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Bienheureux CHARLES d'AUTRICHE, empereur (21 Octobre)

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L'archiduc Charles et l'archiduchesse Zita, le jour de leur mariage, le21 octobre 1911


Bienheureux Charles d'Autriche

Empereur ( 1922)

Petit neveu de l'empereur François-Joseph, il lui succède en 1916. Il se distingue par son action sociale et tente tout pour faire cesser la guerre. Exilé en 1918 dans l'île de Madère, il y meurt dans la pauvreté.
Béatifié par Jean-Paul II le 3 octobre 2004.

Charles d'Autriche (1887-1922) - Biographie sur le site du Vatican.

"Sa principale préoccupation était de suivre la vocation du chrétien à la sainteté également dans son action politique." - Homélie du pape Jean-Paul II.

le Pape s'est adressé le 14 octobre 2017 aux membres de la Ligue de prière du bienheureux empereur Charles pour la paix entre les peuples: chercher et observer la volonté de Dieu, s'engager en faveur de la paix et de la justice, expier l'injustice de l'histoire, 'motif récurrent dans la vie du bienheureux Charles en tant qu'homme d'État, mari et père de famille et comme fils de l'Église... Confiant en la volonté de Dieu, il a accepté la souffrance et a offert sa propre vie en sacrifice pour la paix, toujours soutenu par l'amour et par la foi de son épouse, la servante de Dieu Zita'.


"...La mémoire liturgique du Bienheureux Charles est fêtée le 21 octobre, soit la date de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon Parme. Ce n'est pas un usage courant dans l'Église qui fête généralement un bienheureux le jour de sa mort ou de sa naissance au ciel*. Cette date montre l'attachement de saint Jean-Paul II à la sanctification des époux dans le mariage..." (source: La spiritualité du Bienheureux Charles d'Autriche - paroisse Sainte Elisabeth - Paris, le 20 octobre 2012)
*c'est à dire le 1er avril pour le bienheureux Charles.

Sur son lit de mort, il répéta la devise de toute sa vie: "Je m'engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite".

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10210/Bienheureux-Charles-d-Autriche.html

CHARLES D'AUTRICHE (1887-1922)

Charles d'Autriche, fils de l'archiduc Otto et de la princesse Marie-Joséphine de Saxe, fille du dernier roi de Saxe, naquit le 17 août 1887 au château de Persenburg, en Autriche inférieure. L'Empereur François Joseph I était son grand-oncle. Charles reçut une éducation catholique approfondie et, dès son enfance, il fut accompagné dans la prière par un groupe de personnes, ainsi que par une religieuse stigmatisée qui lui avait prédit de grandes souffrances. C'est de là qu'est née, après la mort de Charles, la "Ligue de prière de l'Empereur Charles pour la paix des peuples", qui, en 1963, devint une communauté de prière reconnue par l'Eglise.

Très tôt, grandit chez Charles un grand amour pour l'Eucharistie et pour le Coeur de Jésus. Il prit toutes les décisions importantes de sa vie en priant.

Le 21 octobre 1911, il épousa la Princesse Zita de Bourbon-Parme. Ce furent dix années d'une vie conjugale heureuse, couronnées par la naissance de 8 enfants.

Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône, est victime d'un attentat. Charles devint alors l'héritier du trône de l'Empire austro-hongrois. En pleine Première Guerre mondiale, avec la mort de l'empereur François-Joseph le 21 novembre 1916, Charles devint empereur d'Autriche. Le 30 décembre, il fut couronné roi apostolique de Hongrie. Cette charge est perçue par Charles comme une voie pour suivre le Christ:  dans l'amour pour les peuples qui lui sont confiés, dans sa bienveillance à leur égard, dans le don de sa vie pour eux. Pendant cette guerre terrible, Charles plaça le devoir le plus sacré d'un roi - l'engagement pour la paix - au centre de ses préoccupations. De tous les responsables politiques, il fut le seul à soutenir les efforts de Benoît XV en faveur de la paix. Il travailla également à l'élaboration d'une vaste législation sociale inspirée de l'enseignement social chrétien. Son attitude permit, à la fin du conflit, la transition vers un nouvel ordre sans guerre civile. Il fut cependant banni de sa patrie. Pour répondre au désir du Pape, qui craignait l'établissement du pouvoir communiste en Europe centrale, il tenta de rétablir son autorité en Hongrie. Mais deux tentatives échouèrent car il voulait éviter le déclenchement d'une guerre civile.

Charles fut envoyé en exil sur l'Ile de Madère. Considérant sa charge comme un mandat de Dieu, il n'abdiqua pas.

Réduit à la misère, il vécut avec sa famille dans un logement insalubre. Il tomba gravement malade, acceptant la maladie comme un sacrifice pour la paix et l'unité de ses peuples.

Charles endura ses souffrances sans se plaindre et pardonna à tous ceux qui lui avaient fait du mal. Il mourut le 1 avril 1922, le regard tourné vers le Saint-Sacrement. Sur son lit de mort, il répéta la devise de toute sa vie:  "Je m'engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite".

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_charles-austria_fr.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DE CINQUE SERVITEURS DE DIEU

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

  Dimanche 3 octobre 2004

 

1. "Verbum Domini manet in aeternum - La Parole du Seigneur demeure pour l'éternité". L'exclamation du Chant à l'Evangile nous ramène aux fondements mêmes de la foi. Face au temps qui passe et aux bouleversements permanents de l'histoire, la révélation que Dieu nous a offerte dans le Christ demeure immuable et ouvre sur notre chemin terrestre un horizon d'éternité.

C'est l'expérience particulière qu'ont vécue les cinq nouveaux bienheureux:  Pierre VigneJoseph-Marie CassantAnna Katharina EmmerickMaria Ludovica De AngelisCharles d'Autriche. Ils se sont laissés guider par la Parole de Dieu comme par un phare lumineux et sûr, qui n'a jamais cessé d'illuminer leur chemin.

2. Contemplant le Christ présent dans l'Eucharistie et la Passion salvifique, le Père Pierre Vigne fut conduit à être un véritable disciple et un missionnaire fidèle à l'Eglise. Que son exemple donne aux fidèles le désir de puiser dans l'amour de l'Eucharistie et dans l'adoration du Saint-Sacrement l'audace pour la mission! Demandons-lui de toucher le coeur de jeunes, pour qu'ils acceptent, s'ils sont appelés par Dieu, de se consacrer totalement à Lui dans le sacerdoce ou la vie religieuse. Que l'Eglise en France trouve dans le Père Vigne un modèle, pour que se lèvent de nouveaux semeurs de l'Evangile.

3. Le Frère Joseph-Marie a toujours mis sa confiance en Dieu, dans la contemplation du mystère de la Passion et dans l'union avec le Christ présent dans l'Eucharistie. Il s'imprégnait ainsi de l'amour de Dieu, s'abandonnant à Lui, "le seul bonheur de la terre", et se détachant des biens du monde dans le silence de la Trappe. Au milieu des épreuves, les yeux fixés sur le Christ, il offrait ses souffrances pour le Seigneur et pour l'Eglise. Puissent nos contemporains, notamment les contemplatifs et les malades, découvrir à son exemple le mystère de la prière, qui élève le monde à Dieu et qui donne la force dans les épreuves!

