Quantcast
Channel: ICONOGRAPHIE CHRÉTIENNE
Viewing all articles
Browse latest Browse all 1123

ANTONIO ARRIBAS HORTIGÜELA, ABUNDIO MARTÍN RODRÍGUEZ, JOSÉ VERGARA ECHEVARRÍA, JOSEPH ORIOL ISERN MASSÓ, prêtres missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus et martyrs ; GUMERSINDO GÓMEZ RODRIGO, JESÚS MORENO RUIZ, JOSÉ DEL AMO DEL AMO, religieux du Sacré-Cœur de Jésus et martyrs

$
0
0


 Sept martyrs Espagnols © Missionnaires du Sacré-Coeur

Bienheureux Antonio Arribas Hortigüela et six compagnons


Prêtres et religieux Missionnaires du Sacré-Coeur de Jésus martyrs ( 1936)


Antonio Arribas Hortigüela et six compagnons

Ces Missionnaires du Sacré-Coeur de Jésus, congrégation sacerdotale fondée en France par le père Jules Chevalier, ont été fusillés près de Gérone, en Catalogne le 29 septembre 1936.

Membres de la communauté implantée à Canet de Mar, ils étaient tous très jeunes - entre 20 et 28 ans. Au moment de leur mort, le père Antonio Arribas Hortigüela s'est écrié au nom de tous: 'Vive le Christ roi!'. Ses compagnons étaient trois prêtres: Abundio Martín Rodríguez, José Vergara Echevarría, Joseph Oriol Isern Massó; et trois religieux en formation: Jesús Moreno Ruiz, José del Amo del Amo et Gumersindo Gómez Rodrigo. Ce dernier, affirme le site de la province espagnole des Missionnaires du Sacré-Coeur, fut un 'exemple d'humilité et de charité évangélique'.

- Ces religieux vivaient et collaboraient dans la Petite OEuvre (= petit séminaire des MSC) de Canet de Mar, près de Barcelone, pour préparer 65 jeunes à la vie religieuse et au sacerdoce. Les Supérieurs saisissaient pleinement le moment critique vécu en Espagne, et préparaient la Communauté à ce qui pouvait survenir: le martyr. Béatifiés le 6 mai 2017 dans la cathédrale de Girona, ce sont les premiers bienheureux de la Congrégation.

-  Reconnaissance du martyre de sept Espagnols, des prêtres et religieux Missionnaires du Sacré-Coeur de Jésus

- Sept missionnaires espagnols déclarés bienheureux. Il s'agit du père Antonio Arribas Hortigüela et de ses six compagnons missionnaires du Sacré coeur de Jésus, tués en "haine de la foi" le 29 septembre 1936, pendant la Guerre civile espagnole

Décret du 8 juillet 2016 (en italien)

Martyrs de la guerre civile espagnole (conférence épiscopale espagnole)

Misioneros del Sagrado Corazón, nos martyrs (en espagnol)



Reconnaissance du martyre de sept Espagnols

Des prêtres et religieux Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus
JUILLET 08, 2016 10:48ANNE KURIAN ROME

Le pape François a autorisé la publication de décrets de la Congrégation pour les causes des saints reconnaissant le martyre de sept jeunes Espagnols – dont quatre prêtres – assassinés pour leur foi pendant la Guerre civile espagnole, en 1936. Une reconnaissance qui ouvre la voie à leur béatification.
Le pape a en effet reçu le préfet de ce dicastère, le cardinal Angelo Amato, le 8 juillet 2016. Au cours de cette audience, il a approuvé plusieurs décrets concernant un miracle, des martyres et la reconnaissance de « vertus héroïques » chez des baptisés.
La Congrégation pour les causes des saints reconnaît ainsi le martyre d’Antonio Arribas Hortigüela et de six compagnons, tués « en haine de la foi », le 29 septembre 1936, durant la Guerre civile espagnole. Ces Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, congrégation sacerdotale fondée en France par le père Jules Chevalier, ont été fusillés près de Gérone, en Catalogne.
Membres de la communauté implantée à Canet de Mar, ils étaient tous très jeunes – entre 20 et 28 ans. Au moment de leur mort, le père Antonio Arribas Hortigüela s’est écrié au nom de tous : « Vive le Christ roi ! ». Ses compagnons étaient trois prêtres : Abundio Martín Rodríguez, José Vergara Echevarría, Joseph Oriol Isern Massó ; et trois religieux en formation : Jesús Moreno Ruiz, José del Amo del Amo et Gumersindo Gómez Rodrigo. Ce dernier, affirme le site de la province espagnoles des Missionnaires du Sacré-Cœur, fut un « exemple d’humilité et de charité évangélique ».
Cette reconnaissance ouvre la voie à leur béatification, aucun miracle n’étant nécessaire en plus de leur martyre. Il faudra la reconnaissance d’un miracle ultérieur attribué à leur intercession, pour leur canonisation.
JUILLET 08, 2016 10:48ROME

