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Bienheureuse CHIARA LUCE BADANO, jeune laïque

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Bienheureuse Chiara Luce Badano

Jeune fille italienne (+ 1990)

Chiara Luce Badano béatifiée le 25 septembre 2010 - une jeune fille de 18 ans née à Sassello (région de Savone) en 1971 et morte en 1990 d'un ostéosarcome, au terme d'une vie marquée par une foi lumineuse et par l'adhésion à la spiritualité du mouvement des Focolari.

La cérémonie de béatification, joyeuse et toute en profondeur, a été présidée par le préfet pour les causes des saints, Son Excellence Mgr Angelo Amato, envoyé spécialement par le Pape Benoît XVI. "Une jeune fille au cœur cristallin": c'est ainsi que Mgr Amato définit Chiara Luce dans son homélie. "Une jeune fille moderne, sportive, positive, qui, dans un monde plein de bien-être, mais aussi souvent malade de tristesse et d'absence de bonheur, nous transmet un message d'optimisme et d'espérance", poursuit-il.

"Chers amis, seul l'Amour, avec un A majuscule, apporte le vrai bonheur! C'est ce que montre une jeune fille qui a été proclamée bienheureuse hier ici, à Rome. Je parle de Chiara Badano, une jeune fille italienne née en 1971, qu'une maladie a conduite à la mort à un peu moins de 19 ans, mais qui a été pour tous un rayon de lumière, comme le dit son surnom: «Chiara Luce». Sa paroisse, le diocèse d'Acqui Terme et le Mouvement des Focolari, auquel elle appartenait, sont aujourd'hui en fête, et c'est une fête pour tous les jeunes, qui peuvent trouver en elle un exemple de cohérence chrétienne. Ses dernières paroles, de pleine adhésion à la volonté de Dieu, ont été: «Maman, au revoir. Sois heureuse parce que moi je le suis». Élevons notre louange à Dieu parce que son amour est plus fort que le mal et que la mort; et remercions la Vierge Marie qui conduit les jeunes, même à travers les difficultés, et les souffrances, à aimer toujours plus Jésus et à découvrir la beauté de la vie." (Angelus du 26 septembre 2010 - Benoît XVI)

Présentation de la vie de ChiaraLuce (Vidéo) à partir de Chiara luce sur Vimeo.

Vidéos sur la webTV de la CEF: les parents et la meilleure amie de Chiara Luce, #1 et #2.


Textes (en français) de la béatification - Chiara Luce, un nouveau visage de sainteté



"Life, love, light" présente, par un adroit mélange de chorégraphies, chansons et textes, les principales étapes de la vie de Chiara Badano: l'enfance avec ses parents, ses relations avec ses amis et avec la fondatrice du Mouvement des Focolari, Chiara Lubich, les espoirs, les conquêtes et les faiblesses de cette jeune fille, jusqu'au moment crucial de la maladie. «Pourquoi, Jésus?» se demande-t-elle devant cette immense douleur, puis la réponse: «Si tu le veux, je le veux aussi.»

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12248/Bienheureuse-Chiara-Luce-Badano.html

Chiara Badano, cette ado "comme les autres" devenue bienheureuse

Philip Kosloski - Publié le 07/12/17

Quand on évoque les saints, on ne pense pas forcément à des ados mauvais en maths, sortant tard le soir avec des copains et écoutant les derniers tubes à la mode. Pourtant, Chiara Badano était de ceux-ci.

Née le 29 octobre 1971 dans un petit village italien au sein d’un foyer catholique et aimant, Chiara a la foi très tôt. À l’âge de 4 ans, elle fait déjà preuve d’une grande générosité envers les autres : elle donne ses plus beaux jouets à des enfants défavorisés et est toujours heureuse d’aller rendre visite à des personnes âgées dans la maison de retraite près de chez elle.

À 9 ans, elle découvre le mouvement des Focolari et adhère sur-le-champ à cette spiritualité. Chiara grandit, va au collège puis au lycée : c’est une jeune fille populaire qui a beaucoup d’amis, fait du sport, danse, sort… En apparence, c’est une adolescente ordinaire qui aime s’amuser.

Une joie surnaturelle pour affronter la maladie

Un jour, alors qu’elle a 17 ans, elle ressent une vive douleur à l’épaule lors d’une partie de tennis. Après de nombreuses analyses, on lui diagnostique un cancer aigu des os appelé ostéosarcome. La maladie se développe rapidement et très vite, elle perd l’usage de ses jambes. Ses chances de survie sont très minces.