4. "Car ce n'est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un Esprit de force, d'amour et de maîtrise de soi" (2 Tm 1, 7). Ces paroles de saint Paul nous invitent à collaborer en vue de l'édification du Royaume de Dieu, dans la perspective de la foi. Elles s'appliquent bien à la vie de la Bienheureuse Ludovica De Angelis, dont l'existence fut entièrement consacrée à la gloire de Dieu et au service de ses semblables.

De sa figure se détachent son coeur de mère, ses qualités de guide et le courage qui est le propre des saints. Elle éprouva à l'égard des enfants malades un amour concret et généreux, en faisant face à des sacrifices pour les réconforter; pour ses collaborateurs à l'Hôpital de La Plata, elle fut un modèle de joie et de responsabilité, en créant une atmosphère familiale; pour ses consoeurs, elle fut un authentique exemple en tant que Fille de Notre-Dame de la Miséricorde. En toute chose, elle fut soutenue par la prière, en faisant de sa vie un dialogue permanent avec le Seigneur.

5. La Bienheureuse Anna Katharina Emmerick, a crié "la passion douloureuse de Notre Seigneur Jésus Christ" et elle l'a vécue dans son corps. C'est l'oeuvre de la Providence divine si cette fille de pauvres paysans, qui avec tenacité rechercha la proximité avec Dieu, est devenue la célèbre "Mystique du Land de Münster". Sa pauvreté matérielle contraste avec une riche vie intérieure. Outre sa patience pour supporter la faiblesse physique, nous sommes également impressionnés par la force de caractère de la nouvelle bienheureuse et sa fermeté dans la foi.

Elle tirait cette force de la Très Sainte Eucharistie. Son exemple a ouvert le coeur de pauvres et de riches, de personnes simples ou éduquées à la consécration pleine d'amour pour Jésus Christ. Aujourd'hui encore, elle transmet à tous le message salvifique:  A travers les blessures du Christ, nous sommes sauvés (cf. 1 P 2, 24).

6. Le devoir décisif du chrétien consiste à chercher en toute chose la volonté de Dieu, à la reconnaître et à la suivre. L'homme d'Etat et le chrétien Charles d'Autriche se fixa quotidiennement ce défi. Il était un ami de la paix. A ses yeux, la guerre apparaissait comme "une chose horrible". Arrivé au pouvoir dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, il tenta de promouvoir l'initiative de paix de mon prédécesseur Benoît XV.

Dès le début, l'Empereur Charles conçut sa charge comme un service saint à ses sujets. Sa principale préoccupation était de suivre la vocation du chrétien à la sainteté également dans son action politique. C'est pour cette raison que l'assistance sociale avait une telle importance à ses yeux. Qu'il soit un exemple pour nous tous, en particulier pour ceux qui ont aujourd'hui une responsabilité politique en Europe!

7. Avec l'Eglise tout entière, louons et rendons grâce au Seigneur pour les merveilles qu'il a accomplies chez ces serviteurs bons et fidèles de l'Evangile. Que la Très Sainte Vierge Marie, que nous évoquons en ce mois d'octobre de façon particulière à travers la prière du Rosaire, nous aide à devenir à notre tour de généreux et courageux apôtres de l'Evangile. Amen!

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20041003_beatifications.html

BEATIFICATION OF FIVE SERVANTS OF GOD

HOMILY OF JOHN PAUL II

  Sunday, 3 October 2004

 

1. "Verbum Domini manet in aeternum - The Word of the Lord will endure for ever". The Gospel acclamation takes us back to the very roots of the faith. As we face the passing of time and the continuous upheavals of history, the revelation that God offered us in Christ endures for ever and opens horizons of eternity to us on our earthly journey.

This is the unique experience of the five new Blesseds: Peter VigneJoseph-Marie CassantAnne Catherine EmmerickMaria Ludovica De Angelis and Charles of Austria. They let the Word of God guide them as a bright and safe beacon that never ceased to enlighten them on their way.

2. Contemplating Christ present in the Eucharist and the saving Passion, Fr Peter Vigne was led to be a true disciple and a faithful missionary of the Church. May his example give the faithful the desire to draw daring for the mission from the love of the Eucharist and from the adoration of the Blessed Sacrament! Let us ask him to move the hearts of the young so that, if God calls them, they are ready to dedicate themselves to him without reserve in the priesthood or in the Religious life. May the Church in France find in Fr Vigne an example to raise up new sowers of the Gospel!

3. Fr Joseph-Marie always put his trust in God, in contemplation of the mystery of the Passion and in communion with Christ present in the Eucharist.

Thus, he was imbued with love for God and abandoned himself to him, "the only true happiness on earth", detaching himself from worldly goods in the silence of the Trappist monastery. In the midst of trials, his eyes fixed on Christ, he offered up his sufferings for the Lord and for the Church.

May our contemporaries, especially contemplatives and the sick, discover following his example the mystery of prayer, which raises the world to God and gives strength in trial!

4. "God did not give us a spirit of timidity but a spirit of power and love and self-control" (II Tm 1: 7). St Paul's words invite us to collaborate in building the Kingdom of God in the perspective of faith. They can be aptly applied to the life of Bl. Ludovica De Angelis, whose existence was totally dedicated to the glory of God and the service of her peers.

She was a person with an outstanding mother's heart, leadership qualities and the daring typical of saints. She also showed concrete and generous love to sick children, making sacrifices to bring them relief; with her co-workers in La Plata Hospital, she was a model of cheerfulness and responsibility, creating a family atmosphere. As a Daughter of Our Lady of Mercy, she set an authentic example to the Sisters in her community. She was sustained in all this by prayer and by making her life a continuous communication with the Lord.

5. Bl. Anne Catherine Emmerick told of "the sorrowful passion of our Lord Jesus Christ" and lived it in her body. The fact that the daughter of poor peasants who sought tenaciously to be close to God became the well-known "Mystic of the Land of Münster" was a work of divine grace. Her material poverty contrasted with her rich interior life. We are equally impressed by the new Blessed's patience in putting up with physical weakness and her strong character, as well as her unshakable faith.

She found this strength in the Most Holy Eucharist. Her example opened the hearts of poor and rich alike, of simple and cultured persons, whom she instructed in loving dedication to Jesus Christ.

Still today, she passes on to all the saving message: Through the wounds of Christ we have been saved (cf. I Pt 2: 24).

6. The decisive task of Christians consists in seeking, recognizing and following God's will in all things. The Christian statesman, Charles of Austria, confronted this challenge every day. To his eyes, war appeared as "something appalling". Amid the tumult of the First World War, he strove to promote the peace initiative of my Predecessor, Benedict XV.

