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Saint DIDIER de LANGRES, évêque et martyr

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Martyre de Saint Didier de Langres, Speculum historiale, XIVe siècle

Saint Didier

Évêque de Langres (+407)
Témoin des maux que l'invasion des Vandales faisait souffrir à son peuple, il voulut rencontrer le roi pour essayer de l'amener à plus d'humilité. Celui-ci ne l'écouta pas un instant et ordonna de l'égorger sur le champ. Didier offrit volontiers sa vie pour son troupeau.

Si le christianisme se répandit lentement dans nos régions tout au long du IIIe siècle, c'est un peu avant le milieu du IVe siècle qu'apparut pour la première fois dans l'histoire le nom d'un évêque de Langres, troisième sur la liste épiscopale, Saint Didier, présent au concile de Sardique en 343. (l'Église catholique en Haute-Marne - Histoire du diocèse de Langres)

Près de Langres, en 407, la passion de saint Didier, évêque. Témoin des maux que les Vandales faisaient souffrir à son peuple, il alla, dit-on, trouver leur roi pour tâcher de l'adoucir; celui-ci ordonna de l'égorger sur le champ et l'évêque présenta volontiers sa tête pour le troupeau confié à ses soins.
Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7034/Saint-Didier.html


Didier de Langres (mort vers 411 à Langres)

Le défenseur de la ville

Peut-être un peu de naïveté, mais assurément une confiance énorme dans le pouvoir de l'Évangile marquent le martyre de l'évêque de Langres.

Fête : 23 mai

On sait peu de chose de Didier de Langres. La date même de se mort est contestée, comme est incertaine la date initiale du siège épiscopal de Langres dont il aurait été le troisième titulaire. Il semble qu'il soit très souvent confondu avec d'autres Didier, saints comme lui Didier d'Avignon, Didier de Vienne. Pourtant Warnahaire écrivit sa vie au début du VII-e siècle et il aurait assisté au concile de Cologne tenu vers 346.

Une tragédie aurait été écrite et jouée au XV-e siècle sur sa vie et sa mort et publiée en 1855 sous le titre Vie et passion de Mgr saint Didier, martyr et évêque de Langres, jouée chanoine de Langres, publiée pour la première fois d'après le manuscrit unique de la bibliothèque de Chaumont. C'est sans doute que son héroïsme a marqué longtemps la population.

Le martyre

Les Vandales, sous la conduite de Crocus, avaient une première fois envahi la Gaule vers 265. Ils dévastaient tout sur leur passage, ne laissant âme qui vive. Leur réputation était terrible. Ils revinrent pourtant au IV~ siècle. L'évêque Didier voulait protéger son peuple. Il s'avança en compagnie de son archidiacre Vincent devant le farouche arien qui commandait les envahisseurs. Il lui présenta l'Évangile et tâcha de le convertir à la modération. Mais le barbare, qui n'entendait pas la langue de Didier, oublia qu'il était chrétien lui aussi et fit exécuter l'évêque et son adjoint.

Deux cents ans après, l'on montrait encore ~ livre taché du sang du martyr. Le bourreau fut, sur-le-champ, frappé de folie et courut, en hurlant, se fracasser la tête contre les murailles de la ville. Tous les témoins en furent effrayés. La ville fut cependant saccagée par les Vandales.

Son culte

Le culte de saint Didier se développa tout de suite et s'étendit rapidement. Son souvenir est conservé dans plusieurs endroits d'Italie. Il serait originaire de Lombardie et ses reliques se trouveraient à Gênes et à Arles. Cela n'empêche pas que, en 1314, l'élévation de son corps eut lieu en l'église de Langres qui, dédiée à sainte Madeleine, prit à cette occasion le nom de Saint Didier. On dit aussi qu'une de ses reliques a été transférée à Clermont-en-Argonne en 1649. Autant de signes d'une tradition vivante.