Au cœur de la souffrance, Chiara est habitée par une joie surnaturelle, et au lieu de vivre sa maladie comme une malédiction, elle l’offre en sacrifice à Dieu. Elle répète inlassablement : « Pour toi Jésus. Si tu le veux, je le veux moi aussi. » Elle refuse la morphine : « Cela me rend moins lucide, or je n’ai plus qu’une chose à faire désormais : offrir ma souffrance à Jésus, car je veux partager sa souffrance sur la croix le plus possible. »

« La mort n’existe pas. Seule la vie existe »

De nombreux amis viennent lui rendre visite à l’hôpital : « Au début, nous allions voir Chiara Luce [son nom chez les Focolari, « lumière » en italien] car nous pensions qu’elle avait besoin qu’on lui remonte le moral. Mais très vite nous avons réalisé qu’en réalité, c’était nous qui avions besoin d’elle. Sa vie était comme un aimant qui nous attirait à elle. » L’un de ses médecins disait : « À travers son sourire, à travers ses yeux pleins de lumière, elle nous montrait que la mort n’existe pas. Seule la vie existe. »

Alors que sa courte vie touche à sa fin, elle dit à sa mère : « Ne pleure pas, car je pars retrouver Jésus. À mon enterrement, je ne veux pas que les gens pleurent, je veux des gens qui chantent de tout leur cœur. » Elle demande également à être enterrée vêtue de blanc, pour symboliser son alliance éternelle avec le Christ.

Chiara Badano quitte ce monde le 7 octobre 1990, peu avant ses 19 ans. Elle part retrouver Jésus après avoir dit ces dernières paroles : « Adieu. Soyez heureux car je le suis. » Son procès en canonisation a été officiellement ouvert en 1999 et elle est déclarée vénérable en 2008. Peu après, Benoît XVI reconnaît un miracle attribué à son intercession ; elle est béatifiée le 25 septembre 2010. Un deuxième miracle est nécessaire pour qu’elle soit canonisée.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2017/12/07/chiara-badano-cette-ado-comme-les-autres-devenue-bienheureuse/

Benedict XVI and Vatican prelates remember example of Blessed Chiara 'Luce' Badano

Vatican City, Sep 26, 2010 / 09:14 pm MT ().-

Chiara “Luce” Badano, a teenage Italian member of the Focolare Movement, was beatified on Saturday. Church leaders and others remembered her in celebrations throughout the weekend for her example of love, Christian coherence and charity. They called her a reminder that “everyone has sufficient grace to become saints.”

Born in 1971, Chiara died in 1990 at nearly 19 years of age. Her biography describes a life lived in total devotion to God and abandonment to His will. Many witnesses have testified to the happiness she transmitted in spite of the pain of the bone cancer which eventually took her life.

Thousands of people gathered at the Marian Sanctuary of Divine Love just outside of Rome for the Mass and Rite of Beatification on Saturday afternoon. The young blessed was remembered by Archbishop Angelo Amato during the celebration as a girl with “a heart crystalline like water from the source.”

Noting specific acts of charity throughout her short life, Archbishop Angelo Amato, head of the Vatican Congregation for the Causes of Saints, cited one witness' testimony that being with her gave a person the "feeling of finding God."

Thanking the Lord for her life of charity and goodness in spite of the difficulties of her disease, the archbishop remembered Chiara as a "modern, sporty, positive girl, (who) transmits to us a message of optimism and hope."

He added that she shows that “the brief season of youth can be lived in holiness” and also that “today there are virtuous young people, who in family, at school, in society do not fritter away their lives.”

The archbishop called her beatification "good news" in the midst of a world "rich with well-being, but often sick with sadness and unhappiness." He concluded that Chiara's story invites all people, young and old, to a "freshness and enthusiasm for the faith" while serving as a reminder that "everyone has sufficient grace to become saints."

After a youth celebration in Chiara's honor at the Vatican's Paul VI Hall which ran late into the evening on Saturday, Cardinal Secretary of State Tarcisio Bertone presided over a thanksgiving Mass at the basilica of St. Paul Outside-the-walls on Sunday morning. Cardinal Bertone spoke of the saintly young woman as a "brilliant" and "credible” example of “authenticity and altruism.”

The cardinal recalled a conversation with the Holy Father last week on the flight back from the U.K., when the Pope told him that "this, our Blessed is a valuable example for young people."

Pope Benedict spoke of this example in his pre-Angelus catechesis on Sunday, which participants in the Mass followed along with from big screens set up at St. Paul's basilica after the morning Eucharistic celebration with Cardinal Bertone.

Speaking of Chiara's way of living as a demonstration of how Love, "with a capital 'L'," gives true happiness, he said that for everyone, she was "a ray of light, as her nickname says: 'Chiara Luce' (Clear Light)."

The Pope noted that the celebration is not only for those from her parish, local diocese and the Focolare Movement. Rather, her beatification was a festival for all young people, who can “find in her an example of Christian coherence."

He recalled the "full adherence to the will of God" in her life down to her last words, addressed to her mother: "Mom, bye. Be happy because I am."

Chiara "Luce" Badano's feast day will be celebrated every year on Oct. 29.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/benedict-xvi-and-vatican-prelates-remember-example-of-blessed-chiara-luce-badano

Blessed Chiara "Luce" Badano

Chiara was born just over forty years ago in Sassello, a small town in the north of Italy. As a young girl she was full of energy and loved dancing, music and sports. And do you know what her favorite sport was? It was tennis! Do you like sports too? And what about school? Would you sometimes prefer to skip it? So did Blessed Chiara.

Because Chiara’s mum and dad also loved Jesus very much, they were also trying to help Chiara do the same already when she was little. One day, her mum asked Chiara whether she wouldn’t like to give away some of her toys to poor children. At first, Chiara didn’t like this one bit! But after thinking about it for a moment she changed her mind immediately. As she started picking out which toys to give away, she chose the nicest ones and said: “I cannot give half-broken toys to kids who don’t have any, I’ll give them the best ones!” What would you have done?