From the beginning, the Emperor Charles conceived of his office as a holy service to his people. His chief concern was to follow the Christian vocation to holiness also in his political actions. For this reason, his thoughts turned to social assistance. May he be an example for all of us, especially for those who have political responsibilities in Europe today!

7. Let us praise and thank the Lord with the entire Church for the marvels he has worked through these good and faithful servants of the Gospel. May Mary Most Holy, who in this month of October we invoke in a special way with the prayer of the Rosary, help us to become in turn generous and courageous apostles of the Gospel. Amen!

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20041003_beatifications.html

Beato Carlo I d’Asburgo Imperatore d'Austria e Re Apostolico d'Ungheria

21 ottobre

Persenburg, Austria, 17 agosto 1887 – Funchal, Madeira, Portogallo, 1 aprile 1922

Karl Franz Josef von Habsburg-Lothringen, figlio primogenito dell'arciduca Ottone d'Austria, nel 1911 sposò la principessa Zita di Borbone-Parma, dalla quale ebbe otto figli. “Sub tuum presidium” venne inciso sulle loro fedi nuziali. Carlo divenne erede al trono in seguito all'assassinio nel 1914 dello zio Francesco Ferdinando. Due anni dopo, alla morte di Francesco Giuseppe, gli succedette automaticamente quale Imperatore d’Austria e Re Apostolico d’Ungheria: era il 21 novembre 1916. Fece per l’occasione questo proposito: “Farò tutto ciò che è in mio potere per bandire gli orrori ed i sacrifici della guerra il prima possibile, per ridare al mio popolo la benedizione della pace amaramente mancata”. Questo compito fu concepito dal giovane Carlo quale via per seguire Cristo e farsi santo, nell'amore per i popoli a lui affidati, nella cura del loro bene e nel dono della sua vita per loro. Sostenette la posizione del Papa Benedetto XV contrario all’ “inutile strage”. In seguito alla sconfitta nella prima guerra mondiale volle presenziare al solenne Te Deum alla vigilia del capodanno 1919. Gli chiesero perché volesse ringraziare il Signore nell'anno in cui perse tutto ed egli rispose: “l’importante è che i popoli abbiano ritrovato la pace” e per questo occorreva ringraziare Dio. Fu poi esiliato con la sua famiglia nell’isola portoghese di Madeira. La sua salute andò peggiorando. Zita raccolse una per una le ultime parole del suo sposo: “Ho sempre cercato di conoscere la volontà di Dio e di eseguirla nel modo più perfetto”. “Io devo ancora soffrire tanto affinché i miei popoli si ritrovino ancora tra loro”. Il giorno della sua morte Carlo volle avere vicino il figlio Otto: “Desidero che veda come muore un cattolico”. Il sacerdote espose l'Eucaristia nella stanzetta e Carlo esclamò: “Gesù, io confido in Te. Gesù, in Te vivo, in Te muoio. Gesù io sono tuo, nella vita e nella morte. Tutto come vuoi Tu”. Nel proclamare Beato l’ultimo imperatore, il 3 ottobre 2004, Giovanni Paolo II disse che questi doveva rappresentare “un esempio per noi tutti, soprattutto per quelli che oggi hanno in Europa la responsabilità politica!”. La sua memoria liturgica è celebrata il 21 ottobre nell’anniversario del matrimonio con la Serva di Dio Zita.

Emblema: Corona, Scettro, Globo, Spada

Il Beato Carlo d’Asburgo, ultimo imperatore cattolico (1887-1922) e la Serva di Dio Zita di Borbone Parma (1892-1989) vissero la vocazione familiare aspirando alla perfezione cristiana e sono diventati modello di coerenza, di fedeltà e di felicità coniugale. Questa è la pastorale della Chiesa che prende le mosse dalla dottrina, non viceversa, creando ordine e giustizia secondo le leggi della natura e di Dio.

«Certo, sembra incredibile, ma l’amore tra Carlo e Zita fu veramente bellissimo», afferma l’avvocato Andrea Ambrosi, Postulatore della causa di beatificazione dell’Imperatore. «Studiando migliaia di pagine per preparare il processo, ho trovato testimonianze straordinarie e leggendole io stesso mi commuovevo». Ambrosi ha curato un nutrito volume sulle virtù eroiche cristiane esercitate da Carlo d’Austria e in questo approfondito studio emerge una spiritualità eccezionale. «Non è proprio possibile rimanere indifferenti di fronte all’esistenza di questo giovane imperatore. Carlo condusse un’esistenza integerrima, pur vivendo in un ambiente difficile e pieno di insidie. Fu un fervente cattolico, un marito e padre esemplare ed amatissimo, un figlio fedele della Chiesa e un pugnace avversario dei molti nemici del Papa e della Chiesa stessa».

Carlo e Zita salirono al trono austro-ungarico il 21 novembre 1916, succedendo all’Imperatore Francesco Giuseppe (di cui Carlo era pronipote) e all’Imperatrice Sissi: lui aveva 29 anni, lei 24 ed erano sposati da cinque. Una serie di gravi lutti, fra cui l’assassinio di Francesco Ferdinando a Sarajevo nel 1914, portò Carlo a governare, e tale esercizio lo assunse con la responsabilità di chi sa che il potere gli viene dato da Dio. Fin da ragazzo aveva dimostrato un’attenzione particolare alla Fede cattolica e nonostante avesse un padre libertino, l’Arciduca Ottone, egli imparò sempre più a stare alla presenza di Dio. Amò sempre la vita militare e una volta divenuto Imperatore continuò a visitare le truppe al fronte, sfidando i bombardamenti nemici, fermandosi a parlare con i soldati, inginocchiandosi accanto ai feriti e ai moribondi.

Durante la Prima guerra mondiale fu il sovrano che fece maggiori appelli ai Capi di Stato affinché firmassero la pace senza condizioni. La sua cristiana azione di governo allarmò i poteri massonici, i quali fecero di tutto per fermarlo: fu calunniato, tradito, costretto all’esilio nel 1919. Egli venne sacrificato perché propugnatore di verità e perché credeva nel Regno sociale di Gesù Cristo Nostro Signore.

Zita era italiana, diciassettesima dei ventiquattro figli di Roberto di Borbone-Parma. Il fidanzamento con Carlo d’Asburgo avvenne il 13 giugno 1911 e il 21 ottobre si celebrarono le loro nozze. Il matrimonio fu benedetto da San Pio X, il quale, in un’udienza privata a Zita, le predisse il futuro di imperatore del consorte, rivelandole che le virtù cristiane di Carlo sarebbero state di esempio per tutti i popoli.

