Bienheureuse Anna Kolesárová
Martyre slovaque (✝ 1944)
Née à Vysoká nad Uhom (Slovaquie) le 14 juillet 1928 et morte assassinée lors de l'occupation soviétique le 22 novembre 1944 refusant de céder à un soldat.
- reconnaissance du martyre d'Anna Kolesarova, une laïque slovaque née en 1928 et tuée en 'haine de la foi' et pour la 'défense de sa chasteté' en 1944
décret du 7 mars 2018 (en italien)
'Anna se propose aujourd'hui comme modèle pour les jeunes, afin qu'ils redécouvrent la beauté d'un véritable amour et la valeur de la vertu de pureté dans leur vie'
Slovaquie: Anna Kolesárová, martyre de la pureté, a été béatifiée
Le 1er septembre, la jeune martyre Anna Kolesárová a été béatifiée à Kosice en Slovaquie. Ce fut la première béatification présidée par le cardinal Angelo Becciu, récemment nommé préfet de la Congrégation pour la cause des saints.
Ce dimanche 2 septembre lors de l'Angelus, le Pape François est revenu sur la béatification de la Bienheureuse Anna Kolesárová, qui s'est déroulée la veille. Une «vierge et martyre, morte pour avoir résisté à ceux qui voulaient violer sa dignité et sa chasteté» a dit le Souverain Pontife, dressant un parallèle avec la bienheureuse italienne Maria Goretti. Le Pape a exhorté à ce que«cette jeune fille courageuse aide les jeunes chrétiens à rester solides dans la fidélité à l'Évangile, même quand cela demande d'aller à contre-courant et de payer de sa personne». Et le Pape a demandé à la foule rassemblée Place Saint-Pierre d'applaudir la nouvelle bienheureuse.
La jeune Anna Kolesárová est morte en martyre à l’âge de 16 ans. Née en 1928 à l’est de la Slovaquie, elle reçoit sa confirmation un an avant l’éclatement de la Seconde guerre mondiale, le 14 mai 1938. Elle a alors dix ans.
Un quotidien pieux et simple
Issue d'une famille modeste profondément catholique l'ayant dotée d’une solide éducation religieuse, Anna Kolesárová fréquentait régulièrement la communauté paroissiale et participait à la messe, se confessant et communiant régulièrement.
Le 15 avril 1942, alors qu'elle n'avait que 13 ans, sa mère meurt. Anna doit assurer toutes les charges familiales et domestiques avec son père et son frère aîné.
L'avancée du front soviétique vers l'ouest provoqua, au cours de l'année 1944, le retrait des troupes allemandes et l'avènement des troupes russes. La jeune vie d'Anna fut brusquement interrompue. La fillette, alors âgée de 16 ans, a été abattue par un soldat soviétique dans la soirée du mercredi 22 novembre 1944, devant les yeux de son père, à la maison.
Morte en défense de la chasteté
Compte tenu de la résistance du père face au comportement violent du militaire qui en voulait à la chasteté de la jeune fille, le soldat lui ordonne de faire ses adieux à son père et à son frère.«Jésus, Marie, Joseph, je vous rends mon âme», prononce-t-elle, avant de recevoir deux coups de fusil mortels.
Anna Kolesárová a été enterrée dans le cimetière de Vysoká nad Uhom, son village natal. Les funérailles ont été célébrées par le curé une semaine après sa mort le 29 novembre 1944. A cette occasion, le prêtre a souligné que la jeune fille était morte dans la grâce de Dieu. Pour lui, Anna est morte en «sacrifice de la sainte chasteté», soit «Hostia sanctae castitatis».
Anna se propose aujourd’hui comme modèle pour les jeunes, afin qu'ils redécouvrent la beauté d'un véritable amour et la valeur de la vertu de pureté dans leur vie, relève le postulateur de sa cause, le père Marek Ondrej dans les colonnes de L’Osservatore Romano.
La cause pour la béatification d'Anna Kolesárová avait débuté le 2 avril 2005 à Košice. L'enquête diocésaine s'est clôturée le 14 février 2012, puis a été envoyée à Rome afin d'y être étudiée par la Congrégation pour les causes des saints. Au terme de l'enquête canonique, le Pape François a reconnu le martyre d'Anna Kolesárová, en «haine de la foi» et pour la «défense de sa chasteté», et a signé le décret pour sa béatification.