Later, when she was nine years old, she went to a meeting of the young people of the Focolare movement. There she discovered that the key to being close to God is Jesus who suffered on the cross so much that he even felt far from his Father. In that moment, Jesus continued to love his Father and to do what God wanted from him. Chiara realized that she too could do the same! This meant a new beginning for her and she wrote to Chiara Lubich, who started the Focolare movement, to ask her for a new name. Just like popes, who pick a new name when they start their new life as popes, Chiara too wanted to show that her life had started an important new phase.

The name she received was “Chiara Luce,” which means Chiara Light or clear light. A few months later, Blessed Chiara “Luce” felt a pain in her shoulder while playing tennis and it turned out to be a very serious illness. She spent many months in bed and in hospital, needing very painful treatments. Every time she felt pain she offered it to Jesus and said: “For you, Jesus!” with a smile. Next time you are in a difficult or painful situation, try doing the same!

During her stay in the hospital, Blessed Chiara “Luce” became friends with many people, both patients and doctors. Everybody who came to visit her left very happy and encouraged by her, even though they thought they were coming to encourage Chiara “Luce”! One of the patients in the hospital was very sad, so Blessed Chiara “Luce” decided to go for walks with her even though walking caused her great pain.

When it became clear that she was not getting any better, Blessed Chiara “Luce” decided to plan her last moments with her mom as a wedding celebration. She understood that when she dies, she will meet Jesus and that is a reason to celebrate! When Blessed Chiara “Luce” died, she was only 18 years old and she has been an example to thousands of young people ever since.

“It’s for you, Jesus; if you want it, I want it, too.”

Chiara Badano

1971 AD (Sassello, Italy) – 1990 AD (Sassello, Italy)

SOURCE : https://web.archive.org/web/20160303224102/https://dl.dropboxusercontent.com/u/4761105/primo3r_web/saints_pages/chiara_luce_badano.html

Beata Chiara Luce Badano Giovane laica focolarina

29 ottobre

Sassello, Savona, 29 ottobre 1971 – 7 ottobre 1990

Visse a Sassello con il padre Ruggero, camionista, e la madre Maria Teresa, casalinga. Volitiva, tenace, altruista, di lineamenti fini, snella, grandi occhi limpidi, sorriso aperto, ama la neve e il mare, pratica molti sport. Ha un debole per le persone anziane che copre di attenzioni. A nove anni conosce i ‘Focolarini’ di Chiara Lubich ed entra a fare parte dei ‘Gen’. Dai suoi quaderni traspare la gioia e lo stupore nello scoprire la vita. Terminate le medie a Sassello si trasferisce a Savona dove frequenta il liceo classico. A sedici anni, durante una partita a tennis, avverte i primi lancinanti dolori ad una spalla: callo osseo la prima diagnosi, osteosarcoma dopo analisi più approfondite. Inutili interventi alla spina dorsale, chemioterapia, spasmi, paralisi alle gambe. Rifiuta la morfina che le toglierebbe lucidità. Si informa di tutto, non perde mai il suo abituale sorriso. Alcuni medici, non praticanti, si riavvicinano a Dio. La sua cameretta, in ospedale prima e a casa poi, diventa una piccola chiesa, luogo di incontro e di apostolato: "L’importante è fare la volontà di Dio...è stare al suo gioco...Un altro mondo mi attende...Mi sento avvolta in uno splendido disegno che, a poco a poco, mi si svela...Mi piaceva tanto andare in bicicletta e Dio mi ha tolto le gambe, ma mi ha dato le ali..." Chiara Lubich, che la seguirà da vicino, durante tutta la malattia, in un’affettuosa lettera le pone il soprannome di ‘Luce’. Negli ultimi giorni, Chiara non riesce quasi più a parlare, ma vuole prepararsi all’incontro con ‘lo Sposo’ e si sceglie l’abito bianco, molto semplice, con una fascia rosa. Spiega anche alla mamma come dovrà essere pettinata e con quali fiori dovrà essere addobbata la chiesa; suggerisce i canti e le letture della Messa. Vuole che il rito sia una festa. Le ultime sue parole: "Mamma sii felice, perché io lo sono. Ciao!". Muore all’alba del 7 ottobre 1990. Dichiarata “Venerabile” il 3 luglio 2008, è stata beatificata il 25 settembre 2010. La sua memoria liturgica è stata fissata al 29 ottobre, ricorrenza genetliaca, mentre il Martirologio Romano considera dies natalis il 7 ottobre, giorno della nascita al Cielo.

Una breve vita la sua, ma così intensa da lasciare un segno profondo nella memoria di chi l’ha conosciuta e in chi viene a contatto oggi con lei. Parliamo di Chiara Badano, chiamata Chiara Luce per la radiosità del suo volto, dei suoi occhi, della sua luminosissima anima.

Un processo di canonizzazione è in corso per questa giovane dalla vita esemplare che conobbe la forza della fede già a nove anni. Trovava Gesù nei lontani, negli atei e tutta la sua vita è stata una tensione all’amore concreto per tutti. Ogni sua giornata fu una gemma da innalzare a Dio, dando un senso eterno ad ogni gesto.