La testimonianza di Zita agli interrogatori del processo di beatificazione di Carlo d’Austria fu fondamentale per conoscere al meglio la vita interiore di un monarca che ebbe sempre a cuore il suo popolo perché, prima di tutto, assolveva ai diritti di Dio. Ha dichiarato ancora Ambrosi riferendosi ai primi tempi della loro conoscenza, disse: «Già allora mi pareva un cattolico veramente buono, ma non potevo completamente capire quanto grande e profonda fossero la sua bontà e la sua fede. Sotto l’influsso della santa Comunione dapprima frequente, poi quotidiana, si svilupparono le virtù, che erano nel suo carattere e gli erano concesse dalla grazia di Dio. Questo crescere era così poco appariscente e così naturale, che mi riusciva difficile percepirlo. Non vi era nulla a metà in lui. La mancanza d’ogni presunzione, la sua refrigerante naturalezza e semplicità, si approfondivano in sempre maggiore umiltà. La sua affettuosità di cuore ed il suo desiderio di far felice tutta la gente ricevevano sempre più una impronta paterna ed una profonda, consapevole prontezza al sacrificio. La sua fortezza ed il suo senso del dovere divennero totale dedizione al dovere datogli da Dio».

Zita ebbe accanto a sé un uomo ricco di Fede, di Speranza e di Carità, teso a soddisfare i voleri del Signore a dispetto, spesso, dei voleri degli uomini e da lui prese esempio, migliorandosi giorno dopo giorno nell’ascesi spirituale.

San Pio X, subito dopo l’assassinio dell’Arciduca a Sarajevo, inviò a Carlo, attraverso un alto funzionario vaticano, una lettera in cui lo pregava di far presente a Francesco Giuseppe il pericolo di una guerra che avrebbe portato immane sventura sull’Austria e su tutta l’Europa. Il contenuto della missiva venne scoperto da chi, al contrario, favoriva gli eventi bellici; fu così che il funzionario vaticano venne bloccato alla frontiera italiana e l’epistola giunse a destinazione molto tempo dopo.

Tuttavia l’Imperatore fece di tutto per ristabilire la pace. Egli vide nelle relazioni con la Francia la possibilità per un accordo. Ma i nemici erano troppi e troppo forti. Lo storico Gordon Brook-Shepherd nel libro La tragedia degli ultimi Asburgo (1974) individua nel ministro degli Esteri austriaco Ottokar Czernin un amico incondizionato di quei tedeschi desiderosi che la guerra non terminasse; ne sarebbe prova il fatto che Czernin, nel 1918, fece in modo che il Presidente del Consiglio francese Clemenceau rivelasse al mondo il segreto negoziato imperiale sulla pace separata, mettendo così a rischio la vita dello stesso Carlo d’Austria.

Nella Postio super virtutibus si legge che malgrado la tragica situazione in cui versava l’Austria e l’Europa intera, l’Imperatore non perse mai la speranza, perché egli sapeva guardare oltre le contingenze del tempo e dello spazio, e ogni sera continuò a recitare il Te Deum, perché «dobbiamo ringraziare Dio, giacché le sue vie non sono le nostre vie».

Questo degno e saggio uomo di Stato, che avrebbe avuto le capacità di far emergere il volto vero, sano e naturale di un’Europa rispettosa delle sue radici, ben migliore di quella presente, venne abbandonato da tutti e giunse a patire la fame, insieme alla sua famiglia, formata da otto figli. Ma tutto visse, con il suo sguardo soprannaturale, in serenità e pazienza. Dapprima si stabilì in Svizzera, poi a Funchal, nell’isola portoghese di Madeira. Fra le testimonianze del processo per la beatificazione, che portarono Carlo I d’Austria all’onore degli altari il 3 ottobre 2004 (festa liturgica 21 ottobre), ricordiamo quella di Monsignor Ernesto Seydl, che fu vicino ai sovrani esiliati: «assisteva quotidianamente alla santa Messa, faceva la Comunione e restavo sempre colpito dal profondo raccoglimento con cui l’imperatore faceva il ringraziamento dopo la Comunione. Si vedeva come, chiuso a tutte le impressioni del mondo esterno, fosse completamente immerso in Dio. La sera tardi tornava sempre ancora una volta con l’Imperatrice per una visita al Santissimo. Ero spesso commosso nel più profondo dell’anima, vedendo inginocchiati davanti all’Eucaristico Dio nel silenzio notturno i due duramente provati, illuminati solo delicatamente dal chiarore della lampada eucaristica».

Il Beato Carlo morì in povertà a soli 34 anni. Nel corso della sua ultima notte di vita terrena disse all’amata consorte, che gli sopravvisse, fedele sposa, ancora 67 anni: «Tutta la mia aspirazione è sempre stata quella di conoscere il più chiaramente possibile, in ogni cosa, la volontà di Dio, e di eseguirla nella maniera più perfetta».

Autore: Cristina Siccardi

 

Nella pianura del Danubio, cavalcava agile sul suo cavallo bianco, splendido nella sua divisa, durante le manovre militari. Colto e affabile, soldati e ufficiali lo sentivano fratello. Al mattino e alla sera, i suoi uomini potevano trovarlo nella sua tenda o davanti al Tabernacolo, raccolto in preghiera con la fede semplice e forte di un bambino.

Era Carlo d’Asburgo, principe d’Austria.

Il nonno suo era fratello dell’imperatore Francesco Giuseppe. Il papà era Ottone d’Asburgo, la mamma era Giuseppina di Sassonia. Lui era nato il 17 agosto 1887 a Persenbeug sul Danubio. La mamma, ricca di fede e di carità cristiana, sottrasse il piccolo agli istitutori dello Stato e lo educò personalmente e affidandolo ad ottimi maestri cattolici.

Cresceva come un bambino bello e dolcissimo, limpido e buono. L’ambiente di corte, in cui viveva, raffinato e frivolo, neppure lo sfiorò.

Adolescente, circondato da cento occasioni di male, si distingueva per la purezza e la generosità.

Intelligentissimo, tra i compagni del liceo di Vienna, si faceva amare per la sua bontà. Molti pensavano a divertirsi; lui, Carlo, aveva una sola passione: l’adorazione eucaristica davanti al Tabernacolo e la Comunione quotidiana. Era un giovane affamato di Dio.

Un giorno, Miss Casey, addetta al suo guardaroba, si accorse che nell’armadio c’erano solo più due camicie consunte. Le altre, le più belle, sua Altezza le aveva regalate ad alcuni bambini poveri, suoi piccoli amici. Gli orfani, a causa delle guerre o di epidemie, erano i suoi prediletti.

Principe ereditario

A 16 anni, intraprese la carriera militare. Viveva come uno qualsiasi dei suoi soldati. Sapeva comandare e ubbidire. Nelle ore di libertà, conversava con soldati e ufficiali, sovente interessati solo ad avventure, ma lui parlava loro di Gesù e dell’amicizia con Lui.

Frequentò l’Università a Praga, studioso e appassionato alle lingue, in primo luogo a quelle parlate nell’Impero d’Austria. Durante le manovre militari del 1907, ormai ufficiale d’ordinanza dello zio Francesco Ferdinando, principe ereditario, si dimostrò un capo perfetto nel talento militare e nel senso tattico. Aveva 20 anni, parlava quasi una decina di lingue, era ammirato da tutti e da non poche principesse d’Europa e capitava spesso di vederlo pregare in pubblico, inginocchiato per terra come un fratino in un convento.

