Dédicace de Sainte-Marie-Majeure
Basilique romaine
Mémoire liturgique de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, sur l'Esquilin.
En 366, la Sainte Vierge apparut à un riche couple sans enfant et, en même temps, au pape Libère pour leur demander la construction d'une basilique à l'endroit qui serait désigné par de la neige qui tomba le 5 août. On lui donna d'abord le nom de Sainte-Marie des Neiges, puis de basilique de Libère, puis de Sainte-Marie de la Crèche, car les reliques de la Crèche y ont été apportées de Bethléem.
En 366, la Sainte Vierge apparut à un riche couple sans enfant et, en même temps, au pape Libère pour leur demander la construction d'une basilique à l'endroit qui serait désigné par de la neige qui tomba le 5 août. On lui donna d'abord le nom de Sainte-Marie des Neiges, puis de basilique de Libère, puis de Sainte-Marie de la Crèche, car les reliques de la Crèche y ont été apportées de Bethléem.
Appelée maintenant Sainte-Marie-Majeure, c'est une des plus belles églises de Rome.
"La Basilique de Sainte Marie Majeure, située sur le sommet du col Esquilin, est une des quatre Basiliques patriarcales de Rome et est la seule qui ait conservée les structures paléochrétiennes. La tradition veut que ce fut la Vierge qui indiqua l'emplacement et inspira la construction de sa demeure sur l'Esquilin. En apparaissant dans un rêve au patricien Jean et au pape Liberio, elle demanda la construction d'une église en son honneur, dans un lieu qu'elle aurait miraculeusement indiqué. Le matin du 5 août, le col Esquilin apparut couvert de neige..."(site du Vatican)
- Homélie de Fr. Damián NĔMEC, OP, le 5 août 2013, lors du chapitre général de l'Ordre des Prêcheurs, Trogir, Croatie, vidéo de la webTV de la CEF
Mémoire de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, sur l'Esquilin. En 434, le pape Sixte III l'offrit au peuple de Dieu après le Concile d'Éphèse dans lequel la Vierge Marie fut saluée comme Mère de Dieu.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1623/Dedicace-de-Sainte-Marie-Majeure.html
Dédicace de la Basilique
Sainte-Marie Majeure
Sous le pontificat du Pape Libère (352-366), il y avait à Rome un patricien du nom de Jean, marié à une dame de haute naissance. Ils n'avaient pas d'enfant.
Déjà bien avancés en âge, ils résolurent, à défaut d'héritiers, de léguer tous leurs biens à la très Sainte Vierge.
Ils prièrent avec une ferveur nouvelle, multiplièrent leurs jeûnes et leurs bonnes œuvres, dans le but d'apprendre de la Reine du Ciel elle-même comment elle voulait que leur fortune fût employée.
Le 5 Août 366, elle leur apparut en songe séparément et leur dit que la volonté de son Divin Fils et la sienne était que leurs biens fussent employés à la construction d'une église sur le mont Esquilin, au lieu qu'ils trouveraient, le matin, couvert de neige.
Les deux saints époux, à leur réveil, se communiquèrent leurs révélations, furent remplis de joie en voyant qu'elles se confirmaient l'une l'autre, et allèrent aussitôt trouver le Pape pour l'informer de ce que Dieu leur avait fait connaître.
Libère, qui avait eu un songe semblable, ne douta point que ce fût un prodige Céleste. Il fit assembler le clergé et le peuple et marcha en procession vers le lieu indiqué, pour constater la réalité de cette merveille.
Le patricien Jean et sa femme suivirent le cortège, et, quand la procession fut arrivée sur la colline, on aperçut un emplacement couvert de neige, sur une étendue de terrain suffisante pour bâtir une vaste église.
L'édifice fut bâti aux frais des deux époux, avec une grande magnificence, et on lui donna le nom de Sainte-Marie-des-Neiges, à cause du miracle qui en signala l'origine ; ensuite on la nomma Basilique de Libère, en souvenir du Pape sous le pontificat duquel elle fut commencée ; plus tard, elle reçut le nom de Sainte-Marie-de-la-Crèche, parce que les restes précieux de la crèche qui avait servi de berceau au Sauveur du monde y furent apportés de Bethléem et s'y conservent encore dans une châsse d'argent.
Aujourd'hui l'église de Sainte-Marie-des-Neiges porte le nom de Sainte-Marie-Majeure, parce qu'elle est, tant par sa beauté que par son antiquité, la première des nombreuses églises dédiées, à Rome, sous l'invocation de Marie.
Après la Basilique incomparable de Saint-Pierre et celle de Latran, la plus vénérable de toutes par son ancienneté, Sainte-Marie-Majeure est une des plus splendides églises de Rome.
La Basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome est l'une des quatre basiliques majeures. Elle est la propriété du Vatican.
C'est le plus grand monument et la plus ancienne église romaine consacrée à la Sainte Vierge Marie.
La Basilique de Sainte Marie Majeure, située sur le sommet du col Esquilin, est une des quatre Basiliques patriarcales de Rome et est la seule qui ait conservée les structures paléochrétiennes.
La tradition veut que ce fût la Vierge qui ait indiqué et inspiré la construction de sa demeure sur l'Esquilin. En apparaissant dans un rêve au patricien Jean et au Pape Liberio (352-366), elle demanda la construction d'une église en son honneur, dans un lieu qu'elle aurait miraculeusement indiqué.
Le matin du 5 Août, le col Esquilin apparut couvert de neige. Le 5 Août de chaque année est évoqué, à travers une Célébration Solennelle, le "Miracle de la Neigée" face aux participants émus, une pluie de pétales blancs tombe du plafond recouvrant l'hypogée en créant presque une union idéale entre l'assemblée et la Mère de Dieu.
Le matin du 5 Août, le col Esquilin apparut couvert de neige. Le 5 Août de chaque année est évoqué, à travers une Célébration Solennelle, le "Miracle de la Neigée" face aux participants émus, une pluie de pétales blancs tombe du plafond recouvrant l'hypogée en créant presque une union idéale entre l'assemblée et la Mère de Dieu.
(Source BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEURE).
SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/les-fetes-catholiques/aout-2012/dedicace-de-la-basilique-sainte-marie-majeure-fete-le-05-aout.html
Au lendemain du Concile d'Éphèse (en 431), le Pape Sixte III consacra la Basilique Sainte Marie Majeure de Rome.
Il s'agit de la plus ancienne des églises d'Occident dédiée à la Très Sainte Vierge Marie, la Mère de l'Église.
La Fête de ce jour vient nous redire à tous que l'Église manifeste et indique l'intercession toute puissante de Marie et elle incite tous les hommes à prier Jésus avec Elle et par Elle qui Lui fut si étroitement liée et si fermement attachée!
Nous savons et reconnaissons -comme le disait le Pape Saint Jean-Paul II- que :
"La Vierge sans péché est l'Amie des pécheurs... comme Le Christ qui mangeait et vivait au milieu d'eux, Lui le Saint de Dieu.