Dinamica, sportiva, bella, Chiara si sente amata da Dio e lo vuole portare a tutti coloro che incontra sulla sua strada. Animata da profondo rispetto per ognuno, manifesta con schiettezza il proprio pensiero di credente, ma evita di prevaricare sulla libertà e coscienza dell’interlocutore: ben più efficace dei ragionamenti è infatti la sua testimonianza di serenità e di generosa disponibilità.

Chiara nasce a Sassello, in provincia di Savona e diocesi di Acqui, dopo undici anni di attesa dei suoi genitori, Maria Teresa Caviglia e Ruggero Badano. È il 29 ottobre 1971.

Cresce nella vivacità e nell’intelligenza, è simpatica e trainante, è leader, ma non lo lascia apparire, perché mette sempre in risalto gli altri. Poi avviene un incontro importante, è in terza elementare quando conosce il Movimento dei Focolari, fondato da Chiara Lubich. Entra così fra le Gen (Generazione nuova).

Lei non parla di Gesù agli altri, lo porta con la sua vita. Dice infatti: «Io non devo dire di Gesù, ma devo dare Gesù con il mio comportamento» e così si ripensa allo straordinario insegnamento di sant’Ignazio di Antiochia: «È meglio essere cristiani senza dirlo, che proclamarlo senza esserlo».

La gioia di vivere, l’entusiasmo per le piccole cose, la contemplazione del creato,  la  felicità di godere dell’amicizia erano il nutrimento delle sue giornate.

Alla fine della quinta ginnasio Chiara appare pallida, sorride meno, è stanca. Nell’estate, durante una partita di tennis sente un lancinante dolore alla spalla. Medici, ospedali… e la Tac. Chiara ha un cancro maligno: «processo neoplastico di derivazione costale (7ª di sinistra) con invasione dei tessuti molli adiacenti». Affetta dunque da un tumore osseo di quarto grado, il più grave. Ha 17 anni.

Inizia il pellegrinaggio negli ospedali di Torino, una vera e propria via crucis. Deve subire un intervento e prima di entrare nella sala operatoria dice alla mamma: «Se dovessi morire, celebrate una bella messa e di’ ai Gen che cantino forte».

Si sottopone alla chemioterapia e alle sedute di radioterapia, affrontando tutto come identificazione con i dolori di Cristo. Si abbandona e allora la malattia diventa per lei fatto marginale, vivendolo in Gesù. «Sono sempre stato impressionato», ha raccontato a Maria Grazia Magrini il dottor Brach, «dalla forza di accettazione della malattia da parte di Chiara e dei suoi familiari. Lei conosceva la gravità del male che l’aveva colpita e fui io stesso a spiegarle quanto fosse grave la sua situazione, e che quindi avrebbe incontrato crisi di vomito, avrebbe perso i capelli e sarebbe andata incontro ad infezioni, emorragie ed altre conseguenze».

Eppure, accanto a lei, parenti e amici continuano a respirare aria di festa. Chiacchiera volentieri, gioca, scherza. Non c’è odore di malattia, né di prossima morte. La vita continua a fuoriuscire da lei e gli altri si abbeverano a questa straordinaria fonte. Si consuma e si offre per amore di Gesù ai dolori della Chiesa, al Movimento dei Focolari e ai giovani.

È molto dimagrita, fatica a respirare e ha forti contrazioni agli arti inferiori. Avrebbe bisogno di morfina, ma non la vuole perché le toglierebbe la lucidità, la consapevolezza.

Nessun risultato, nessun miglioramento. La malattia avanza nell’impotenza sanitaria. Tutti depongono le armi, non c’è più nulla da fare. La giovane scrive a Chiara Lubich, informandola della decisione di interrompere la chemioterapia: «Solo Dio può. Interrompendo le cure, i dolori alla schiena dovuti ai due interventi e all’immobilità a letto sono aumentati e non riesco quasi più a girarmi sui fianchi. Stasera ho il cuore colmo di gioia… Mi sento così piccola e la strada da compiere è così ardua, spesso mi sento sopraffatta dal dolore. Ma è lo Sposo che viene a trovarmi». La fondatrice dei Focolarini nel risponderle le assegna un nuovo nome: «Chiara Luce», è da qui che tutti prendono a chiamarla così.

Chiara predispone tutto per il suo prossimo funerale, che chiama la sua messa, le sue nozze con Gesù. Dovrà essere lavata con l’acqua, segno di purificazione e pettinata in modo molto giovanile e chiede alla mamma di non piangere perché «quando in cielo arriva una ragazza di diciotto anni, si fa festa!».  Il suo vestito da sposa lo vuole bianco, lungo, semplice, con una fascia rosa in vita. La sua amica del cuore, Chicca, lo prova di fronte a lei: le piace molto, è semplice come lo desiderava.

Chiara Luce muore alle 4,10 del 7 ottobre 1990, festa della beata Vergine Maria del Rosario. Ma la luce del suo incantevole sguardo non si spegnerà perché i suoi occhi saranno donati a due ragazzi. Dichiarata venerabile il 3 luglio 2008, è stata proclamata beata il 25 settembre 2010.