Alla corte di Vienna, aveva conosciuto la principessa Zita di Borbone-Parma, nata a Lucca nel maggio del 1892. Tra i due sbocciò l’amore. Nell’aprile del 1911, si iniziò a parlare delle nozze. In occasione del fidanzamento ufficiale, Zita e la madre andarono in udienza dal Papa Pio X. Il quale, accennando a Carlo, lo chiamò “principe ereditario”. Zita rettificò: «Non è lui l’erede al trono». Pio X non se ne diede per inteso e continuò a parlare di Carlo come del principe ereditario.

Un’altra volta, Pio X affermò: «È un dono della Provvidenza di Dio alla Casa d’Austria».

Sotto la guida del gesuita Padre Andlau, Carlo e Zita si prepararono al sacramento del matrimonio, pregando e facendo opere di penitenza e di carità, mentre attorno a loro volteggiavano balli e si tessevano avventure. Il 21 ottobre 1911, nel castello di Schwarzau, Mons. Bisletti, mandato dal Papa, benedisse le nozze di Carlo e di Zita.

Terminato il rito, Carlo disse alla sua sposa: «E ora dobbiamo aiutarci insieme per raggiungere il Paradiso».

ubito partirono per Mariazell, il santuario mariano dell’Austria, dove si affidarono alla Madonna. Negli anni appresso, vennero i primi loro bambini, accolti come dono di Dio.

Una sera del maggio 1914, Francesco Ferdinando invitò a cena, nella reggia di Vienna, Carlo e la sua famiglia. Il principe ereditario gli disse: «So che tra poco mi uccideranno. Ti affido i documenti di questa scrivania». Il 28 giugno, Francesco Ferdinando cadeva a Sarajevo e Carlo diventava l’erede al trono.

Costruttore di pace

La guerra iniziava su tutti i fronti d’Europa. Due anni dopo, alla morte di Francesco Giuseppe, il 21 novembre 1916, Carlo d’Asburgo saliva al trono imperiale. Andò di nuovo a Marianzell e là cominciò a regnare dinanzi a Maria Santissima.

Da quei giorni, ebbe un solo pensiero: la pace. Nessuno come lui ascoltò il Papa Benedetto XV nel ricercare la pace. Ma le proposte del Papa fallirono. Carlo si rivolse a Guglielmo di Germania per indurlo alla pace. Questi si illudeva ancora di vincere la guerra. Anzi, propose a Carlo di lasciare passare in Austria Lenin, esule in Svizzera, perché andasse in Russia ad abbattere con la rivoluzione comunista l’impero dello Zar, quindi assicurare la fine delle ostilità sul fronte orientale. Carlo inorridì: «Guai se il comunismo dovesse trionfare: sarebbe il danno più grave all’intelligenza e alla fede cristiana». I fatti gli avrebbero dato ragione.

Si rivolse allora con tutti gli sforzi possibili alle altre nazioni in guerra. Erano chiamate “le missioni Sisto”, dal nome di suo cognato, Sisto di Borbone che faceva da intermediario. Occorreva arrivare alla pace. Ma il nemico numero uno dei tentativi di pacificazione era la massoneria che aveva giurato di far sparire dall’Europa quell’Imperatore cattolico che viveva la sua fede in chiesa come in politica e che non aveva mai permesso che una sola loggia massonica si aprisse nei suoi Stati.

«È tra le più grandi personalità di tutti i tempi, affermava Stefan Zweig. Se si fossero seguite le sue idee, l’Europa non avrebbe conosciuto in seguito le più aspre dittature».

Diceva l’anglicano Gordon: «È capace di pensare con undici menti e di amare con undici cuori, uno per ogni nazionalità del suo Impero. Carlo è sempre uno nella fede e nella vita: fede e vita in lui si fondono in uno fino a farsi indistinguibili nell’esercizio della regalità». Benedetto XV assicurava: «Carlo d’Austria è un santo!».

Il novembre del 1918 segnò il crollo dell’Impero. Nelle città dei suoi Stati era la rivolta. Il 12 novembre a Vienna si proclamava la repubblica. Tutto avveniva secondo i piani della massoneria. L’11 novembre, Carlo aveva abdicato al trono. Cominciava per lui l’esilio. Il 24 marzo 1919, riparava in Svizzera.

L’esule e il martire

Allora la massoneria tentò il ricatto, proponendo al sovrano la restituzione della corona se fosse venuto a patti con essa. Carlo rispose: «Come principe cattolico, non ho nessuna risposta da darvi». Quando quelli se ne andarono, aggiunse: «Ora, ogni mia cosa avrà cattiva riuscita».

Nel mondo, vennero diffuse contro di lui calunnie ed oltraggi. Carlo rispose sempre da cristiano.

Nel 1920, Mons. Eugenio Pacelli, nunzio apostolico a Monaco di Baviera, ebbe un giorno l’occasione di viaggiare in treno con lui. Al ritorno, il nunzio andò in cappella dove disse ad alta voce: «Ti ringrazio, o Signore, di avermi fatto incontrare così grande anima!».

Nel 1921, seguirono due tentativi da parte del sovrano di riprendere la corona d’Ungheria a cui non aveva mai rinunciato. Ma il 24 ottobre, insieme a Zita, fu fatto prigioniero dalle truppe di Horty, il reggente di Ungheria e consegnato agli Inglesi. Caricati su una nave, attraverso il Danubio, il Mar Nero, il Mediterraneo, Carlo e Zita furono portati nell’isola di Madera, in mezzo all’Atlantico. Ora aveva perso davvero tutto, il trono, i beni temporali, povero tra i poveri. Solo il Papa pensava a lui e ai suoi familiari.

A Madera, finalmente poterono raggiungerli i loro bambini, il più grande dei quali aveva solo nove anni. Nella casa dove abitavano, Carlo aveva avuto il permesso di avere una cappellina con Gesù Eucaristico.

Chi voleva trovare l’Imperatore doveva cercarlo là, davanti al tabernacolo.

Maturò un’idea: offrire la vita per il bene dei suoi popoli. Guardando il Santuario della Madonna di Madera, offrì la vita come vittima con Gesù. Qualche giorno dopo, sempre più a corto di mezzi, lasciò la casa per trasferirsi in una povera abitazione priva di tutto, sopportando, ma diffondendo luce e gioia attorno a sé: «Così Dio vuole; perché preoccuparmi? Tutto per Lui!».

Il 9 marzo 1922, Carlo prese un raffreddore e fu subito polmonite: gravissimo. Sofferenze fortissime. La tosse lo squassava. Le cure sommarie, il vitto scarso. L’unico ad essere sereno, quasi felice era lui, Carlo, il sovrano dalla fede granitica e dolce. Zita raccoglieva una per una le ultime parole del suo sposo:

«Adesso voglio dirti che ho sempre cercato di conoscere la volontà di Dio e di eseguirla nel modo più perfetto». «Io devo ancora soffrire tanto affinché i miei popoli si ritrovino ancora tra loro... Gesù, proteggi i nostri bambini... ma falli piuttosto morire che commettere un solo peccato mortale». «Gesù sia fatta la tua volontà».