C'est la Bonne Nouvelle qu'Elle redit à ce monde, à chacun de nous. Il est possible, il est bienfaisant, il est vital de trouver, de retrouver le Chemin de Dieu".
(Pape Saint Jean-Paul II, à Lourdes, le 14 Août 1983).
Le Saint Curé d' Ars (+ 4 Août 1859), que nous avons célébré hier, aimait dire à ses paroissiens :
"Lorsque nos mains ont touché des aromates, elles embaument tout ce qu'elles touchent; faisons passer nos prières par les Mains de la Sainte Vierge, Elle les embaumera" et les rendra ainsi agréables au Seigneur.
Aujourd'hui, en étroite union spirituelle avec notre Pape et à dix jours de fêter l'Assomption Glorieuse de notre Dame, il nous est bon de nous tourner vers la Vierge Marie qui fut si humble aux yeux des hommes et si Grande aux yeux de Dieu pour lequel Elle Se rendit si disponible :
par le "Oui" que notre Dame offrit au Père, le jour de l'Annonciation, l'humanité allait commencer à retrouver le Chemin de la Demeure éternelle dont Adam et Eve s'étaient détournés.
Notre Dame accompagne désormais la vie de l'Église de cette Terre, en route vers la Jérusalem Nouvelle; Notre Dame accompagne aussi, comme une Mère attentive et bienveillante notre itinéraire de Foi :
c' est donc en toute confiance, sans aucune hésitation, mes frères, que nous nous tournons en ce jour vers notre Mère du Ciel et nous Lui disons :
Ô MARIE,
MÈRE BIEN-AIMÉE,
POSE TON DOUX REGARD SUR NOUS TOUS,
DISCIPLES DE JÉSUS, RELIGIEUSES ET PRÊTRES;
MÈRE BIEN-AIMÉE,
POSE TON DOUX REGARD SUR NOUS TOUS,
DISCIPLES DE JÉSUS, RELIGIEUSES ET PRÊTRES;
POSE TON DOUX REGARD,
MÈRE CHÉRIE,
SUR NOS FAMILLES, NOTRE PAYS
ET LE MONDE ENTIER POUR LEQUEL TON FILS JÉSUS
A VOULU NAITRE ET MOURIR UN JOUR DE NOTRE HISTOIRE.
MÈRE CHÉRIE,
SUR NOS FAMILLES, NOTRE PAYS
ET LE MONDE ENTIER POUR LEQUEL TON FILS JÉSUS
A VOULU NAITRE ET MOURIR UN JOUR DE NOTRE HISTOIRE.
Ô MARIE,
CONÇUE SANS PÉCHÉ,
CHEF D’ŒUVRE DU CRÉATEUR,
AIDE-NOUS A RESPECTER ET A PROTÉGER LA VIE DE TOUT HOMME
QUI VIENT EN CE MONDE, DE SON DÉBUT JUSQU' A SA FIN NATURELLE.
CONÇUE SANS PÉCHÉ,
CHEF D’ŒUVRE DU CRÉATEUR,
AIDE-NOUS A RESPECTER ET A PROTÉGER LA VIE DE TOUT HOMME
QUI VIENT EN CE MONDE, DE SON DÉBUT JUSQU' A SA FIN NATURELLE.
Ô MARIE,
VOIS LES DIFFICULTÉS QUI NOUS ASSAILLENT,
LES DANGERS QUI NOUS MENACENT,
LES SOUCIS QUI NOUS ENVAHISSENT ET ONT TÔT FAIT
DE NOUS FAIRE PERDRE PIED ET DE DOUTER
DE L'AMOUR DE DIEU :
VOIS LES DIFFICULTÉS QUI NOUS ASSAILLENT,
LES DANGERS QUI NOUS MENACENT,
LES SOUCIS QUI NOUS ENVAHISSENT ET ONT TÔT FAIT
DE NOUS FAIRE PERDRE PIED ET DE DOUTER
DE L'AMOUR DE DIEU :
TOI, MÈRE DE MISÉRICORDE,
SERVANTE FIDÈLE ET OBÉISSANTE DU SEIGNEUR,
PRIE POUR NOUS ET AVEC NOUS
ET GARDE-NOUS FERMEMENT ATTACHES A
JÉSUS,
TON FILS ET TON DIEU,
LUI L'ESPÉRANCE ET LA JOIE DE NOTRE MONDE,
LUI, L'AMOUR DE NOTRE VIE!
SERVANTE FIDÈLE ET OBÉISSANTE DU SEIGNEUR,
PRIE POUR NOUS ET AVEC NOUS
ET GARDE-NOUS FERMEMENT ATTACHES A
JÉSUS,
TON FILS ET TON DIEU,
LUI L'ESPÉRANCE ET LA JOIE DE NOTRE MONDE,
LUI, L'AMOUR DE NOTRE VIE!
Ô MÈRE BIEN-AIMÉE,
QUE RIEN, SUR CETTE TERRE ET DEMAIN, DANS LE CIEL,
NE NOUS SÉPARE DE TON FILS!
AMEN.
QUE RIEN, SUR CETTE TERRE ET DEMAIN, DANS LE CIEL,
NE NOUS SÉPARE DE TON FILS!
AMEN.
Sainte Marie Majeure : le « miracle de la neige » célébré le 5 août
CITE DU VATICAN, Mardi 29 juillet 2003 (ZENIT.org) – La fête de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure sera célébrée comme chaque année le 5août: le « miracle de la neige » se serait produit dans la nuit du 4 au 5 août 358 là où se dresse le monument marial, rappelle aujourd’hui le Vatican Information Service (www.vatican.va). La basilique est le premier édifice dédié à la Vierge Marie en Occident.
Le « miracle » est relaté par un bas-relief de la chapelle de la Vierge à l’intérieur de la basilique.
Selon un communiqué du chapitre de la basilique, plusieurs conférences prépareront à la fête de la dédicace de la basilique libérienne (5 août), données par le cardinal Francesco Mario Pompedda, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, par le cardinal Sergio Sebastiani, président de la Préfecture pour les Affaires économiques du Saint-Siège (APSA), et par le Cardinal Virgilio Noè.
Le lendemain, le cardinal Carlo Furno, archiprêtre de la basilique, célébrera une Messe pontificale au cours de laquelle, comme aux vêpres qui suivront, on assistera à la pluie de pétales de fleurs depuis le toit de l’édifice, en souvenir du « miracle » de 358.
Selon la tradition, la Vierge Marie serait apparue en songe à deux Romains, Jean, un patricien, et son épouse, ainsi qu’au pape Libère (352-366), demandant la construction d’une église en son honneur.
Une chute de neige aurait délimité l’aire d’édification d’un premier sanctuaire: un vrai miracle météorologique, à Rome, au mois d’août!
Presqu’un siècle plus tard, après la proclamation de Marie, Mère de Dieu, par le Concile d’Éphèse (431), le pape Sixte III (432-440) fit édifier la basilique actuelle.