Autore: Cristina Siccardi

 


 

LA VITA

A Sassello, un paesino dell’entroterra ligure in provincia di Savona appartenente alla diocesi di Acqui (Piemonte), il 29 ottobre 1971 nasce Chiara, dopo undici anni di attesa. I genitori, Maria Teresa e Fausto Ruggero Badano esultano e ringraziano la Madonna, in particolare la Vergine delle Rocche, a cui il papà aveva chiesto la grazia di un figlio.

La piccola mostra subito un temperamento generoso, gioioso e vivace, ma anche un carattere franco e determinato. La mamma la educa attraverso le parabole del Vangelo ad amare Gesù, ad ascoltare la Sua vocina e a compiere tanti atti di amore. Chiara prega volentieri a casa e a scuola!

Chiara è aperta alla grazia; sempre pronta ad aiutare i più deboli, si corregge docilmente e si impegna a essere buona. Vorrebbe che tutti i bimbi del mondo siano felici come lei; in modo speciale ama i bambini dell’Africa e, a soli quattro anni dopo che viene a conoscenza della loro estrema povertà, afferma: «D’ora in poi penseremo noi a loro!». A questo proposito, a cui mantiene fede, seguirà molto presto la decisione di divenire medico per poterli andare a curare.

Dai quaderni delle prime classi elementari traspare tutto il suo amore per la vita: è una bambina davvero felice. Nel giorno della prima Comunione, da lei tanto atteso, riceve in dono il libro dei Vangeli. Sarà per lei il «libro preferito». Pochi anni dopo scriverà: «Non voglio e non posso rimanere analfabeta di un così straordinario messaggio».

Chiara cresce e mostra un grande amore per la natura. Portata per lo sport, lo praticherà in vari modi: corsa, sci, nuoto, bicicletta, pattini a rotelle, tennis…, ma in special modo preferirà la neve e il mare. È socievole, ma riuscirà –sebbene molto vivace- a divenire “tutta ascolto”, mettendo “l’altro” sempre al primo posto. Fisicamente bella, sarà da tutti ammirata. Intelligente e ricca di doti dimostra una precoce maturità. Molto sensibile e servizievole verso “gli ultimi”, li copre di attenzioni, rinunciando anche a momenti di svago, che ricupererà con spontaneità. In seguito ripeterà: «Io devo amare tutti, sempre e per prima», vedendo in loro il volto di Gesù.

Piena di sogni e di entusiasmi a nove anni scopre il Movimento dei Focolari, fondato da Chiara Lubich con cui intesse una filiale corrispondenza. Ne fa suo l’ideale sino a coinvolgere i genitori nel medesimo cammino. Bambina, poi adolescente e giovane come tante altre, si mostra totalmente disponibile al disegno di Dio su di lei e mai vi si ribellerà. Tre realtà si rivelano determinanti nella sua formazione e nel cammino verso la santità: la famiglia, la Chiesa locale –in particolar modo il suo Vescovo- e il Movimento, a cui apparterrà come Gen (Generazione Nuova). L’Amore è al primo posto nella sua vita, in special modo l’Eucaristia, che anela a ricevere ogni giorno. E, pur sognando di formarsi una famiglia, sente Gesù come “Sposo”; sarà sempre di più il suo “tutto”, fino a farla ripetere –anche nei dolori più atroci-: «Se lo vuoi tu, Gesù, lo voglio anch’io!».

Terminate le elementari e le medie, Chiara sceglie il liceo classico. L’aspirazione a divenire medico per recarsi in Africa non è sfumata. Ma il dolore inizia a entrare nella sua vita: non compresa e accettata da un’insegnante, viene respinta. A nulla vale la difesa dei compagni: deve ripetere l’anno. Dopo un primo momento di sconforto, sul suo volto riappare il sorriso. Decisa affermerà: «Amerò i nuovi compagni come ho amato quelli di prima!» e offre la sua prima grande sofferenza a Gesù. Chiara vive in pieno la propria adolescenza: nel vestirsi ama il bello, l’armonia dei colori, l’ordine, ma non la ricercatezza. Alla mamma che la invita a vestire abiti un po’ più eleganti replica: «Io vado a scuola pulita e ordinata: ciò che conta è essere belli dentro!» e si trova a disagio se le dicono che è proprio bella. Ma tutto questo la porta più volte a esclamare: «Quant’è duro andare controcorrente!». Non si atteggia a maestra, non fa “prediche”: «Non devo dire di Gesù a parole: devo darlo col mio comportamento»; vive il Vangelo sino in fondo e rimane semplice e spontanea: è davvero un raggio di luce che riscalda i cuori.

Percorre, senza saperlo, la “Piccola Via” di Santa Teresa di Gesù Bambino. Nel gennaio 1986 in una riunione, afferma: «Ho capito l’importanza di “tagliare”, per essere e fare solo la volontà di Dio. E ancora, quello che diceva S. Teresina: che, prima di morire a colpo di spada, bisogna morire a colpi di spillo. Mi accorgo che le piccole cose sono quelle che non faccio bene, oppure i piccoli dolori…,, quelle che mi lascio sfuggire. Così voglio andare avanti amando tutti i colpi di spillo». E, al termine, questo proposito: «Voglio amare chi mi sta antipatico!».