Pregavano insieme, Carlo e Zita, con il Rosario e le litanie alla Madonna. Cantavano il Te Deum in ringraziamento a Dio per la croce posatasi sulle loro spalle. E Carlo era morente!

1° aprile 1922. Il cappellano gli amministrò l’Unzione degli Infermi. Carlo volle avere vicino il figlioletto Ottone:

«Desidero che veda come muore un cattolico». Il sacerdote espose il Santissimo Sacramento nella stanzetta. Carlo non finiva più di adorarlo: «Gesù, io confido in Te. Gesù, in Te vivo, in Te muoio. Gesù io sono tuo, nella vita e nella morte. Tutto come vuoi Tu».

Il sacerdote gli diede la Comunione eucaristica, come Viatico per l’eternità. Il sovrano si raccolse sereno, ilare di un’intima gioia. Zita gli disse: «Carlo, Gesù, viene a prenderti».

Rispose: «Oh sì, Gesù, vieni». Poi ancora: «Oh, Gesù, Gesù!».

Erano le ore 12 e ventitré minuti. Carlo d’Austria, 35 anni appena, contemplava Dio. Il medico che lo curava, miscredente, esclamò: «Alla morte di questo santo, devo ritrovare la fede perduta». E si convertì. Da tutta l’isola vennero a rendergli omaggio. Ai funerali, lo seguirono 30 mila persone.

Il 3 ottobre 2004, Papa Giovanni Paolo II, con la beatificazione in San Pietro a Roma, elevava alla gloria degli altari Carlo d’Asburgo, l’Imperatore che dal trono d’Austria, attraverso la via regale della Croce di Cristo, ha scalato la vetta più sublime: la santità.

Autore: Paolo Risso

 

Carlo Francesco Giuseppe di Asburgo Lorena, nacque nel castello di Persenburg (Austria) il 17 agosto 1887, dall’arciduca Ottone d’Austria e dall’arciduchessa Maria Giuseppina di Sassonia; ed era pronipote dell’imperatore Francesco Giuseppe I (1830-1916).

La buona e devota madre, influenzò fortemente l’animo del giovane principe; ebbe una formazione umanistica sotto la guida di eccellenti precettori; poi proseguì i suoi studi presso il famoso “Schottengymnasium” dei Benedettini di Vienna, dove dai compagni veniva chiamato ‘arcicarlo’.

Seguendo le tradizioni della dinastia, finiti gli studi liceali, Carlo divenne ufficiale di cavalleria; uomo di viva intelligenza e dotato di un’enorme memoria, ricevette una formazione universitaria e l’istruzione di Stato Maggiore; fu dislocato in piccole guarnigioni della Baviera e della Galizia e poi a Vienna.

Sposò nel 1911 la principessa Zita di Borbone - Parma, dalla loro unione nacquero cinque figli maschi e tre figlie. Per la serie di disgrazie familiari che colpì la dinastia di Francesco Giuseppe, il pronipote Carlo venne a trovarsi in linea di successione, ad essere inaspettatamente erede al trono imperiale.

Nel 1915 l’anziano imperatore cercò di introdurre Carlo negli affari di governo; senza coinvolgerlo però in settori essenziali e vitali. Partecipò alla Prima Guerra Mondiale, comandando il XX Corpo dei Cacciatori imperiali “Edelweiss”, dimostrando le sue capacità militari e di coraggio fisico-morale; poi gli fu dato il comando della XII Armata in Galizia, poi ancora quello delle Armate contro i russi diretti da Brusilov, la cui offensiva venne fermata.

Dopo l’entrata in guerra della Romania, Carlo vinse la battaglia di Hermannstadt e si accingeva a conquistare anche Bucarest; le sue qualità militari gli vennero riconosciute dal suo Capo di Stato Maggiore, il prussiano Hans von Seeckt, che lo considerava un bigotto.

Il 21 novembre 1916 morì l’imperatore Francesco Giuseppe I e Carlo in piena Guerra Mondiale, divenne imperatore d’Austria (Carlo I) e re d’Ungheria (Carlo IV).

Sin da fanciullo aveva dimostrato una particolare inclinazione verso la religione e la preghiera, si sentiva chiamato alla carità per il prossimo e fin da ragazzo raccoglieva soldi per i poveri. Da giovane ufficiale in Galizia, cercò sempre con successo di elevare la vita morale dei suoi soldati, i quali vedevano in lui il modello dell’uomo cattolico.

I suoi principi religiosi lo portarono, da imperatore, a sostituire il feldmaresciallo Conrad, perché agnostico e che all’età di 64 anni aveva sposato una donna divorziata, inoltre aveva usato indiscriminatamente le corti marziali, alienando i cechi dalla Casa d’Austria.

Benché fornito di ottima preparazione militare, fu l’unico fra i belligeranti ad accogliere le iniziative di pace di papa Benedetto XV; del resto sin dall’inizio del suo governo era deciso a riportare la pace ai suoi popoli.

Intraprese varie iniziative di pacificazione con le altre potenze, senza riuscire a prevalere però nella cerchia dei generali e statisti tedeschi; non andarono in porto nemmeno due tentativi di pace separata, a causa della fiera resistenza del governo italiano e che si seppero poi in giro.

Così da parte degli alleati, da parte tedesca e da parte di austriaci pangermanici, fu imbastita una enorme propaganda contro il giovane sovrano, il quale con calunnie venne accusato di essere un debole, un donnaiolo, incompetente, ubriacone e molto dipendente dalla volontà della moglie ‘italiana’.

Non riuscì a realizzare una riforma costituzionale dello Stato in forma confederale, per l’opposizione dei nazionalisti austro-pangermanisti e dei circoli governanti ungheresi, capeggiati dal conte Tisza, i quali si rifiutarono in modo assoluto, di dare delle concessioni agli oltre otto milioni di non magiari, presenti in Ungheria.

Attorno a sé non trovò nessun uomo politico, disposto ad appoggiare i suoi piani di riforma, anzi il ministro degli esteri conte Czernin, ligio alla prepotenza germanica, entrò ben presto in piena divergenza con il suo sovrano. L’unico consigliere politico di cui dispose, il conte Polzer-Hoditz, divenne bersaglio e vittima di una ben orchestrata campagna denigratoria.

Il 4 novembre 1918, a seguito del crollo militare sul fronte italiano, si firmò l’armistizio con l’Italia e come conseguenza la monarchia danubiana decadde e in Austria, il 12 novembre, venne proclamata la Repubblica Austriaca. Carlo si ritirò dapprima in Ungheria, rinunciando ad ogni partecipazione agli affari di Stato, ma senza abdicare come sovrano; poi fino al 24 marzo 1919 visse con la famiglia nel castello di Eckartsan presso Vienna, da dove dovette trasferirsi, sotto protezione britannica in Svizzera; ritenendosi fedele al giuramento fatto all’incoronazione di re dell’Ungheria, fece due tentativi di riprendere il potere in questo Stato, ambedue nel 1921.