Sainte-Marie-Majeure, qui est également appelée Sainte-Marie-de-la-Neige mais dont le nom primitif est Basilique libérienne, en souvenir du pape Libère, renferme notamment les reliques traditionnelles de la Crèche de Bethléem et l’icône de Marie “Salut du peuple romain” (“Salus Populi Romani”), particulièrement vénérée par les Romains et que la tradition attribue à l’évangéliste saint Luc.
Selon un communiqué du chapitre de la basilique, plusieurs conférences prépareront à la fête de la dédicace de la basilique libérienne (5 août), données par le cardinal Francesco Mario Pompedda, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, par le cardinal Sergio Sebastiani, président de la Préfecture pour les Affaires économiques du Saint-Siège (APSA), et par le Cardinal Virgilio Noè.
Le lendemain, le cardinal Carlo Furno, archiprêtre de la basilique, célébrera une Messe pontificale au cours de laquelle, comme aux vêpres qui suivront, on assistera à la pluie de pétales de fleurs depuis le toit de l’édifice, en souvenir du « miracle » de 358.
Selon la tradition, la Vierge Marie serait apparue en songe à deux Romains, Jean, un patricien, et son épouse, ainsi qu’au pape Libère (352-366), demandant la construction d’une église en son honneur.
Une chute de neige aurait délimité l’aire d’édification d’un premier sanctuaire: un vrai miracle météorologique, à Rome, au mois d’août!
Presqu’un siècle plus tard, après la proclamation de Marie, Mère de Dieu, par le Concile d’Éphèse (431), le pape Sixte III (432-440) fit édifier la basilique actuelle.
Sainte-Marie-Majeure, qui est également appelée Sainte-Marie-de-la-Neige mais dont le nom primitif est Basilique libérienne, en souvenir du pape Libère, renferme notamment les reliques traditionnelles de la Crèche de Bethléem et l’icône de Marie “Salut du peuple romain” (“Salus Populi Romani”), particulièrement vénérée par les Romains et que la tradition attribue à l’évangéliste saint Luc.
INTRODUCTION
La Basilique Patriarcale de Sainte Marie Majeure est un authentique bijou riche en beautés d'une valeur inestimable. Elle domine la ville de Rome depuis prés de seize siècles: temple mariale par excellence et berceau de la civilisation artistique, représente une référence pour les cives mundi qui arrivent de toute les parties du globe dans la Ville Éternelle pour y apprécier ce que la Basilique offre à travers sa monumentale grandeur.
Seule, des majeures basiliques de Rome, à avoir conservé les structures originales de son temps et enrichies d'ajouts, en son intérieur quelques particularités qui la rende unique: les mosaïques de la Nef centrale et l'Arc de triomphe qui remonte au V siècle apr. J.C., réalisé durant le pontificat de Sixte III (432-440) et de ceux de l'Abside dont l'exécution fut confiée au moine Fransiscain Jacopo Torriti sur ordre de Pape Nicolas IV (1288-1292); le plancher "cosmatesco" offert par les cavaliers Scoto Paparone et fils dans les années 1288; le plafond à caissons en bois doré dessiné par Giuliano San Gallo (1450); la Crèche du XIII siècle de Arnolfo di Cambio; les nombreuses chapelles (celle de Borghese à celle de Sistina, de la chapelle Sforza à celle de Cesi, de celle du Crucifix à la presque disparue de Saint Michel); le Maître-autel œuvre de Ferdinando Fuga et successivement enrichi par le génie de Valadier; finalement, la Relique du Sacré Berceau et le Baptistère. Chaque colonne, chaque cadre, chaque sculpture, chaque tasseau de cette Basilique résument l'histoire et les sentiments religieux.
Du pèlerin fidèle en prière au simple passionné d'art, ému par les œuvres des génies artistiques, ils pourront goûter les émotions que ces lieux aussi sacré leurs offriront. La rencontre avec la Basilique Libérienne, nom du Pape Liberio, est une expérience qui enrichit humainement et spirituellement: il n'est pas rare, en effet, de surprendre les visiteurs en attitude d'admiration devant l'imposante beauté de ses œuvres, d'autre part de constater la dévotion de toutes ces personnes devant l'image de Marie, ici vénérée avec le doux nom de "Salus Populi Romani", cherchent du réconfort et du soulagement. Le 5 août de chaque année est évoqué, à travers une célébration solennelle, le "Miracle de la Neige" face aux participants émus une pluie de pétales blancs tombe du plafond recouvrant l'hypogée en créant presque une union idéale entre l'assemblée et la Mère de Dieu.
Le Saint Père Giovanni Paolo II à partir du début de son pontificat a voulu qu'une lampe brûle jour et nuit sous l'icône de la Salus, en témoignage de sa grande dévotion pour la Vierge. Le même Pape, le 8 décembre de 2001, a inauguré une autre perle précieuse de la Basilique: le Musée, le lieu où la modernité des structures et l'antiquité des chef-d'œuvres exposés offrent au visiteur un "panorama" unique. Les nombreux trésors dans le même contenus rendent Ste Marie Majeure un lieu où art et spiritualité se fondent dans une parfaite union, en offrant aux visiteurs des émotions uniques propres aux grandes œuvres de l'homme inspirées par Dieu.
Seule, des majeures basiliques de Rome, à avoir conservé les structures originales de son temps et enrichies d'ajouts, en son intérieur quelques particularités qui la rende unique: les mosaïques de la Nef centrale et l'Arc de triomphe qui remonte au V siècle apr. J.C., réalisé durant le pontificat de Sixte III (432-440) et de ceux de l'Abside dont l'exécution fut confiée au moine Fransiscain Jacopo Torriti sur ordre de Pape Nicolas IV (1288-1292); le plancher "cosmatesco" offert par les cavaliers Scoto Paparone et fils dans les années 1288; le plafond à caissons en bois doré dessiné par Giuliano San Gallo (1450); la Crèche du XIII siècle de Arnolfo di Cambio; les nombreuses chapelles (celle de Borghese à celle de Sistina, de la chapelle Sforza à celle de Cesi, de celle du Crucifix à la presque disparue de Saint Michel); le Maître-autel œuvre de Ferdinando Fuga et successivement enrichi par le génie de Valadier; finalement, la Relique du Sacré Berceau et le Baptistère. Chaque colonne, chaque cadre, chaque sculpture, chaque tasseau de cette Basilique résument l'histoire et les sentiments religieux.