Sujets
Reconnaissance du martyre d’Anna Kolesárová
Le Vatican reconnaît le martyre d’une jeune laïque slovaque, la servante de Dieu Anna Kolesárová (Anka), tuée par un soldat de l’armée soviétique pour avoir refusé ses avances sexuelles (1928-1944).
Le pape François a autorisé, le 6 mars 2018, la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret de reconnaissance du martyre, ce qui ouvre la voie à sa béatification.
Issue d’une famille simple de petits agriculteurs, Anna Kolesárová perd sa mère à l’âge de dix ans. Son quotidien est marqué par les tâches domestiques qu’elle doit effectuer en tant qu’aînée de la fratrie. Tous les matins, elle participe à la messe.
Le 22 novembre 1944, son village, Vysika nad Uhom, est occupé par l’armée soviétique. Un soldat ivre entre dans la maison de la famille d’Anna pour boire. Il voit Anna et lui fait des avances sexuelles. Devant son refus, il lui propose de céder à ses avances ou alors de mourir.
Anna refuse et essaye de se réfugier à l’intérieur de la maison. Le soldat la suit et lui ordonne de dire adieu à ses proches. Ne cédant pas à la pression, elle crie : « Adieu, père ! Marie, Jésus, Joseph ! » Elle est abattue d’un coup de fusil.
Le récit des événements a été mis par écrit par le prêtre Anton Lukáč la même année et se trouve dans l’église paroissiale de Pavlovce nad Uhom. Cinq témoins ont signé un témoignage. La maison d’Anna à Vysoké nad Uhom est maintenant connue comme la « Maison ». C’est un centre d’accueil pour personnes en difficultés.
Chaque année, à Vysoká nad Uhom, près de la tombe d’Anna, se déroule la Voie de la Joie pour les jeunes de plus de 15 ans, ainsi que la Voie de la maturité pour ceux qui ont plus de 23 ans.
Source: Zenit.
Le pape François voit dans la bienheureuse Anna Kolesarova une Maria Goretti slovaque
« Qu’elle aide les jeunes chrétiens à rester fermes dans la fidélité à l’Evangile »
Anna Kolesarova, vierge et martyre (14 juillet 1928 – 22 novembre 1944), a été béatifiée en Slovaquie, samedi, 1er septembre 2018: le pape a salué son courage et l’a donnée en modèle aux jeunes chrétiens, après l’angélus de ce dimanche 2 septembre, place Saint-Pierre, en présence de quelque 25 000 visiteurs, selon la gendarmerie vaticane.
Elle a été proclamée bienheureuse au Lokomotíva Stadium, à Košice, au cours de la messe présidée par le cardinal Giovanni Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.
Le pape a rappelé qu’elle a été tuée, à 16 ans, pour avoir « résisté à qui voulait violer sa dignité et sa chasteté ». Elle a été tuée par un soldat de l’armée soviétique dont elle a refusé les avances.
Le pape a comparée Anna Kolesarova à la sainte italienne Maria Goretti (Corinaldo, Nettuno): « Elle est comme notre Maria Goretti italienne ».
“Que cette jeune courageuse aide les jeunes chrétiens à rester fermes dans la fidélité à l’Evangile même quand il exige d’aller à contre-courant et de payer de sa personne”, a ajouté le pape avant de l’applaudir avec la foule.
Elle allait à la messe tous les jours, et, depuis la mort de sa mère, alors qu’elle avait dix ans, elle prenait soin de la maison de la ferme familiale, avec sa demi-soeur, Marie et son frère Michal.
A l’arrivée de l’Armée Rouge, à la fin de la Seconde guerre mondiale, leur père, Jan et les trois enfants avaient cherché refuge avec des voisins dans un cellier sous la cuisine. Un soldat ivre les découvrit. Le papa demanda à Anna de lui préparer quelque chose à manger. Mais il se fit pressant et elle s’échappa pour fuir ses avances.