Ma essi fallirono per l’ostilità di alcune potenze della Piccola Intesa, contrarie ad una restaurazione, nonostante le simpatie verso la sua persona, mostrate dalla Francia e dalla Romania; inoltre il reggente d’Ungheria Nicola von Horthy, si mise contro il re legittimo, nonostante il giuramento che lo legava al sovrano esiliato.

I tentativi di riprendere il trono, furono espletati per sua volontà, senza usare la forza militare, risparmiando così un alto costo di vite umane; tale atteggiamento gli costò la corona.

Fu fatto prigioniero dal governo del reggente Horthy e consegnato agli inglesi, i quali lo condussero insieme alla moglie Zita ed ai figli a Funchal nell’isola portoghese di Madeira. Senza risorse economiche, la famiglia dovette vivere in uno stato precario, lasciato presto l’albergo che li ospitava, si sistemarono in una villa isolata denominata ‘Villa Quinta do Monte’, che non poteva essere riscaldata.

A causa del clima umido e freddo del monte, Carlo si ammalò di una complicata polmonite; il suo cuore già debole non superò la malattia e quindi morì il 1° aprile 1922; venne sepolto nel santuario di ‘Nossa Senhora do Monte’.

Sia nella vita privata che in quella pubblica, Carlo aveva cercato in modo sempre più perfetto di ubbidire alle leggi di Dio e della Chiesa, vivendo in modo straordinario le virtù cristiane. Con coraggio straordinario soppresse il duello, disposizione che lo rese fortemente impopolare negli ambienti militari; unito da devozione filiale alla persona del Sommo Pontefice, dimostrava una ubbidienza spirituale al suo magistero.

Dotato di una fortissima coscienza di responsabilità sociale, conduceva anche una vita ricca di preghiera che ne tratteggiava l’ascetica. Divenuto sovrano, soppresse le manifestazioni sfarzose della vita di corte, abolì i supplementi per le cariche supreme della corte imperiale-reale, introducendo uno stile di vita decisamente sobrio.

Tutta una serie di iniziative sociali a favore dei suoi sudditi, specie i più poveri, furono interrotte per la caduta della monarchia, ma anche nella condizione di esiliato, divenne popolare per il suo senso della giustizia e per la cordialità con i dipendenti, certamente non usuale nella severa corte asburgica.

Ultimo sovrano della duplice monarchia austro-ungarica, ne dovette subire il crollo, pur essendo tanto diverso dai suoi predecessori, per la sua religiosità, dirittura morale, visione sociale e riforma di uno Stato assolutista in uno confederale.

La Radio Vaticana, il 3 novembre 1949 annunziava l’apertura del processo di beatificazione, gli atti furono consegnati alla Congregazione dei Riti il 22 maggio 1954; a maggio 2003 sono state riconosciute le ‘virtù eroiche’ e quindi il titolo di venerabile.

E' stato beatificato da Papa Giovanni Paolo II il 3 ottobre 2004.

Autore: Antonio Borrelli

Note: Causa di Canonizzazione: www.emperorcharles.org

Sito ufficiale della Gebetsliga in Italia: www.beatocarloabrescia.it

Mauro Faverzani - Carlo I d'Asburgo. Un Imperatore santo. Una biografia spirituale - Ed. Il Cerchio

Oscar Sanguinetti e Ivo Musajo Somma - Un cuore per la nuova Europa. Appunti per una biografia del beato Carlo d’Asburgo - Ed. D’Ettoris

Vincenzo Mercante - Carlo I d'Austria. Tra politica e santità - Ed. Gribaudi

Giuseppe Dalla Torre - Carlo d'Austria. Ritratto spirituale– Ed. Ancora

David Murgia - Carlo d'Asburgo. Intrighi, complotti e segreti dell'ultimo erede del Sacro Romano Impero - Ed. Segno

Mario Carotenuto - Carlo I d'Austria e la pace sabotata . Ragioni e conseguenze del fallimento delle trattative di pace nella Grande Guerra – Ed. Fede & Cultura

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91648


CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI CINQUE SERVI DI DIO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

  Domenica, 3 ottobre 2004

 

1. "Verbum Domini manet in aeternum - La Parola del Signore rimane in eterno". L'esclamazione del Canto al Vangelo ci riporta ai fondamenti stessi della fede. Di fronte al trascorrere del tempo e ai continui rivolgimenti della storia, la rivelazione che Dio ci ha offerto in Cristo rimane stabile per sempre ed apre sul nostro cammino terreno un orizzonte di eternità.

E’ quanto hanno sperimentato in modo singolare i cinque nuovi Beati: Pierre VigneJoseph-Marie CassantAnna Katharina EmmerickMaria Ludovica De AngelisCarlo d'Austria. Essi si sono lasciati guidare dalla Parola di Dio come da un faro luminoso e sicuro, che non ha mai cessato di illuminare il loro cammino.

2. Contemplant le Christ présent dans l’Eucharistie et la Passion salvifique, le Père Pierre Vigne fut conduit à être un véritable disciple et un missionnaire fidèle à l’Église. Que son exemple donne aux fidèles le désir de puiser dans l’amour de l’Eucharistie et dans l’adoration du Saint-Sacrement l’audace pour la mission ! Demandons-lui de toucher le cœur de jeunes, pour qu’ils acceptent, s’ils sont appelés par Dieu, de se consacrer totalement à Lui dans le sacerdoce ou la vie religieuse. Que l’Église en France trouve dans le Père Vigne un modèle, pour que se lèvent de nouveaux semeurs de l’Évangile.

3. Le Frère Joseph-Marie a toujours mis sa confiance en Dieu, dans la contemplation du mystère de la Passion et dans l’union avec le Christ présent dans l’Eucharistie. Il s’imprégnait ainsi de l’amour de Dieu, s’abandonnant à Lui, "le seul bonheur de la terre", et se détachant des biens du monde dans le silence de la Trappe. Au milieu des épreuves, les yeux fixés sur le Christ, il offrait ses souffrances pour le Seigneur et pour l’Église. Puissent nos contemporains, notamment les contemplatifs et les malades, découvrir à son exemple le mystère de la prière, qui élève le monde à Dieu et qui donne la force dans les épreuves !

Traduzione italiana della parte pronunciata in lingua francese:

2. Contemplando Cristo presente nell'Eucaristia e nella Passione salvifica, Padre Pierre Vigne giunse ad essere un vero discepolo e un missionario fedele alla Chiesa. Che il suo esempio infonda nei fedeli il desiderio di attingere dall'amore per l'Eucaristia e dall'adorazione del Santissimo Sacramento l'audacia per la missione! Chiediamogli di toccare il cuore dei giovani, affinché accettino, se sono chiamati da Dio, di consacrarsi completamente a Lui nel sacerdozio o nella vita religiosa. Che la Chiesa in Francia trovi in Padre Vigne un modello, perché nascano nuovi seminatori del Vangelo!