Du pèlerin fidèle en prière au simple passionné d'art, ému par les œuvres des génies artistiques, ils pourront goûter les émotions que ces lieux aussi sacré leurs offriront. La rencontre avec la Basilique Libérienne, nom du Pape Liberio, est une expérience qui enrichit humainement et spirituellement: il n'est pas rare, en effet, de surprendre les visiteurs en attitude d'admiration devant l'imposante beauté de ses œuvres, d'autre part de constater la dévotion de toutes ces personnes devant l'image de Marie, ici vénérée avec le doux nom de "Salus Populi Romani", cherchent du réconfort et du soulagement. Le 5 août de chaque année est évoqué, à travers une célébration solennelle, le "Miracle de la Neige" face aux participants émus une pluie de pétales blancs tombe du plafond recouvrant l'hypogée en créant presque une union idéale entre l'assemblée et la Mère de Dieu.
Le Saint Père Giovanni Paolo II à partir du début de son pontificat a voulu qu'une lampe brûle jour et nuit sous l'icône de la Salus, en témoignage de sa grande dévotion pour la Vierge. Le même Pape, le 8 décembre de 2001, a inauguré une autre perle précieuse de la Basilique: le Musée, le lieu où la modernité des structures et l'antiquité des chef-d'œuvres exposés offrent au visiteur un "panorama" unique. Les nombreux trésors dans le même contenus rendent Ste Marie Majeure un lieu où art et spiritualité se fondent dans une parfaite union, en offrant aux visiteurs des émotions uniques propres aux grandes œuvres de l'homme inspirées par Dieu.
LA FACADE
Oeuvre magnifique de Ferdinando Fuga (1741), exposée à sud avec un portique à cinq ouvertures en bas et trois dans la loge supérieure, recouvre les mosaïques du XIII de l'ancienne façade. Enchâssés comme un bourgeon précieux dans ce cadre suggestif, ils représente la naissance de la Basilique ainsi que Marie la très Sainte, apparue dans un rêve à Pape Liberio et au patricien romain Giovanni, qui inspire le lieu là où on aurait dû ériger son temple. Là un événement exceptionnel aurait appuyé la volonté divine: le 5 août de l'an 358, en effet, une chute de neige recouvrit le Col Esquilin et sur la neige fraiche le Pape traça le périmètre de la future Basilique.
L'auteur sera Filippo Rusuti et les mosaïques accueillent les visiteurs dans toute leur majesté en suscitant les émotions qui rapprochent l'homme à la grandeur de Dieu. Pour jouir pleinement de ces joyaux seule une visite appropriée et guidée peut satisfaire les visiteurs contemplant ces œuvre d'art. Soit pour la Loge qui pour la Façade fait reconnaître Fuga, goût baroque et pictural uni à un vivant sens spatial, le conduisant dans son travail architectural dans lequel, aux cinq pièces au dessous qui donnent accès au portique, qui correspondent aux trois de la Loge supérieure; un jeu de vides qui soulage la lourdeur des colonnes abondantes en grappes, des arcs en plein centre, des chapiteaux, des frontons, des cadres, des guirlandes, des amours, des statues qui représentent ST. Charles, le B. Albergati, les Saints Pontifes. Entre eux, presque élevée dans le ciel, siège celle de la Vierge et l'Enfant. Les artistes qui ont travaillé furent Lironi, Bracci, Maini, Slodtz, Della Valle et autres. La première pierre fut posée par Benoît XIV le 4 Mars 1741: cette Façade, qui laisse entrevoir le jeu polychrome, le scintillement du mur en mosaïque situé derrière, resulte presque une chapelle, plastiquement senti. Les travaux sur la chapelle et à l'intérieur du temple se terminèrent en 1750.
Sur toute la restauration, Pape Lambertini laissa tomber un bon mot: "Il crut que nous étions des entrepreneurs de théâtre parce qu'elle ressemble à une salle de danse". L'architecture des deux palais latéraux est à droite de Ponzio (1605), et à gauche de Ferdinando Fuga (1743), construit après 138 ans pour uniformiser la façade de la Basilique. Les deux anges posés sur la grille centrale sont: la Vierge, œuvre de Maini, et l'Humilité œuvre des Bras.
« Dieu donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. Quel n’est pas le respect que cette parole doit susciter en toi, la ferveur qu’elle doit faire naître, la confiance qu’elle doit inspirer ! Le respect à cause de leur présence, la ferveur à cause de leur bienveillance, la confiance à cause de leur vigilance. Ils sont donc là, à tes côtés, non seulement avec toi mais pour toi. Ils sont présents pour te protéger, pour te secourir. Et même si c’est Dieu qui leur en a donné l’ordre, on ne peut pour autant manquer de reconnaissance à leur égard, en raison de la si grande charité avec laquelle ils obéissent et du besoin si grand que nous avons de leur aide ».
SOURCE : http://www.vatican.va/various/basiliche/sm_maggiore/fr/storia/facciata.htm
L’INTÉRIEUR
La Basilique de Sainte Marie Majeure, située sur le sommet du col Esquilin, est une des quatre Basiliques patriarcales de Rome et est la seule qui ait conservée les structures paléochrétiennes. La tradition veut que fut la Vierge à indiquer et inspirer la construction de sa demeure sur l'Esquilin. En apparaissant dans un rêve au patricien Jean et au pape Liberio, elle demanda la construction d'une église en son honneur, dans un lieu qu'elle aurait miraculeusement indiqué. Le matin du 5 août, le col Esquilin apparut couvert de neige. Le pape traça le périmètre de la nouvelle église et Jean pourvut à son financement. De cette église il n'y a, à ce jour, aucun vestige mis en évidence par le fouilles, si pas un pas du Liber Pontificalis où on affirme que le pape Liberio "Fecit basilicam nomini suo iuxta Macellum Liviae". Même les récentes fouilles sous l'actuelle basilique, ont permis de mettre même à jour d'importants vestiges archéologiques comme le superbe calendrier du II-III siècle apr. J.C. ainsi que les restes des murs romains partiellement visibles lors de la visite du musée, mais rien de l'ancienne construction. Le clocher, de style roman de la renaissance, de 75 mètres de hauteur, est le plus haut de Rome. Il a été construit par Grégoire XI lors de son retour d'Avignon à Rome au sommet de celui-ci on été installées cinq cloches. L'une d'elle, la "dispersée", répète chaque soir a vingt-et-un heures, par un son unique, l'appel à tous les fidèles. En passant par le portique, sur la droite, se trouve la statue de Philippe IV d'Espagne, bienfaiteur de la Basilique. L'esquisse de l'œuvre, qui a été réalisée par Girolamo Lucenti au XIII siècle, est de Gian Lorenzo Bernini.