Il la poursuivit dans le sous-sol, la saisit et la tua avec son fusil automatique PPSh-41 de deux coups à la tête et à la poitrine , sous les yeux de son père et de son frère. Ses derniers mots furent: « Au-revoir papa! Jésus, Marie, Joseph! »
Elle fut inhumée en secret tandis que les combats faisaient rage. Le prêtre Anton Lukáč célébra une messe d’obsèques le 29 novembre et il interrogea 5 témoins pour relater les événements. Ce que fit également un jésuite, le p. Michal Potocky. Ces renseignements ont permis de démarrer la cause de béatification en 2004.
Sa tombe, à Pavlovce nad Uhom, dans le district de Michalovce, est toujours un lieu de pèlerinage. Sa maison natale est devenue un centre pour les jeunes avec l’association Domcek.
SEPTEMBRE 02, 2018 12:45ANGÉLUS ET REGINA CAELI, PAPE FRANÇOIS
About Anita Bourdin
Daughter of Ján “Hruška” Kolesár and Anna (née Kušnírová), she was born into a pious farming family and baptized at the age of one day. Anna’s mother diedwhen the girl was ten years old, and she did her best to run the household for her father and brother, Michal. When Russian soldiers were liberating her area of Slovakia from Nazi occupation near the end of World War II, local families hid from them due to their rough, violent reputation, and to avoid the combat that went on around their villages. On 22 November 1944, Anna was discovered by a drunken Red Army soldier who made her cook for him, and then demanded sex. She refused and ran to her father and brother, but was gunned down by the soldier. Martyr.
Born
- 14 July 1928 in Vysoká nad Uhom, diocese of Košice, Czechoslovakia (in the modern Slovak Republic)
- shot in the chest and the face with a rifle on 22 November 1944 in Pavlovce nad Uhom, Košice, Slovak Republic
- buried in a shallow grave on the evening of the next day by her family who still had to spend most of their time in hiding due the combat around them
- re-buried and given proper funeral rites by Father Anton Lukác on 29 November 1944; he immediately begin conducting his own preliminary investigation into her Cause for Canonization
- during the period of Communist Czechoslovakia, mention of the incident and gatherings at her grave were prohibited
- since the fall of the Communist government, her grave has become a pilgrimage site for young people including the Catholic youth organization Domcek which is dedicated to her memory
13 MARCH 2018, THE TABLET
Murdered Slovak peasant girl to be declared blessed
Slovakia's Catholic Church is beatify a 16-year-old peasant girl, who was murdered while resisting rape by a Soviet soldier. Anna Kolesarova (1928-44), from a deeply devout family at Vysoke nad Uhom in eastern Slovakia, hid with her family in the cellar of their home when Red Army units occupied the area in the last year of the Second World War, and was shot after refusing the soldier's advances while making food.
A Church statement said she had "lived modestly and simply" while caring for her siblings when her mother died of pneumonia, as well as regularly attending Mass and receiving sacraments. It added that the grave, where she was hurriedly buried by the local priest, Fr Anton Lukac, had become a place of pilgrimage for young Slovaks since the late 1990s, and had attracted growing numbers since her seven-year beatification process, formally approved by the Pope on 6 March, was completed locally in 2012.
Kolesarova's beatification will bring to over 80 the number of communist-era Catholic martyrs honoured in Eastern Europe and the former Soviet Union, who have included two bishops from Slovakia's Greek Catholic church, Pavol Gojdic (1888-1960) and Vasyl Hopko (1904-1976), as well as a Redemptorist priest, Dominick Trcka (1886-1959) and Holy Cross nun, Zdenka Schelingova (1916-1955).
A 16-year-old Catholic from neighbouring Poland, Karolina Kozka (1898-1914), who was also murdered for resisting rape by a Russian soldier, was beatified in 1987.
SOURCE : https://www.thetablet.co.uk/news/8720/murdered-slovak-peasant-girl-to-be-declared-blessed-
Young Slovak martyr will be beatified
Slovakia will have a new beatified personage. On March 7, Pope Francis approved a decree on the martyrdom of Anna Kolesárová who was shot down at the end of World War II by a Russian soldier. The girl, aged only 16, died in a fight to keep her innocence.