Chiara ha una grande devozione per lo Spirito Santo e si dispone coscienziosamente a riceverlo nel sacramento della Cresima che mons. Livio Maritano, Vescovo di Acqui, le amministra il 30 settembre 1984. Si era preparata con impegno e Lo invocherà spesso chiedendo Luce, quella luce d’Amore che l’aiuterà ad esserne una piccola, ma viva, scia luminosa.

Ora Chiara è bene inserita nella nuova classe. È compresa e positivamente valutata. Tutto prosegue nella normalità finché, nel corso di una partita di tennis, un lancinante dolore alla spalla sinistra la costringe a lasciar cadere a terra la racchetta. Dopo una lastra e un’errata diagnosi, si provvede al ricovero. La TAC evidenzia un osteosarcoma. È il 2 febbraio 1989: nella Chiesa si ricorda la presentazione di Gesù al tempio. Chiara ha diciassette anni.

Inizia così la sua “via crucis”: viaggi, esami clinici, ricoveri, interventi e cure pesanti; da Pietra Ligure a Torino. Quando Chiara comprende la gravità del caso e le poche speranze non parla; rientrata a casa dall’ospedale chiede alla mamma di non porle domande. Non piange, non si ribella né si dispera. Si chiude in un assorto silenzio di 25 interminabili minuti. È il suo “orto del Getsemani”: mezz’ora di lotta interiore, di buio, di passione…, per poi mai più tirarsi indietro. Ha vinto la grazia: «Ora puoi parlare, mamma», e sul volto torna il sorriso luminoso di sempre. Ha detto sì a Gesù. Quel «sempre sì», che aveva scritto da bambina su una piccola rubrica alla lettera esse, lo ripeterà sino alla fine. Alla mamma, per rasserenarla, non mostra alcuna preoccupazione: «Vedrai, ce la farò: sono giovane!». Il tempo scorre implacabile e il male galoppa trasferendosi al midollo spinale. Chiara si informa di tutto, parla con i medici e con gli infermieri.

La paralisi la blocca, ma arriverà ad affermare: «Se adesso mi chiedessero se voglio camminare, direi di no, perché così sono più vicina a Gesù». Non perde la pace; rimane serena e forte; non ha paura. Il segreto? «Dio mi ama immensamente». Incrollabile la sua fiducia in Dio, nel suo «Papà buono». Vuole compiere sempre, e per amore, la Sua volontà: vuole «stare al gioco di Dio».

Vive momenti di totale contatto col Signore: «… Voi non potete neppure immaginare qual è adesso il mio rapporto con Gesù. Avverto che Dio mi chiede qualcosa di più, di più grande…Mi sento avvolta in uno splendido disegno che a poco a poco mi si svela», e si trova a un’altezza da cui non vorrebbe mai scendere: «… lassù, dove tutto è silenzio e contemplazione»… Rifiuta la morfina perché le toglie lucidità: «Io non ho più niente e posso offrire solo il dolore a Gesù»; e aggiunge: «ma ho ancora il cuore e posso sempre amare». Ormai è tutta dono. Sempre in offerta: per la Diocesi, per il Movimento, per la gioventù, per le Missioni…; sorregge con la sua preghiera e trascina nell’Amore chiunque le passa accanto. Profondamente umile e dimentica di sé, è disponibile ad accogliere e ascoltare quanti l’avvicinano, in particolare i giovani a cui lascerà un ultimo messaggio: «I giovani sono il futuro. Io non posso più correre, ma vorrei passar loro la fiaccola come alle Olimpiadi… I giovani hanno una vita sola e vale la pena di spenderla bene».

Non chiede il miracolo della guarigione e si rivolge alla Vergine SS. scrivendole un biglietto: «Mamma Celeste, tu lo sai quanto io desideri guarire, ma se non rientra nella volontà di Dio, ti chiedo la forza per non mollare mai. Umilmente, tua Chiara». Come un bambino si abbandona all’amore di Colui che è l’Amore: «Mi sento così piccola e la strada da percorrere è così ardua… Ma è lo Sposo che viene a trovarmi!». Si fida totalmente di Dio e invita la mamma a fare altrettanto: «Non ti preoccupare: quando io non ci sarò più, tu fìdati di Dio e vai avanti, poi hai fatto tutto!». Fiducia incrollabile.