Au centre, la grande porte en bronze réalisée par Ludovico Pogliaghi en 1949, avec des épisodes de la vie de la Vierge, des prophètes, des Évangélistes et quatre femmes que dans l'Ancien Testament préfigureront la Vierge. À gauche la Porte Sainte, bênie par Jean Paul II le 8 décembre du 2001, portée à son accomplissement par le sculpteur Luigi Mattei et offerte à la basilique des Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Au centre le Christ renaissant, le modèle représente l'homme au Suaire, qui apparaît à Marie, représentée comme la Salus Populi Romani. En haut à gauche l'Annonciation au puits, épisode tiré de l'Évangile apocryphe, à droite la Pentecôte. En bas dans le côté gauche,le Concile d'Éphèse, qui établit Marie comme THEOTÒKOS, à droite le Concile du Vatican II qui la voulut Mater Ecclesiae. Les armes de Jean Paul II et sa devise sont représentées dans la partie haute, les deux du bas appartiennent au Cardinal Furno, archiprêtre de la Basilique, et de l'ordre du Saint-Sépulcre. L'actuelle basilique remonte au V siècle après J.C. Sa construction est liée au Concile d'Éphèse du 431 après J.C. qui proclama Marie Theotòkos, Mère de Dieu, voulu et financé par Sixte III, Évêque de Rome. En entrant, on est impressionné devant l'étendue de sa splendeur, de ses marbres et la richesse des décorations; l'effet monumental et grandiose est surtout dû à la forme de la structure de celle-ci et à l'harmonie régnant dans les éléments de son architecture.
Construite en suivant les canons du "rythme élégant" de Vitruve, la basilique est divisée en trois nefs par deux files de précieuses colonnes sur lesquelles court un artistique ensemble ininterrompu vers l'abside de deux arcs réalisés à la construction de la Chapelle Sixtine et Paoline. Entre les colonnades et le plafond, les murs à l'origine ajourés par des grandes fenêtres, à ce jour seul la moitié a été conserve en état, les autres ont été murées. Aujourd'hui, par les fenêtres existantes, on peut admirer des fresques qui représentent l"Histoire de la vie de Marie". Au-dessus des fenêtres et des fresques, une frise en bois décoré d'exquises entailles représentants une série de taureaux chevauchées d'amours s'unissant au cadre du plafond. Les taureaux sont le symbole des Borgia et les armes de Callixte III et Alexandre VI, les deux papes Borgia, se détachent au centre du plafond. Il n'est pas bien clair de ce que fut la contribution de Callixte III à la réalisation de cette œuvre, certes celui qui la réalisa fut Alexandre VI, il y posa son empreinte lorsqu'il était encore archiprêtre de la Basilique: le plafond fut dessiné par Giuliano de Sangallo et complété par son frère Antonio.
La tradition veut que la dorure ait été réalisée avec la première arrivée d'or provenant d'Amérique offert par Isabelle et Ferdinand d'Espagne à Alexandre VI. A nos pieds s'étant comme un merveilleux tapis le plancher en mosaïque réalisée par les maîtres marbriers Cosma et offert à Eugène III au XII siècle, par Scoto Paparoni et son fils Jean, deux nobles romains. L'harmonie de Sainte Marie Majeure est due en particulier aux splendides mosaïques de la nef du V siècle, voulue de Sixte III se développant le long de la nef central et sur l'arc de triomphe. Les mosaïques de la nef centrale reprennent quatre cycles d'Histoire Sacrée, dans leurs ensemble les protagonistes de celles-ci sont Abraham, Jacob, Moïse et Josué, qui veulent témoigner de la promesse de Dieu au peuple Hébreu d'une terre et son aide à la rejoindre. Le récit, qui ne suit pas un ordre chronologique, se developpe sur le mur de gauche prés de l'arc de triomphe avec le sacrifice sanglant de Melchisedek, roi-prêtre. Sur ce panneau ressort fortement l'influence iconographique romaine. Melchisedek, représenté dans une pose d'offrant, et Abraham, en toge sénatoriale, rappellent le groupe équestre du Marc-Auréle.
Les panneaux suivants illustrent des épisodes de la vie d'Abraham antérieurs au premier panneau. Cela, a fait croire que chaque panneau était fin en soi, cela jusqu'à ce qu'une étude plus approfondie des mosaïques arrive à la conclusion que la décoration fut étudiée et voulue. Le panneau avec Melchisedek sert à raccorder les mosaïques de la nef avec ceux de l'arc de triomphe où est recomptée l'enfance du Christ roi et prêtre. Ensuite est entamé le récit sur Abraham, personnage le plus important de l'Ancien Testament, celui auquel Dieu promet une "nation grande et puissante"; avec Jacob, à qui Dieu confirme la promesse faite à Abraham; que Moïse va libérer le peuple de l'esclavage dans lequel il était né en le rendant "peuple élu"; avec Josué qui le mènera en terre promise. Le chemin se termine avec deux panneaux, réalisés et peints en fresque au temps des restaurations voulues par le Cardinal Pinelli, qui représentent David qui mène l'Arche de l'Alliance à Jérusalem et le Temple de Jérusalem édifié par Salomon. Il est dans la lignée de David qui naîtra Christ, l'enfance duquel est illustré et tiré à travers les épisodes de l'Évangile apocryphe, dans l'arc de triomphe. En 1995 Jean Hajnal a réalisé un nouveau vitrail dans la rosace de la façade principale. Elle représente l'affirmation du Concile du Vatican II, où Marie, élevée fille de Sion, represente l'anneau de conjonction entre l'Église du Vieux Testament, représentée par le candélabre à sept branches, et du Nouveau, symbolisée par le calice de l'Eucharistie. L'arc de triomphe se compose de quatre registres: en haut à gauche l'Annonciation, dans laquelle Marie est vêtue comme une princesse romaine, avec en main le fuseau avec lequel elle tisse le voile en pourpre destiné au temple dont elle était la servante. Le récit se poursuit avec l'annonce à Joseph, l'adoration des rois Mages et le massacre des innocents. Sur ce panneau il est presque obligatoire d'observer la figure avec le manteau bleu qui donne les épaules aux autres femmes: elle est Sainte Elisabeth qui fuit avec St. Jean dans ses bras.