3. Frate Joseph-Marie ha sempre riposto la sua fiducia in Dio, nella contemplazione del mistero della Passione e nell'unione con Cristo presente nell'Eucaristia. Si permeava così dell'amore di Dio, abbandonandosi a Lui, "la sola felicità della terra", e distaccandosi dai beni del mondo nel silenzio del convento trappista. Nelle prove, lo sguardo fisso a Cristo, offriva le sue sofferenze per il Signore e per la Chiesa. Possano i nostri contemporanei, soprattutto i contemplativi e i malati, scoprire seguendo il suo esempio il mistero della preghiera, che eleva il mondo a Dio e che dà forza nelle prove!

4. "Dios no nos ha dado un espíritu cobarde, sino un espíritu de energía, amor y buen juicio" (2Tm 1,7). Estas palabras de San Pablo nos invitan a colaborar en la construcción del Reino de Dios, desde la perspectiva de la fe. Bien se pueden aplicar a la vida de la Beata Ludovica de Angelis, cuya existencia estuvo consagrada totalmente a la gloria de Dios y al servicio de sus semejantes.

En su figura destacan un corazón de madre, sus cualidades de líder y la audacia propia de los santos. Con los niños enfermos tuvo un amor concreto y generoso, afrontando sacrificios para aliviarlos; con sus colaboradores en el Hospital de La Plata fue modelo de alegría y responsabilidad, creando un ambiente de familia; para sus Hermanas de comunidad, fue un auténtico ejemplo como Hija de Nuestra Señora de la Misericordia. En todo estuvo sostenida por la oración, haciendo de su vida una comunicación continua con el Señor.

Traduzione italiana della parte pronunciata in lingua spagnola:

4. "Dio infatti non ci ha dato uno Spirito di timidezza, ma di forza, di amore e di saggezza" (2 Tm 1, 7). Queste parole di San Paolo ci invitano a collaborare nell'edificazione del Regno di Dio, nella prospettiva della fede. Si possono applicare bene alla vita della Beata Ludovica De Angelis, la cui esistenza fu completamente dedita alla gloria di Dio e al servizio dei suoi simili.

Nella sua figura spiccano un cuore di madre, le sue qualità di guida e l'audacia propria dei santi. Per i bambini malati provò un amore concreto e generoso, affrontando sacrifici per consolarli; per i suoi collaboratori nell'Ospedale di La Plata fu modello di gioia e di responsabilità, creando un ambiente familiare; per le sue consorelle fu un autentico esempio come Figlia di Nostra Signora della Misericordia. In tutto fu sostenuta dalla preghiera, facendo della sua vita una comunicazione continua con il Signore.

5. Die selige Anna Katharina Emmerick, hat „das bittere Leiden unseres Herrn Jesu Christi" geschaut und an ihrem Leib erfahren. Daß aus der Tochter armer Bauern, die beharrlich Gottes Nähe suchte, die bekannte „Mystikerin des Münsterlandes" wurde, ist ein Werk der göttlichen Gnade. Ihrer materiellen Armut steht ein reiches inneres Leben gegenüber. Wie die Geduld im Ertragen ihrer körperlichen Schwäche beeindruckt uns die charakterliche Stärke der neuen Seligen und ihre Festigkeit im Glauben.

Die Kraft dazu bezog sie aus der heiligsten Eucharistie. So hat ihr Beispiel die Herzen Armer und Reicher, einfacher und gebildeter Menschen für die liebende Ganzhingabe an Jesus Christus erschlossen. Noch heute vermittelt sie allen die erlösende Botschaft: Durch Christi Wunden sind wir geheilt (vgl. 1 Petr 2, 24).

6. Die entscheidende Aufgabe des Christen besteht darin, in allem Gottes Willen zu suchen, zu erkennen und danach zu handeln. Dieser täglichen Herausforderung stellte sich der Staatsmann und Christ Karl aus dem Hause Österreich. Er war ein Freund des Friedens. In seinen Augen war der Krieg „etwas Entsetzliches". Mitten in den Stürmen des Ersten Weltkriegs an die Regierung gelangt, versuchte er die Friedensinitiative meines Vorgängers Benedikt XV. aufzugreifen.

Von Anfang an verstand Kaiser Karl sein Herrscheramt als heiligen Dienst an seinen Völkern. Sein ernstes Bestreben war es, der Berufung des Christen zur Heiligkeit auch in seinem politischen Handeln zu folgen. Dabei war ihm der Gedanke der sozialen Liebe wichtig. Sei er uns allen ein Vorbild, besonders denen, die heute in Europa politische Verantwortung tragen!

Traduzione italiana della parte pronunciata in lingua tedesca:

5. La Beata Anna Katharina Emmerick, ha gridato "la dolorosa passione di nostro Signore Gesù Cristo" e l'ha vissuta sul suo corpo. È opera della grazia divina il fatto che la figlia di poveri contadini, che con tenacia ricercò la vicinanza di Dio, sia divenuta la nota "Mistica del Land di Münster". La sua povertà materiale si contrappone a una ricca vita interiore. Così come la pazienza nel sopportare la debolezza fisica ci impressiona anche la forza caratteriale della nuova Beata e la sua stabilità nella fede.

Ella traeva questa forza dalla santissima Eucaristia. Il suo esempio ha dischiuso i cuori di poveri e di ricchi, di persone semplici ed istruite alla dedizione amorosa a Gesù Cristo.

Ancora oggi trasmette a tutti il messaggio salvifico: Attraverso le ferite di Cristo siamo salvati (cfr1 Pt 2, 24).

6. Il compito decisivo del cristiano consiste nel cercare in tutto la volontà di Dio, riconoscerla e seguirla. L'uomo di Stato e cristiano Carlo d'Austria si pose quotidianamente questa sfida. Ai suoi occhi la guerra appariva come "qualcosa di orribile". Nei tumulti della Prima Guerra Mondiale cercò di promuovere l'iniziativa di pace del mio predecessore Benedetto XV.

Fin dall'inizio, l'Imperatore Carlo concepì la sua carica come servizio santo ai suoi popoli. La sua principale preoccupazione era di seguire la vocazione del cristiano alla santità anche nella sua azione politica. Per questo, il suo pensiero andava all'assistenza sociale. Sia un esempio per noi tutti, soprattutto per quelli che oggi  hanno  in  Europa la responsabilità politica!

7. Insieme con la Chiesa intera, lodiamo e ringraziamo il Signore per le meraviglie che ha compiuto in questi servi buoni e fedeli del Vangelo. Maria Santissima, che in questo mese di ottobre invochiamo in modo particolare con la preghiera del Rosario, ci aiuti a diventare a nostra volta generosi e coraggiosi apostoli del Vangelo. Amen!

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20041003_beatifications.html



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