I dolori l’attanagliano, ma lei non piange: trasforma il dolore in amore, ed allora volge lo sguardo al suo “Gesù Abbandonato”: un’immagine di Gesù incoronato di spine, posta sul comodino accanto al letto. Alla mamma che le chiede se soffre molto risponde con semplicità: «Gesù mi smacchia con la varechina anche i puntini neri, e la varechina brucia. Così, quando arriverò in Paradiso, sarò bianca come la neve». Nelle notti insonni canta e, dopo una di queste -forse la più tragica- affermerà: «Soffrivo molto fisicamente, ma la mia anima cantava», confermando la pace del suo cuore. Negli ultimi giorni riceve da Chiara Lubich il nome di Luce: “Perché nei tuoi occhi vedo la luce dell’Ideale vissuto sino in fondo: la luce dello Spirito Santo”. In Chiara ormai non c’è che un grande desiderio: andare in Paradiso, dove sarà «tanto, tanto felice»; e si prepara alle «nozze». Chiede di essere rivestita con un abito da sposa: bianco, lungo e semplice. Predispone la liturgia della “sua” Messa: sceglie le letture e i canti… Nessuno dovrà piangere, ma cantare forte e fare festa, perché «Chiara incontra Gesù»; gioire con lei e ripetere: «Ora Chiara Luce vede Gesù!». Poco tempo prima aveva affermato con certezza: «Quando una giovane di diciassette-diciotto anni va in Cielo, in Cielo si fa festa». Le offerte della Messa dovranno essere destinate ai bambini poveri dell’Africa, come aveva già fatto con il denaro ricevuto in regalo per i 18 anni. Questa la motivazione: «Io ho Tutto!»… Come avrebbe potuto fare diversamente, se non pensare sino alla fine a chi non ha nulla?

Alle 4,10 di domenica 7 ottobre 1990, giorno della Resurrezione del Signore e festa della Vergine del Santo Rosario, Chiara raggiunge il tanto amato «Sposo». È il suo dies natalis. Nel Cantico dei Cantici (2, 13-14) si legge: “Alzati, amica mia, mia bella, e vieni! O mia colomba, che stai nelle fenditure della roccia, nei nascondigli dei dirupi, mostrami il tuo viso, fammi sentire la tua voce, perché la tua voce è soave, il tuo viso è leggiadro”.

Poco prima aveva sussurrato l’ultimo saluto alla mamma con una raccomandazione: «Ciao, sii felice, perché io lo sono!». Al funerale, celebrato due giorni dopo dal “suo” Vescovo, partecipano centinaia e centinaia di persone, soprattutto giovani. Pur tra le lacrime, l’atmosfera è di gioia; i canti che si elevano a Dio esprimono la certezza che ora lei è nella vera Luce! Volando in Cielo, ha voluto lasciare ancora un dono: le cornee di quei meravigliosi occhi che, col suo consenso, sono state trapiantate in due giovani, ridando loro la vista. Oggi essi, anche se sconosciuti, sono la “reliquia vivente” della beata Chiara!

LA CAUSA DI POSTULAZIONE

L’11 giugno 1999, festa del Sacro Cuore di Gesù - esattamente cento anni dopo il giorno in cui Papa Leone XIII aveva consacrato il mondo al Sacro Cuore - mons. Maritano inizia ufficialmente l’Inchiesta per la Canonizzazione di Chiara, secondo le norme della Santa Sede per le Cause dei Santi, presso il vescovado di Acqui Terme.

Il Presule affermerà: “Mi è parso che la sua testimonianza fosse significativa in particolare per i giovani. C’è bisogno di santità anche oggi. C’è bisogno di aiutare i giovani a trovare un orientamento e  uno scopo; a superare insicurezze e solitudine; i loro enigmi di fronte agli insuccessi, al dolore, alla morte; a tutte le loro inquietudini. È sorprendente questa testimonianza di fede, di fortezza da parte di una giovane di oggi: colpisce, determina molte persone a cambiare vita, ne abbiamo testimonianza quotidiana”. La Chiesa di Acqui non poteva non prestare ascolto alla corale ammirazione e gratitudine a Dio da parte di tutti coloro che avevano conosciuto Chiara Badano. Si istituisce, quindi, un Tribunale in cui vengono ascoltati 72 testimoni. Il 21 agosto 2000 il Processo diocesano si conclude.  La fase romana ha avuto inizio in Vaticano il 7 ottobre 2000 presso la Congregazione delle Cause dei Santi, competente per valutare l’esemplarità della serva di Dio in ordine al decreto dell’eroicità delle sue virtù
Il 21 febbraio 2004, dopo aver raccolto e trascritto il materiale inerente a una presunta guarigione miracolosa avvenuta a Trieste nel 2001, si richiede al Vescovo del luogo di iniziare il Processo diocesano super miro. Processo che viene istituito il 25 marzo e concluso il 29 settembre 2004.

“Guarigione del giovane Andrea Bartole da “Grave stato di shock settico sepsi meningococcica, sindrome di ARDS complicata da broncopolmonite basale destra, sindrome DIC, insufficienza renale acuta, manifestazioni cutanee petecchiali ed emorragiche con tendenza a confluire ematomi generalizzati e sofferenza ipossiemica generalizzata, sofferenza del sistema nervoso centrale diffusa”. Il 3 luglio 2008 il Santo Padre autorizza il Card. José Saraiva Martins –Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi- a promulgare con Decreto la Venerabilità della Serva di Dio Chiara Badano. Da quel momento è Venerabile. Il 15 gennaio 2009 i medici convocati dalla Congregazione delle Cause dei Santi, hanno confrontato le rispettive valutazioni sul caso della guarigione attribuita all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Chiara Badano, avvenuta nel 2001 a Trieste.  Unanimemente giungono alla conclusione della inspiegabilità di tale fatto per mezzo delle sole forze della natura. Si tratta di una guarigione “rapida, totale e duratura” dell’ adolescente Andrea Bartole.