À droite la présentation au Temple, la fuite en Egypte, la rencontre de la Sacrée Famille avec Afrodisio, le gouverneur de la ville de Sotine. Selon un Évangile apocryphe, lorsque Jésus arrive fugitif à Sotine, en Egypte, les 365 idoles du capitolium tombent. Afrodisio terrifié par le prodige en se rappelant la fin du Pharaon, va avec son armée à la rencontre de la Sacrée Famille et adore l'Enfant en lui reconnaissant la divinité. Le dernier panneau représente les Mages en présence de Hérode. Aux pieds de l'arc les deux villes de Bethléem à gauche et de Jérusalem à droite. Si Behtléem est le lieu où Jésus naît et où se produit sa première Épiphanie, Jérusalem est la ville où il y meurt et ressuscite (est un lien avec la crainte de l'apocalypse de sa venue définitive à la fin des temps, mis en évidence par le trône vide au centre de l'arc, trône ou s'appuient Pierre et Paul, le premier appelé par Jésus Christ à répandre la "Bonne nouvelle" entre les hébreux, l'autre entre les Gentils et les païens). Tous ensemble formeront l'Église dont Pierre est guide et Sixte III son successeur. Puisque tel est comme "episcopus plebi Dei" revient à lui de mener le peuple de Dieu vers Jérusalem céleste. Au XIII siècle Nicolas IV, premier Pape franciscain, décide d'abattre l'abside originale et de construire l'actuel en la reculant de quelque mètre, en tirant entre elle et l'arc un transept pour le choeur. La décoration de l'abside fut exécutée par le franciscain Jacopo Torriti et les travaux furent payés par les Cardinaux Jacques et Pierre Colonna. La mosaïque de Torriti se divise en deux parties distinctes: dans la cavité absidale il y a le couronnement de la Vierge, dans la bande au dessous sont représentés les instants les plus importants de sa vie. Au centre de la cavité, renfermés dans un grand cercle, Christ et Marie sont assis sur un grand trône représenté comme un divan oriental. Le Fils pose sur le chef de la Mère la couronne ornée de pierres précieuses. Dans cette mosaïque Marie n'est pas vue seulement comme la Mère, mais plutôt comme l'Église Mère, épouse du Fils. À leurs pieds le soleil et la lune, et au tour choeurs d'anges adorant auxquels viennent s'ajouter St. Pierre, St. Paul, St. François d'Assisi et le pape Nicolas IV à gauche Jean-Baptiste, Jean-Évangéliste, Saint'Antoine et le donateur Cardinal Colonna à droite. Dans le reste de l'abside une décoration a des racèmes bourgeonne à partir de deux troncs posés à l'extrême droite et à l'extrême gauche de la mosaïque. Dans la bande qui se trouve à la base de l'abside les scènes de la vie de la Vierge sont disposés à droite et à gauche du "Dormitio" placés vraiment sous le Couronnement. Ce mode de décrire la mort de la Vierge est typique de l'imagerie byzantines, mais il se répandit également en Occident après les Croisades. La Vierge est étendue sur le lit et, pendant que les anges se prépare à enlever de la vue des Apôtres stupéfait son corps, Jesus Christ prend dans ses bras son "âme" blanche, attendue au ciel. Torriti enrichit la scène avec deux petites figures franciscaines et d'un laïque avec le béret du XIII siècle.
Au dessous de la "Dormitio" le Pape Benoît XIV placera la merveilleuse "Nativité de Christ" de Mancini. Entre les piliers ioniens sous les mosaïques, l’architecte Fuga a placé les bas-reliefs exécutés par Mino del Reame représentant la Naissance de Jésus, le miracle de la neige et la fondation de la basilique par le Pape Libère, la Présentation de Marie et l'Adoration des Mages.
Toujours œuvre de Fuga est le baldaquin qui domine l'autel central devant lequel on trouve la Confession , voulue par Pie IX et réalisé par Vespignani, où est placé le reliquaire de la crèche. Le reliquaire est en cristal, en forme de berceau, et contient des pièces de bois que la tradition affirme appartenir à la Crèche sur laquelle fut déposé Jésus Enfant. Il fut exécuté par Valadier et offert à l'ambassadrice du Portugal.
La statue de Pie IX, le pape du dogme de l'Immaculée Conception est œuvre d'Ignazio Jacometti et fut placée dans l'hypogée selon la volonté de Léon XIII.
Le Pavement
En entrant dans la Basilique on reste admiratif devant la particularité du pavement en mosaïque due aux maîtres marbriers Cosma connus comme "cosmateschi" (sièc. XIII).
Chapelle Cesi
Voulue par le Cardinal Paul Émile Cesi et par son frère Frédéric fut réalisée au tour de 1560 et l'auteur reste inconnu, on retient toutefois que celle-ci fut projetée par Guidetto Guidetti, en collaboration avec Jacques della Porta.
Regina Pacis
La statue de la Regina Pacis,(commandée par Benoît XV en remerciement pour la fin de la première guerre mondiale), a été réalisée par Guido Galli. Sur le visage de la Vierge, séance en trône "Regina Pacis et Sovrana dell'universo", se remarque un sens de tristesse.
La Cappella Sforza
Á coté de l'entrée deux lapidaires rappellent que la chapelle fut réalisée en remerciement au cardinal Guide Ascanio Sforza de Santafiora, archiprêtre de la basilique, et son frère, le cardinal Alexandre Sforza Cesarini, qui en soigna la décoration exécutée en 1573. Selon le Vasari, l'auteur et projecteur a été Michel-Ange Buonarroti, qui nous a laissé deux de ses œuvres où il est bien visible l'originale plante avec ses ellipses sur les côtés et un vain rectangulaire qui accueille l'autel. Les portraits insérés dans les monuments funèbres et le retable d'autel (1573) ont été attribuées à Gerolamo Siciolante de Sermoneta (1521-1580), au début de sa carrière il fut fortement influencé par les maniérisme des artistes romains comme Perin del Vaga, en suite amateur d'un classicisme archaïsant, naturaliste et intellectuellement mature. La table carrée sur l'autel est de Siciolante et représente l'Engagement de la Vierge, l' aboutissement des ses plans est bien organisée pour passer sans secousses de l'ambiance terrain à celui de céleste, où figure Marie assise, discrète en prière.
Tombe de Bernini
"La Noble famille du Bernin attend ici la Résurrection". Face à la grandeur du génie du Bernin, on est quelque peu déçu en constatant la simplicité de la plaque tombale d'un des plus grands artistes du 600.
La crèche
En face de l'autel de l'Hypogée, face à la statue de Pie IX et sous ses armes, est conservée et gardée précieusement une célèbre relique, communément appelée "Sacré Berceau". Elle s'offre à la vue des fidèles dans sa précieuse urne ovale de cristal et d'argent, réalisée par Valadier et placée sur l'autel du même nom.
La crèche d'Arnolfo di Cambio
L'image sentimentale et spirituelle de la reconstruction d'une "Crèche" en souvenir d'un événement vénéré, a ses origines en 432 quand le Pape Sixte III (432/40) créa dans la basilique primitive une "Grotte de la Nativité" semblable à celle de Bethléem. Les nombreux pèlerins qui revinrent de Terre Sainte à Rome, portèrent en don de précieux fragments du Bois du berceau sacré (cunabulum) aujourd'hui conservés dans le reliquaire doré de la Confession.
De nombreux pontifes eurent à coeur, dans les siècles suivants, la grotte sacrée de Sixte III, jusqu'à ce que le Pape Nicolas IV en 1288 commanda à Arnolfo di Cambio une représentation sculptée de la "Nativité".
Nombreux furent les remaniements et les changements dans la Basilique et quand le Pape Sixte Quint (1585/90) voulut ériger dans la nef droite une grande chapelle dite du Saint Sacrement ou Sixtine, il commanda en 1590 à l'architecte Domenico Fontana de transférer sans la démolir l'antique "Grotte de la Nativité" avec les éléments survivants sculptés par Arnolfo di Cambio.
Les trois Mages avec des vêtements et des chaussures élégants, en style gothique rude, et Saint Joseph admirent stupéfaits et respectueux le miracle de l'enfant dans les bras de la Madone (de P. Olivieri) réchauffés par le boeuf et l'âne.