The Pope received Cardinal Angelo Amato, the prefect of the Congregation for Cases of Saints, on March 6, 2018. During the ceremony, Pope Francis approved the Congregation issuing a decree on martyrdom of the God’s Servant (i.e. a person whose process of beatification has started but was not finished) Anna Kolesárová, born in Vysoká nad Uhom in Slovakia on July 14, 1928, and murdered with hatred towards the faith on November 22, 1944,” the press department of the Holy See informed the SITA newswire.
Biography of the young Slovak martyr
Kolesárová was born in a village in eastern Slovakia and lost her mother at 10 years old. After a modest, pious and kind life, she, along with her father and brother, hid in a cellar from the Russian soldiers who liberated Slovakia at the end of WWI. When a Russian soldier searched their home, Anna prepared food for him but refused sexual intercourse, even when her life was threatened.
She ran to her father and brother, under gunpoint, and was soon killed by the soldier with two shots. Due to ongoing fights, her family spent one more night with her dead body in the cellar and then hastily buried her in a shallow grave, SITA wrote.
Priest Anton Lukáč buried her on November 29, 1944. Immediately after the burial, he wrote in the parish register Hostia Sanctae Castitatis, i.e. the Victim of holy chastity.
Annually, hundreds of young people visit the grave of Anna Kolesárová. The first meeting initiated by the testimony of her martyr death took place in 1999. Since then, regular pilgrimages have been organised, according to SITA.
Anna Kolesarova Beatified in Kosice with 30,000 Believers in Attendance
Anna Kolesárová nacque nel villaggio di Vysoka nad Uhom, presso la città di Michalovce, nell’attuale Slovacchia. Era la secondogenita dei contadini Ján Kolesár, detto Hruška, e Anna Kušnírová, che la portarono al Battesimo il giorno dopo la nascita.
Quando la bambina, soprannominata Anka, ebbe dieci anni, sua madre morì. Toccò quindi a lei badare alla casa e fare da madre a Michal, suo fratello maggiore. Aveva una condotta di vita semplice, ritmata dai tempi degli impegni domestici, quindi non aveva molto tempo per andare a trovare le amiche. Erano loro a venire da lei e, insieme, si recavano a Messa.
L’occupazione dell’Armata Rossa
La sua tranquilla esistenza, come quella degli abitanti del suo villaggio, venne sconvolta dall’occupazione, il 22 novembre 1944, da parte delle truppe dell’Armata Rossa; si era nella fase conclusiva della seconda guerra mondiale. Ján Kolesár e i suoi familiari si nascosero nella cantina della loro abitazione, situata sotto la cucina. Ma un soldato russo ubriaco, durante la perquisizione della casa, scoprì il loro nascondiglio.
Dietro insistenza del padre, Anna uscì per dare al soldato qualcosa da mangiare e da bere, così da dimostrare che la famiglia non era pericolosa. Indossava un abito nero, ereditato dalla madre. Tutte le ragazze del villaggio, infatti, si erano accordate per abbigliarsi così, sembrando più adulte, allo scopo di non destare attenzioni indesiderate da parte degli occupanti.
La morte di Anna
Ciò nonostante, il soldato prese a rivolgerle proposte sconvenienti. Di fronte al rifiuto di lei, le intimò di giacere con lui, o sarebbe morta. Opponendosi nuovamente, Anna si liberò dalla sua stretta e si precipitò a tornare in cantina. L’aggressore la seguì e le ordinò di dare l’ultimo addio ai suoi cari. «Addio, papà! Gesù, Maria, Giuseppe!» furono le sue ultime parole, prima di cadere, colpita a morte dal fucile del militare. Aveva sedici anni.
Nonostante i combattimenti in corso in tutto il villaggio, Anna venne seppellita la sera del giorno successivo. Per via della situazione difficile, il funerale venne svolto in segreto, senza nemmeno la presenza di un sacerdote. I riti vennero compiuti la settimana seguente, il 29 novembre, da parte di padre Anton Lukáč, parroco del vicino villaggio di Pavlovce nad Uhom. Nel segnare l’accaduto sul registro parrocchiale di Pavlovce, annotò in latino: «Hostia sanctae castitatis», «Vittima della santa castità».
