevas beatas
Se trata de la Madre María del Carmen Lacaba Andía, nacida en Borja, Zaragoza en 1882; Sor María Petra Pilar de los Dolores, nacida en Pamplona, Navarra, en 1864; Sor María Eustaquia de la Asunción, nacida en Anaya, Segovia, en 1864; Sor María Balbina de San José, nacida en Madrid, en 1886; Sor María Guadalupe de la Ascensión, nacida en Madrid en 1892; Sor María Beatriz de Santa Teresa, nacida en Nava de los Caballeros, León, en 1908; Sor María Clotilde del Pilar Campos Urdiales, nacida en Valdealcón, León, en 1897; Sor María del Santísimo Sacramento, nacida en El Toboso, Toledo, en 1887; Sor María Juana de San Miguel, nacida en Arraiza, Navarra, en 1860; Sor María Basilia de Jesús Díaz Recio, nacida en la aldea burgalesa de Santa Coloma de Rudrón, en 1889; la Madre Inés de San José nacida en Avedillo, Zamora, en 1889; Sor María del Carmen de la Purísima Concepción, nacida en Avedillo, Zamora en 1895; la Madre María de San José Ytoiz, nacida en 1871 y Sor María de la Asunción Pascual Nieto, nacida en Villorobe, Burgos, en 1887.
Homilía del Cardenal Angelo Becciu
Refiriéndose a estas mártires que fueron asesinadas en España en 1936 durante la persecución religiosa que pretendía eliminar a la Iglesia en esta nación, el Prefecto de la Congregación para las Causas de los Santos afirmó que “ellas permanecieron fuertes en la fe: non se asustaron ante los ultrajes, las angustias ni las persecuciones”. Sino que, por el contrario, estuvieron preparadas y dispuestas “a sellar con su vida la Verdad que profesaban con sus labios, asociando el martirio de Jesús a su martirio de fe, de esperanza y de caridad”.
Y al recordar que la beata María del Carmen (en el siglo Isabel Lacaba Andía) y sus trece compañeras eran monjas de la misma familia monástica, pero de tres monasterios diferentes: el Monasterio de Madrid, el Monasterio de El Pardo y Monasterio de Escalona, afirmó que “todas, perseverando en su consagración a Dios, dieron su vida por la fe y como prueba suprema de amor”. Y destacó que sufrieron la persecución y la muerte por su estado de vida religiosa y su total adhesión a Cristo y a la Iglesia”. A la vez que “sus verdugos eran milicianos que, guiados por el odio contra la Iglesia Católica, fueron los protagonistas de una persecución religiosa general y sistemática contra las personas más representativas de la Comunidad Católica”.
De manera que las nuevas Beatas ciertamente tenían bien presente la exhortación del divino Maestro: "Busquen sobre todo el reino de Dios y su justicia" (Mt 6, 33). De ahí que sean “un ejemplo y un aliciente para todos, pero sobre todo para las monjas Concepcionistas, y también para todas las consagradas que dedican totalmente su vida a la oración y a la contemplación”. A la vez que puso de manifiesto que “en esta preciosa misión orante, las religiosas de clausura están llamadas a gustar y ver cuán bueno es el Señor, para testimoniar a todos cuán envolvente es el Amor de Dios”.
“La crueldad de los pelotones de ejecución y todo el sistema de odio organizado fueron superados”
Sanguis martyrum - semen christianorum
"‘La fuerza se manifiesta plenamente en la debilidad’ (2 Cor 12, 9), respondió el Señor al apóstol Pablo”, recordó el Cardenal Becciu. Y “hoy – dijo – damos gracias por esta fuerza que también se ha convertido en la fuerza de los mártires en España. La fuerza de la fe, de la esperanza y del amor, que se ha mostrado más fuerte que la violencia”. Y añadió que “la crueldad de los pelotones de ejecución y todo el sistema de odio organizado fueron superados. Cristo, que se hizo presente junto a los mártires, vino a ellas con la fuerza de su muerte y de su martirio”.
Y recordó lo que escribió el famoso escritor romano Tertuliano: "Sanguis martyrum - semen christianorum"; la sangre de los mártires es la semilla de los cristianos. De manera que – prosiguió diciendo en su homilía – “no podemos dudar de la fecundidad de esta semilla, aunque las fuerzas que tratan de erradicar el ‘semen christianorum’, es decir, los valores cristianos, de las conciencias y del tejido de nuestras sociedades, parezcan crecer de formas diferentes”.
Por esta razón afirmó que frente a las actitudes de cierre hacia las personas más necesitadas, frente a la indiferencia religiosa, frente al relativismo moral, frente a la prepotencia de los más fuertes hacia los más débiles, frente a los ataques contra la unidad de la familia y el carácter sagrado de la vida humana, no podemos olvidar la belleza del Evangelio.
“¡Beata María del Carmen Isabel Lacaba Andía y compañeras mártires, ruega por nosotros!”
A la vez que afirmó que estas catorce nuevas beatas, que perseveraron en la fe incluso en el momento del supremo sacrificio, “animan a continuar con alegría y esperanza dando testimonio en todo ambiente del amor y la misericordia de Dios, que nunca nos abandona, especialmente en la hora del fracaso y la derrota”.
Por último pidió encomendarse a su intercesión, cuya existencia se ha convertido para toda la Iglesia, especialmente para el pueblo de Dios que peregrina en España, en un poderoso faro de luz, en una invitación apremiante a vivir el Evangelio de manera radical y sencilla, ofreciendo un valiente testimonio de fe que supera toda barrera y abre horizontes de esperanza y fraternidad.
¡Beata María del Carmen Isabel Lacaba Andía y compañeras mártires, ruega por nosotros!