SOURCE : http://www.vatican.va/various/basiliche/sm_maggiore/fr/storia/interno.htm
CHAPELLE BORGHESE
Bijou artistique d'une rare beauté, qui représente un lieu dans lequel se fond l'art et le sentiment religieux: l'icône de la Salus Populi Romani, où la pieuse tradition voulut qu'elle soit peinte par l'évangéliste Luc, accueille avec son regard maternel ces qui s'adressent à elle. Dans l'an 1605 montait sur le trône pontifical Paul V (1605-1621) à qui on doit la Chapelle de la Vierge, nommée également Borghese ou Paoline, opposée à la Chapelle Sixtine, symétrique dans la plante et dans le schème architectural. En effet, même si elle est disposée en croix grecque, avec ses secteurs corinthiens et à quatre grands arcs, soutenus par d'imposants piliers, sur lesquels repose la coupole. Elle fut édifiée pour garder l'Image de la Vierge "Salus Populi Romani", sur ordre de Paul V, et d'après le croquist de l'architecte Flaminio Ponzio (1560-1618), entre 1606 et 1612; le sacre eut lieu le 27 janvier 1613, mais l'achèvement des décorations continua encore dans les ans suivants. Celle-ci a coûté à la Chambre Apostolique la somme de 299.261 écus et 61 baïoques. Seulement 25 ans plus jeune que la Sixtine, sa décoration pictorique est libre et impétueuse.
Avec ses marbres précieux et assortis aux cadres dorés; avec des anges en bronze (d'une beauté resplendissante) et de stuc (qui se lèvent avec des ailes vibrantes et sourient), avec son autel majestueux, d'un bleu intense qui fait ressortir son charme et tout ses détails, avec ces monuments grandioses et raffinés, la Borghese offre des signes plus marqués de la première manifestations du Baroque, imprégnée d'une singulière vibration de joie et de vie. Les artistes et les maniéristes les plus célèbres de l'époque ont rivalisé pour l'orner. Le premier modèle de l'autel a été réalisé en bois poirier en 1607 et un an après le fondateur Pompeo Targoni commençait à y travailler pour le terminer en septembre 1612. L'œuvre se présente étincelant grâce au métal doré, forgé dans des formes bien aérées et mouvantes des anges, qui soutiennent le cadre dans lequel est enfermée la Salus Populi Romani, modelés par Camillo Mariani: la richesse des détails et la préciosité des contrastes lumineux qui animent les anges de Mariani doivent beaucoup au maniérisme de Florence du Sansovino, mais ils réussissent à se traduire même dans un puissant aigu lyrique en mesure d'alléger la forte masse de la structure architecturale. Mariani a également sculpté la statue de St. Jean l'Évangéliste. Sans doute le sculpture décorative la plus intéressante se trouve dans les longes de l'autel majeur de la Chapelle Paoline est le bas-relief qui se trouve sur le frontispice, œuvre de Stefano Maderno et représente le Pape Liberio, qui traça le périmètre de la basilique sur la neige. Les anges qui soutiennent la cartouche situés sur le côté de la tombe sont attribués à Maderno.
La cantine de l'autel fut offerte en 1749 par la princesse Agnese Colonna Borghese, dont ses armes sont imprimées dans la même. Giuseppe Cesari, connu comme le Cavalier d'Arpino, a exécuté dans la grande lunette sur l'autel à sa gauche, le fresque qui représente l'apparition de la Vierge et de Saint Jean l'Évangéliste à Saint Gregoire Thaumaturge, et à droite quelques personnes mordues par le serpent de l'hérésie et le Temple de Dieu avec une foule de vrais croyants. Le même artiste a peint avec panaches la coupole les grands Prophètes: Isaïe, avec un aspect décharné, blancs les cheveux et la barbe, en robe bleue, manteau rouge et nu pieds; Jérémie au front chauve, la barbe chenue, en robe bleue et manteau jaune qui l'enveloppe et descend jusqu'aux pieds; Ézéchiel d'aspect juvénile, cheveux blonds, imberbe, en veste violette ornée d'un liseré bleu, privée de manches (ce qui le représente les bras nues) un manteau jaune entoure son corps; Daniel jeune assis, les cheveux blonds longs ondoyants, et de carnation blanche, en robe céleste brodée d'or, les manches retournées, petit manteau pourpre. Le même Cavalier d'Arpino a peint, dans l'arc de la tribune de l'autel, les Saints Évêques Ignace et Teophile, Irénée et Cyprian. Notre-Dame de l'Assomption, à l'intérieur de la coupole, est de Ludovico Cardi, appelé le Cigoli. Sur les nuages, Marie la très sainte montante au ciel. La lune sous les pieds de la Mère de Dieu a été peinte par l'auteur exactement comme l'avait révélé le télescope de Galilée qui était l'ami de Cardi. Les Apôtres, certains assis d'autres debout, suivent du regard de triomphe de la Vierge qui tient dans ses mains le sceptre de reine.
Devant la Vierge, qui a écrasé le serpent, s'ouvre le Divin, une multitude d'Anges tourne, en rond pour fêter l'événement. De cette foule se détache un groupe de Chérubins qui se tiennent à l'écart, en guise de nuage, prêts à exécuter un trône avec leurs ailes dorées; un autre groupe souffle dans les trompettes, d'autres chantent et d'autres encore épandent des fleurs. Plus haut on voit une myriades d'esprits angéliques dont on ne voit que les demis personnages, les bustes ou les têtes. Une petite coupole avec six petites fenêtres fonctionnant comme une majestueuse lanterne à la coupole. Au fond est peint un Père Éternel, qui a au tour de lui une couronne de plusieurs rangs de séraphins. Jean Baglione a peint en bas reliefs sur le bas coté de la voûte devant la Chapelle, des Docteurs et Évangélistes; à l'intérieur sur l'arc au-dessus de l'entrée, les figures de Julien l'Apostat, de Lion IV arménien et de Constantin Copronimo; en suivant dans l'ovale dominant l'autel, l'image de Saint Luc. Sur les grands arcs de droite Guido Reni a peint à fresque les Saints Cyrille d'Alexandrie, Idelfonse, Jean Chrysostome et les Saintes Pulchérie, Gertrude et Cunégonde; et sur le grand arc de gauche, St. Héracles, St. Narsès et des puissantes figures de St. Dominique et de St. François. Toujours sur le grand arc de gauche, sur le monument de Paul V, Guido Reni a même représenté le Père Éternel fâché à cause de la méchanceté des hommes.
Toujours œuvre de Stefano Maderno on y trouve quelques amours sur la frise qui tournent tout autour, dans la hauteur des chapiteaux. Nicola Cordier a, par contre, sculpté les statues de David, qui écrasent le géant Goliath et avec son index il montre sa descendance: le Messie, et les statues d'Aaron, de Saint Bernard et Saint Athanase. La statue de St. Joseph a été réalisée par Ambrogio Buonvicino. En entrant dans la Chapelle, sul la droite, se trouve le monument de Clément VIII (1592-1605) exécuté par Silla di Viggiù, pendant que les cariatides, qui ont en fort sens pittoresque, sont l'œuvre de Pietro Bernini. Sur la gauche se trouve le monument de Paul V (œuvre de Silla de Viggiù) sculpté dans l'attitude d'une grande dévotion.