Memoria e fama di martirio
In seguito, padre Lukáč si mise ad indagare sulle circostanze della morte della ragazza, interrogando gli abitanti del villaggio e ottenendo deposizioni firmate da parte di cinque testimoni. Dall’indagine emerse che la ragazza, poco prima dell’aggressione, si era confessata e accostata all’Eucaristia.
Un altro sacerdote compaesano di Anna, il gesuita padre Michal Potocký, proseguì a raccogliere testimonianze nel 1957. Tuttavia, al termine del conflitto, la difficile situazione politica sorta in Cecoslovacchia rese impossibile la menzione dell’accaduto e le pubbliche adunanze sul luogo della sepoltura.
A seguito della caduta del regime, la gente riprese a parlare di Anna e della sua eroica morte. Nel 1999 un gruppo di studenti di Košice, dopo aver appreso la sua storia, decise di venire in pellegrinaggio nei luoghi dov’era vissuta. In seguito, venne fondata l’associazione Domcek (in italiano “Casa”), a lei dedicata, che organizza eventi e momenti di preghiera per i giovani.
La causa di beatificazione
Constatato che la sua memoria non era venuta meno, la diocesi di Košice ha avviato le fasi iniziali della causa per l’accertamento dell’effettivo martirio di Anna in difesa della castità. Il nulla osta da parte della Santa Sede è giunto il 3 luglio 2004.
Un anno dopo, il 2 aprile 2005, durante il raduno dei giovani della diocesi di Košice, si è aperta l’inchiesta diocesana, conclusa il 14 febbraio 2012 e convalidata il 14 giugno 2013. La “Positio super martyrio” è quindi stata consegnata nel 2015.
Il riconoscimento del martirio e la beatificazione
Il 6 marzo 2018 papa Francesco ha riconosciuto ufficialmente che la morte della ragazza era da considerare un martirio per la difesa della castità e quindi della fede. Il rito della beatificazione è stato quindi celebrato il 1° settembre 2018, presso lo Stadio Lokomotíva a Čermeľ, un distretto di Košice. A presiederlo è stato il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi.
I resti mortali di Anna, prima della beatificazione, riposavano nel cimitero del suo villaggio. Sopra di essi c’era una lapide che riportava, oltre ai dati usuali, il motto di san Domenico Savio, che lei incarnò decisamente: «La morte ma non peccati». Dopo la beatificazione, le sue reliquie sono state collocate nella cattedrale di Santa Elisabetta a Košice e nella chiesa parrocchiale di Vysoka nad Uhom.
Autore: Emilia Flocchini
Young Slovak martyr will be beatified
Anna Kolesárová was shot down by a Russian soldier during World War II but her sacrifice is still honoured today.
The Pope received Cardinal Angelo Amato, the prefect of the Congregation for Cases of Saints, on March 6, 2018. During the ceremony, Pope Francis approved the Congregation issuing a decree on martyrdom of the God’s Servant (i.e. a person whose process of beatification has started but was not finished) Anna Kolesárová, born in Vysoká nad Uhom in Slovakia on July 14, 1928, and murdered with hatred towards the faith on November 22, 1944,” the press department of the Holy See informed the SITA newswire.
Biography of the young Slovak martyr
Kolesárová was born in a village in eastern Slovakia and lost her mother at 10 years old. After a modest, pious and kind life, she, along with her father and brother, hid in a cellar from the Russian soldiers who liberated Slovakia at the end of WWI. When a Russian soldier searched their home, Anna prepared food for him but refused sexual intercourse, even when her life was threatened.She ran to her father and brother, under gunpoint, and was soon killed by the soldier with two shots. Due to ongoing fights, her family spent one more night with her dead body in the cellar and then hastily buried her in a shallow grave, SITA wrote.
Priest Anton Lukáč buried her on November 29, 1944. Immediately after the burial, he wrote in the parish register Hostia Sanctae Castitatis, i.e. the Victim of holy chastity.
Annually, hundreds of young people visit the grave of Anna Kolesárová. The first meeting initiated by the testimony of her martyr death took place in 1999. Since then, regular pilgrimages have been organised, according to SITA.
Anna Kolesarova Beatified in Kosice with 30,000 Believers in Attendance
Slovakia has another blessed figure as of Saturday – Anna Kolesarova, a decree of whose martyrdom was approved by Pope Francis last month, TASR learnt on the same day.