Il 19 dicembre 2009 Papa Benedetto XVI firma il Decreto di approvazione del miracolo attribuito all’intercessione della Venerabile Chiara Badano. Atto a cui farà seguito il rito della Beatificazione.

Sabato 25 settembre 2010, alle ore 16, ha luogo il solenne rito di Beatificazione nel santuario della Madonna del Divino Amore (Roma – Castel di Leva), presieduto da S. Em. il Cardinale Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi. Nel corso della celebrazione viene annunciata la data per la festa liturgica della Beata: il 29 ottobre.

Ora, per giungere alla Canonizzazione, si attende da Dio il dono di un nuovo “miracolo”, ottenuto per intercessione della Beata Chiara. Preghiamo, chiediamolo con umile fiducia e notifichiamolo alla Postulazione: sarà un rendere lode a Dio che opera meraviglie attraverso i “piccoli”!

Autore: Mariagrzi Magrini, Vicepostulatrice

 


 

DALLE LETTERE DELLA BEATA CHIARA BADANO (Positio, B. D., pp. 130. 162. 289. 427. 358)

Vivere ogni attimo nella pienezza di Dio. Ho 12 anni. Ho conosciuto l’Ideale e subito ne sono stata molto attratta. La realtà, per me più importante durante questo congresso, è stato il riscoprire Gesù Abbandonato. Prima lo vivevo piuttosto superficialmente e lo accettavo per poi aspettarmi la gioia. Ho capito che stavo sbagliando tutto. Non dovevo strumentalizzarlo, ma amare Lui e basta. Ho scoperto che Gesù Abbandonato è la chiave dell’unità con Dio e voglio sceglierlo come primo Sposo e prepararmi per quando viene. Preferirlo! Ho capito che posso trovarlo nei lontani, negli atei, e che devo amarli in modo specialissimo, senza interesse! Ho riscoperto il Vangelo sotto una nuova luce. Ho capito che non ero una cristiana autentica perché non lo vivevo sino in fondo. Ora voglio fare di questo magnifico libro il mio unico scopo della vita. Non voglio e non posso rimanere analfabeta di un così straordinario messaggio. Come per me è facile imparare l’alfabeto così deve esserlo anche vivere il Vangelo. Ho riscoperto questa frase che dice: “Date e vi sarà dato”: devo imparare ad avere più fiducia in Gesù, a credere al suo immenso amore. In questo periodo le occasioni per abbracciare il mio Sposo non sono certo mancate, infatti da circa una settimana ho la febbre molto alta e ciò, essendo già debole, mi debilita molto, ma sono totalmente occasioni d’amore che ho per essere ancora più radicata in Dio. Offro il mio nulla affinché lo Spirito Santo elargisca sui giovani i suoi doni di amore, di luce e di pace, affinché tutti comprendano qual dono gratuito e immenso sia la vita e quanto sia importante viverla ogni attimo nella pienezza di Dio. Mi sento così piccola e la strada da compiere è così ardua, spesso mi sento sopraffatta dal dolore! Ma è lo Sposo che viene a trovarmi. Sì, io ripeto: “Se lo vuoi tu, Gesù, lo voglio anch’io”. Qui tutti chiedono il miracolo, ma io non riesco a chiederlo. Forse questa mia difficoltà nel domandarglielo sta nel fatto che sento che non rientra nella Sua volontà. Offro tutto, i miei fallimenti, i dolori e le gioie a Lui, ricominciando ogni qualvolta la Croce fa sentire tutto il suo peso. L’importante è fare la volontà di Dio. Io magari avevo dei piani su di me, ma Dio ha pensato a questo. La malattia mi è arrivata al momento giusto… Voi però non potete neppure immaginare qual è adesso il mio rapporto con Gesù… Avverto che Dio mi chiede qualcosa di più, di più grande. Forse potrei restare su questo letto per anni…, non lo so. A me interessa solo la volontà di Dio, fare bene quella, nell’attimo presente: stare al gioco di Dio. Sono uscita dalla vostra vita in un attimo. Oh, come avrei voluto fermare quel treno in corsa che mi allontanava sempre di più! Ma ancora non capivo. Ero troppo assorbita da cose insignificanti, futili e passeggere. Un altro mondo mi attendeva, e non mi restava cha abbandonarmi. Ma ora mi sento avvolta in uno splendido disegno che a poco a poco mi si svela.

PREGHIERA

Padre di immensa bontà,
che per i meriti del tuo Figlio e il dono dello Spirito
hai reso ardente di amore la beata Chiara Badano,
trasforma profondamente il nostro animo
affinché anche noi, sul suo esempio,
riusciamo a compiere sempre
con serena fiducia la tua santa volontà.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con te, nell’unità dello Spirito Santo
per tutti i secoli dei secoli. Amen.

Fonte:

www.chiaralucebadano.it

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91545


Voir aussi :http://www.chiarabadano.org/vita/


https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-10/histoire-de-saintete-bienheureuse-chiara-luce-badano.html


https://web.archive.org/web/20120130212108/http://focolare.org/En/sif/2000/20000323e_b.html



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