SOURCE : http://www.vatican.va/various/basiliche/sm_maggiore/fr/storia/cappella_borghese.htm
CHAPELLE SIXTINE
Avant d'admirer une œuvre ainsi importante comme la Chapelle Sixtine il résulte nécessaire faire un petit tour de reconnaissance a celui qui a voulu l'édifier.
Sixte V a été le Pape qui plus que ses prédécesseurs avait su redonner vigueur à la ville paupérisée par le "sac" de Rome en 1527 et sa première préoccupation fut celle de redonner à la ville éternelle la possibilité de s'étendre en assainissant les zones malsaines et en créant une infrastructure utile à l'exploitation des aires déjà occupées par des nouvelles installations. A son architecte de confiance, Domenico Fontana, le pontife commanda donc de construire une chapelle digne du très Saint-Sacrement et de garder celle de la Crèche.
Le programme iconographique de la décoration pittoresque, ou sont représentés les ancêtres du Christ, l'histoire de la Vierge et la vie de Jésus, se retrouve au centre dans la Chapelle de la Crèche sous l'autel en conservant l'ancien Oratoire de la Crèche, réalisé durant le XIII siècle par d'Arnolfo di Cambio, que Domenico Fontana transporta entierement de l'abside de la Basilique. Les peintures de la Chapelle Sixtine célèbrent l'apothéose de la Vierge, la maternité divine toujours niée par l'hérésie protestante, dans le Concile de Trento. L'entreprise fut dirigée par César Guerra et Jean Nebbia, c'est entre 1587 et 1589 qu'ils furent payés. Leur préoccupation principale fut que les figures de la Sixtine soient la naturelle continuité du message déjà exprimé avec les mosaïques de l'arc absidale. De façon stylistique les peintures de la Sixtine ont une prise certaine sur l'observateur.
Éliminé tout intellectualisme et toute excessive personnalisation artistique, les images procèdent claires et reconnaissables, sans provoquer d'ultérieurs commentaires. Ils sont nombreux les artistes qui ont travaillé à la Chapelle Sixtine.
Sixte V voulut placer sa tombe et celle de Saint Pie V, le pape qui le créât cardinal, dans la chapelle. Le monument funèbre de ce dernier résulte être le plus ancien, dessiné par Fontana, mais la statue est l'œuvre de Leonardo Sarzana et Sixte V allait la voir personnellement dans l'atelier de l'artiste, en assistant par la suite à son édification en juin de l'an 1587. Par contre, Giovanni Antonio Paracca, nommé le Valsoldo, fut chargé de la statue représentante Sixte V qui représente le Pontife à genoux avec le regard débonnaire vers la Chapelle et sur la Crèche de la Crypte. À remarquer le bel autel au centre de la chapelle: quatre anges en bronze doré de grandeur nature, œuvre de Sebastiano Torregiani, ils soutiennent le ciboire qui constitue le modèle de la chapelle même, richement décoré avec des anges et des prophètes le tout en rondeur avec les bas-reliefs sur les guichets, aux pieds de l'autel, placé sur un autel de style "cosmatesco"à la fin de la échelle double de l'Aveu qui mène à l'Oratoire de la Crèche, la nativité de Cecchino de Pietrasanta du XVI siècle.
Dedicazione della basilica di Santa Maria Maggiore
5 agosto - Memoria Facoltativa
Questa memoria è collegata alla dedicazione della basilica di santa Maria Maggiore sull'esquilino di Roma, che viene considerata il più antico santuario mariano d'Occidente. La eresse, sul precedente edificio liberiano, il papa Sisto III (432-440) dedicandola a Dio e intitolandola alla Vergine, proclamata solennemente dal concilio di Efeso (431) Madre di Dio. (Mess. Rom.)
Martirologio Romano: Dedicazione della basilica di Santa Maria Maggiore, innalzata a Roma sul colle Esquilino, che il papa Sisto III offrì al popolo di Dio in memoria del Concilio di Efeso, in cui Maria Vergine fu proclamata Madre di Dio.
Monumenti di pietà mariana, a Roma, sono quelle stupende chiese, erette in gran parte sul medesimo luogo dove sorgeva qualche tempio pagano. Bastano pochi nomi, tra i cento titoli dedicati alla Vergine, per avere le dimensioni di questo mistico omaggio alla Madre di Dio: S. Maria Antiqua, ricavata dall'Atrium Minervae nel Foro romano; S. Maria dell'Aracoeli, sulla cima più alta del Campidoglio; S. Maria dei Martiri, il Pantheon; S. Maria degli Angeli, ricavata da Michelangelo dal "tepidarium" delle Terme di Diocleziano; S. Maria sopra Minerva, costruita sopra le fondamenta del tempio di Minerva Calcidica; e, più grande di tutte, come dice lo stesso nome, S. Maria Maggiore, la quarta delle basiliche patriarcali di Roma, detta inizialmente Liberiana, perché identificata con un antico tempio pagano, sulla sommità dell'Esquilino, che papa Liberio (352-366) adattò a basilica cristiana. Narra una tardiva leggenda che la Madonna, apparendo nella stessa notte del 5 agosto del 352 a papa Liberio e ad un patrizio romano, li avrebbe invitati a costruire una chiesa là dove al mattino avrebbero trovato la neve. Il mattino del 6 agosto una prodigiosa nevicata, ricoprendo l'area esatta dell'edificio, avrebbe confermato la visione, inducendo il papa e il ricco patrizio a metter mano alla costruzione del primo grande santuario mariano, che prese il nome di S. Maria "ad nives", della neve. Poco meno di un secolo dopo, papa Sisto III, per ricordare la celebrazione del concilio di Efeso (431) nel quale era stata proclamata la maternità divina di Maria, ricostruì la chiesa nelle dimensioni attuali. Di quest'opera rimangono le navate con le colonne e i trentasei mosaici che adornano la navata superiore. All'assetto attuale della basilica contribuirono diversi pontefici, da Sisto III che poté offrire "al popolo di Dio" il monumento "maggiore" al culto della beata Vergine (alla quale rendiamo appunto un culto di iperdulia cioè di venerazione maggiore a quello che attribuiamo agli altri santi), fino ai papi della nostra epoca. La basilica venne anche denominata S. Maria "ad praesepe", già prima del secolo VI, quando vi furono portate le tavole di un'antica mangiatoia, che la devozione popolare identificò con quella che accolse il Bambino Gesù nella grotta di Betlem. La celebrazione liturgica della dedicazione della basilica è entrata nel calendario romano soltanto nell'anno 1568.
Autore: Piero Bargellini