The beatification ceremony of Anna Kolesarova took place at Lokomotiva football stadium in Kosice earlier in the day and was presided over on the Pope’s behalf by Cardinal Angelo Becciu, the new Prefect of the Congregation for the Causes of Saints. He told the media that he’s glad that he started his service with this ceremony. “I feel that I should take our blessed Anna as my guardian. The ceremony was beautiful, I was touched by the large crowd of faithful people, as well as by the fact that the story was discovered by a group of young people,” he said.
Kosice Metropolitan Archbishop Bernard Bober said that the story of Anna Kolesarova from the village of Vysoka nad Uhom (Kosice region) was rather unknown before the fall of communism in 1989. “She was shot and killed as a 16-year-old by a Soviet soldier [in 1944] as she was attempting to preserve her chastity and dignity,” said Bober.
According to vice-postulator of Kolesarova’s cause Juraj Jurica, Saturday’s beautification is the result of a church and legal process that began in 2004 and lasted until 2011. “A 15-strong tribunal was formed in Kosice Archdiocese to examine whether Anna Kolesarova met the criteria to be beatified, he said, adding that 38 witnesses were heard as part of the process, which has produced a 650-page document.
According to the organisers, over 30,000 people attended Kolesarova’s beatification.
Promulgazione di Decreti della Congregazione delle Cause dei Santi, 07.03.2018
Il 6 marzo 2018, il Santo Padre Francesco ha ricevuto in udienza Sua Eminenza Reverendissima il Signor Cardinale Angelo Amato, S.D.B., Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi. Durante l’Udienza, il Sommo Pontefice ha autorizzato la Congregazione a promulgare i Decreti riguardanti:
- il miracolo, attribuito all’intercessione del Beato Paolo VI (Giovanni Battista Montini), Sommo Pontefice; nato a Concesio (Italia) il 26 settembre 1897 e morto a Castel Gandolfo (Italia) il 6 agosto 1978;
- il miracolo, attribuito all’intercessione del Beato Oscar Arnolfo Romero Galdámez, Arcivescovo di San Salvador, Martire; nato a Ciudad Barrios (El Salvador) il 15 agosto 1917 e ucciso a San Salvador (El Salvador) il 24 marzo 1980;
- il miracolo, attribuito all’intercessione del Beato Francesco Spinelli, Sacerdote diocesano, Fondatore dell’Istituto delle Suore Adoratrici del Santissimo Sacramento; nato a Milano (Italia) il 14 aprile 1853 e morto a Rivolta d’Adda (Italia) il 6 febbraio 1913;
- il miracolo, attribuito all’intercessione del Beato Vincenzo Romano, Sacerdote diocesano; nato a Torre del Greco (Italia) il 3 giugno 1751 e ivi morto il 20 dicembre 1831;
- il miracolo, attribuito all’intercessione della Beata Maria Caterina Kasper, Fondatrice dell’Istituto delle Povere Ancelle di Gesù Cristo; nata il 26 maggio 1820 a Dernbach (Germania) ed ivi morta il 2 febbraio 1898;
- il miracolo, attribuito all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Maria Felicia di Gesù Sacramentato (al secolo: Maria Felicia Guggiari Echeverría), Suora professa dell’Ordine dei Carmelitani Scalzi; nata a Villarica (Paraguay) il 12 gennaio 1925 e morta a Asunción (Paraguay) il 28 aprile 1959;
- il martirio della Serva di Dio Anna Kolesárová, Laica; nata a Vysoká nad Uhom (Slovacchia) il 14 luglio 1928 e ivi uccisa in odio alla Fede il 22 novembre 1944;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Bernardo Łubieński, Sacerdote professo della Congregazione del Santissimo Redentore; nato a Guzów (Polonia) il 9 dicembre 1846 e morto a Warszawa (Polonia) il 10 settembre 1933;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Cecilio Maria Cortinovis (al secolo: Antonio Pietro), Religioso professo dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini; nato a Nespello (Italia) il 7 novembre 1885 e morto a Bergamo (Italia) il 10 aprile 1984;
- le virtù eroiche della Serva di Dio Giustina Schiapparoli, Fondatrice della Congregazione delle Suore Benedettine della Divina Provvidenza di Voghera; nata a Castel San Giovanni (Italia) il 19 luglio 1819 e morta a Voghera (Italia) il 30 novembre 1877;
- le virtù eroiche della Serva di Dio Maria Schiapparoli, Fondatrice della Congregazione delle Suore Benedettine della Divina Provvidenza di Voghera; nata a Castel San Giovanni (Italia) il 19 aprile 1815 e morta a Vespolate (Italia) il 2 maggio 1882;
- le virtù eroiche della Serva di Dio Maria Antonella Bordoni, Laica, del Terz’Ordine di San Domenico, Fondatrice della Fraternità Laica delle Piccole Figlie della Madre di Dio ora Piccole Figlie della Madre di Dio; nata il 13 ottobre 1916 ad Arezzo (Italia) e morta a Castel Gandolfo (Italia) il 16 gennaio 1978;
- le virtù eroiche della Serva di Dio Alessandra Sabattini, Laica; nata il 19 agosto 1961 a Riccione (Italia) e morta a Bologna (Italia) il 2 maggio 1984.