SOURCE : http://casimir.kuczaj.free.fr/Francais/Les%20Saints/didier.htm




L’ancienne église Saint-Didier, Langres

Édifice du xiie siècle, modifié aux xiiiexvie puis au xviie siècle, partiellement détruit à la Révolution,

 transformé en musée en 1841. Il fait partie de la première liste des bâtiments classés monuments historiques en 1840



San Desiderio di Langres (o da Genova) Vescovo e martire


Sec. IV

La sua esistenza nel secolo IV, è garantita da sant'Atanasio che lo indica come partecipante del Concilio di Sardica (oggi Sofia) nel 343; il suo nome compare anche negli atti del pseudo-concilio di Colonia del 346. San Desiderio, che occupa il terzo posto nella lista dei vescovi di Langres in Francia, sembra fosse originario di San Desiderio, nei dintorni di Genova. Varnacario, chierico di Langres, scrisse un racconto del suo martirio, dove spiega che Desiderio sarebbe stato decapitato durante un'invasione dei Vandali; probabilmente c'è confusione nelle tradizioni locali, perché Langres ebbe diverse invasioni barbariche. Una leggenda dice che dopo la decapitazione, il vescovo raccolse la sua testa e rientrò in città, attraverso una fenditura della roccia che si era aperta per farlo passare. Questa apertura viene mostrata ancora oggi. (Avv.)

Emblema: Bastone pastorale, Palma

Martirologio Romano: Presso Langres nella Gallia lugdunense, ora in Francia, passione di san Desiderio, vescovo, che, come si tramanda, vedendo il suo popolo oppresso dai Vandali, si recò dal loro re per supplicarlo, ma, per ordine di costui, fu immediatamente sgozzato, offrendosi serenamente per il bene del gregge a lui affidato.

La sua esistenza nel secolo IV, è garantita da s. Atanasio che lo indica come partecipante e sottoscrittore del Concilio di Sardica nel 343; il suo nome compare anche negli atti del pseudo-concilio di Colonia del 346.


S. Desiderio occupa il terzo posto nella lista dei vescovi di Langres (Francia), sembra fosse originario dei dintorni di Genova e designato miracolosamente alla sede episcopale di Langres.

Un chierico della suddetta città di nome Varnacario, scrisse all’inizio del VII secolo, un racconto del suo martirio, basandosi su tradizioni locali; secondo questo Varnacario, il vescovo Desiderio sarebbe stato decapitato durante un’invasione dei Vandali guidati da Croco; ma ci fu senz’altro una confusione nelle tradizioni locali, perché Langres ebbe diverse invasioni barbariche e quella degli Alemanni comandati dal vero Croco (298-307) non corrisponde alle date della sua permanenza come vescovo di Langres, probabilmente si tratta dell’invasione dei Germani del 355-357, respinta dall’imperatore Giuliano l’Apostata.

Una leggenda dice che dopo la sua decapitazione, il santo vescovo, come tanti altri cefalofori, raccolse la sua testa e rientrò in città, attraverso una fenditura della roccia che si era aperta per farlo passare, tale apertura viene ancora oggi mostrata.

Il culto di s. Desiderio di Langres è certamente anteriore al secolo VII e il Martirologio Geronimiano lo riportava all’11 febbraio; ma nel secolo IX per l’errore di un copista ripetuto poi in seguito, ci fu uno scambio con san Desiderio di Vienne, ricordato pure all’11 febbraio, finché si decise di lasciare il santo di Vienne a questa data e trasportare al 23 maggio la celebrazione del vescovo di Langres, data che fu definitivamente inserita nel ‘Martirologio Romano’; la città di Langres lo ricorda inoltre il 19 gennaio, anniversario della traslazione delle reliquie di s. Desiderio avvenuta nel 1315.

Il suo culto si diffuse non solo in Francia, ma anche in Italia, Svizzera, Germania; è patrono della città di Langres e molte chiese della diocesi sono a lui intitolate; la sua tomba era custodita in un priorato benedettino posto al centro della città; nel 1354 fu fondata in suo onore una celebre confraternita a cui si iscrissero re e principi.

San Desiderio era invocato come testimone della verità dei giuramenti e come protettore nei parti difficili.



Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90895


Gustave Bardy. « Recherches sur un cycle hagiographique. Les martyrs de Chrocus »



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