[00370-IT.01] [Testo originale: Italiano]
[B0175-XX.01]
SOURCE : http://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2018/03/07/0175/00370.html
Beata Anna Kolesarova Vergine e martire
Vysoka nad Uhom, Slovacchia, 14 luglio 1928 – 22 novembre 1944
Anna Kolesárová, detta Anka, della diocesi di Košice, visse un’esistenza tranquilla e pacifica finché i soldati dell’Armata Rossa non occuparono il suo villaggio natale, Vysoka nad Uhom. Uscita dal rifugio dove si trovava con i suoi familiari per sfamare un militare, respinse più volte i suoi assalti e si dispose a morire piuttosto che a concedersi a lui. Venne uccisa con un colpo di fucile il 22 novembre 1944, a sedici anni, pronunciando i nomi di Gesù, Maria e Giuseppe. Con l’avvento del governo socialista in Cecoslovacchia, la sua storia venne ugualmente ricordata e tornò alla luce col crollo del regime. La fase diocesana della sua causa di beatificazione si è svolta nella diocesi di Košice dal 2 aprile 2005 al 14 febbraio 2012. Il 6 marzo 2018 papa Francesco ha riconosciuto ufficialmente il suo martirio in difesa della castità e quindi della fede. Anna è quindi stata beatificata il 1° settembre 2018 presso lo Stadio Lokomotíva a Čermeľ, distretto di Košice. Le sue reliquie sono venerate nella cattedrale di Santa Elisabetta a Košice e nella chiesa parrocchiale di Vysoka nad Uhom. La sua memoria liturgica, per la diocesi di Košice, cade il 20 novembre.
I primi anni
Anna Kolesárová nacque nel villaggio di Vysoka nad Uhom, presso la città di Michalovce, nell’attuale Slovacchia. Era la secondogenita dei contadini Ján Kolesár, detto Hruška, e Anna Kušnírová, che la portarono al Battesimo il giorno dopo la nascita.
Quando la bambina, soprannominata Anka, ebbe dieci anni, sua madre morì. Toccò quindi a lei badare alla casa e fare da madre a Michal, suo fratello maggiore. Aveva una condotta di vita semplice, ritmata dai tempi degli impegni domestici, quindi non aveva molto tempo per andare a trovare le amiche. Erano loro a venire da lei e, insieme, si recavano a Messa.
L’occupazione dell’Armata Rossa
La sua tranquilla esistenza, come quella degli abitanti del suo villaggio, venne sconvolta dall’occupazione, il 22 novembre 1944, da parte delle truppe dell’Armata Rossa; si era nella fase conclusiva della seconda guerra mondiale. Ján Kolesár e i suoi familiari si nascosero nella cantina della loro abitazione, situata sotto la cucina. Ma un soldato russo ubriaco, durante la perquisizione della casa, scoprì il loro nascondiglio.
Dietro insistenza del padre, Anna uscì per dare al soldato qualcosa da mangiare e da bere, così da dimostrare che la famiglia non era pericolosa. Indossava un abito nero, ereditato dalla madre. Tutte le ragazze del villaggio, infatti, si erano accordate per abbigliarsi così, sembrando più adulte, allo scopo di non destare attenzioni indesiderate da parte degli occupanti.
La morte di Anna
Ciò nonostante, il soldato prese a rivolgerle proposte sconvenienti. Di fronte al rifiuto di lei, le intimò di giacere con lui, o sarebbe morta. Opponendosi nuovamente, Anna si liberò dalla sua stretta e si precipitò a tornare in cantina. L’aggressore la seguì e le ordinò di dare l’ultimo addio ai suoi cari. «Addio, papà! Gesù, Maria, Giuseppe!» furono le sue ultime parole, prima di cadere, colpita a morte dal fucile del militare. Aveva sedici anni.
Nonostante i combattimenti in corso in tutto il villaggio, Anna venne seppellita la sera del giorno successivo. Per via della situazione difficile, il funerale venne svolto in segreto, senza nemmeno la presenza di un sacerdote. I riti vennero compiuti la settimana seguente, il 29 novembre, da parte di padre Anton Lukáč, parroco del vicino villaggio di Pavlovce nad Uhom. Nel segnare l’accaduto sul registro parrocchiale di Pavlovce, annotò in latino: «Hostia sanctae castitatis», «Vittima della santa castità».
Memoria e fama di martirio
In seguito, padre Lukáč si mise ad indagare sulle circostanze della morte della ragazza, interrogando gli abitanti del villaggio e ottenendo deposizioni firmate da parte di cinque testimoni. Dall’indagine emerse che la ragazza, poco prima dell’aggressione, si era confessata e accostata all’Eucaristia.
Un altro sacerdote compaesano di Anna, il gesuita padre Michal Potocký, proseguì a raccogliere testimonianze nel 1957. Tuttavia, al termine del conflitto, la difficile situazione politica sorta in Cecoslovacchia rese impossibile la menzione dell’accaduto e le pubbliche adunanze sul luogo della sepoltura.
A seguito della caduta del regime, la gente riprese a parlare di Anna e della sua eroica morte. Nel 1999 un gruppo di studenti di Košice, dopo aver appreso la sua storia, decise di venire in pellegrinaggio nei luoghi dov’era vissuta. In seguito, venne fondata l’associazione Domcek (in italiano “Casa”), a lei dedicata, che organizza eventi e momenti di preghiera per i giovani.
La causa di beatificazione
Constatato che la sua memoria non era venuta meno, la diocesi di Košice ha avviato le fasi iniziali della causa per l’accertamento dell’effettivo martirio di Anna in difesa della castità. Il nulla osta da parte della Santa Sede è giunto il 3 luglio 2004.
Un anno dopo, il 2 aprile 2005, durante il raduno dei giovani della diocesi di Košice, si è aperta l’inchiesta diocesana, conclusa il 14 febbraio 2012 e convalidata il 14 giugno 2013. La “Positio super martyrio” è quindi stata consegnata nel 2015.
Il riconoscimento del martirio e la beatificazione
Il 6 marzo 2018 papa Francesco ha riconosciuto ufficialmente che la morte della ragazza era da considerare un martirio per la difesa della castità e quindi della fede. Il rito della beatificazione è stato quindi celebrato il 1° settembre 2018, presso lo Stadio Lokomotíva a Čermeľ, un distretto di Košice. A presiederlo è stato il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi.
I resti mortali di Anna, prima della beatificazione, riposavano nel cimitero del suo villaggio. Sopra di essi c’era una lapide che riportava, oltre ai dati usuali, il motto di san Domenico Savio, che lei incarnò decisamente: «La morte ma non peccati». Dopo la beatificazione, le sue reliquie sono state collocate nella cattedrale di Santa Elisabetta a Košice e nella chiesa parrocchiale di Vysoka nad Uhom.
Autore: Emilia Flocchini
Note: La sua memoria liturgica è fissata al 22 novembre, mentre nella diocesi di Košice viene ricordata il 20 novembre.
Voir aussi : https://m.carpedeum.fr/fr/content/prayers/773/?backto=%2Ffr%2Fcontent%2Fprayers%2F502%2F