About Anne Kurian




Sept missionnaires du Sacré-Coeur espagnols béatifiés en tant que martyrs

Témoigner de l’Évangile de la charité

Sept missionnaires du Sacré-Coeur espagnols ont été béatifiés en tant que martyrs, a annoncé le pape François après la prière mariale du Regina Caeli, ce dimanche 7 mai 2017, de la fenêtre du bureau qui donne place Saint-Pierre, en présence de quelque 25 000 personnes selon la Gendarmerie vaticane.
« Hier, Antonio Arribas Hortigüela et six compagnons, religieux de la congrégation des Missionnaires du Sacré-Cœur, ont été proclamés bienheureux à Gérone, en Espagne. Ces disciples de Jésus fidèles et héroïques ont été tués en haine de la foi à une époque de persécution religieuse », a dit le pape.
Il a souhaité « que leur martyr, accepté par amour de Dieu et par fidélité à leur vocation, suscite dans l’Eglise le désir de témoigner avec force de l’Évangile de la charité ».
Ces Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, une congrégation fondée en France par le père Jules Chevalier, ont été fusillés près de Gérone, en Catalogne le 29 septembre 1936.
Le pape François avait autorisé la publication, le 8 juillet 2016,  de décrets de la Congrégation pour les causes des saints reconnaissant le martyre de ces sept jeunes Espagnols – dont quatre prêtres – assassinés pour leur foi pendant la Guerre civile espagnole.
Membres de la communauté implantée à Canet de Mar, ils étaient tous très jeunes – entre 20 et 28 ans. Au moment de leur mort, le père Antonio Arribas Hortigüela s’est écrié au nom de tous : « Vive le Christ roi ! ». Ses compagnons étaient trois prêtres : Abundio Martín Rodríguez, José Vergara Echevarría, Joseph Oriol Isern Massó ; et trois religieux en formation : Jesús Moreno Ruiz, José del Amo del Amo et Gumersindo Gómez Rodrigo. Ce dernier, affirme le site de la province espagnoles des Missionnaires du Sacré-Cœur, fut un « exemple d’humilité et de charité évangélique ».
Après le Regina Caeli, le pape a aussi salué l’engagement de l’Association Meter pour la protection des enfants, et il a invité à prier le rosaire pour la paix dans le monde, comme Marie l’a demandé à Fatima. Il venait d’ordonner 10 nouveaux prêtres dans la basilique Saint-Pierre. Quatre d’entre eux – du séminaire du Latran – ont donné avec lui la bénédiction depuis la fenêtre du pape.

About Anita Bourdin

Journaliste accréditée au Vatican depuis 1995. A lancé Zenit en français en janvier 1999. Correspondante à Rome de Radio Espérance. Formation: journalisme (IJRS, Bruxelles), théologie biblique (PUG, Rome), lettres classiques (Paris IV, Sorbonne).



Blessed Antonio Arribas Hortigüela


Profile
Student at the minor seminary of the Missionaries of the Sacred Heart in Canet de Mar, Spain, and then joined the congregation on 30 September 1928Ordained a priest on 6 April 1935Taught Latin and served as treasurer of the Missionaries‘s school. Known for his exceptional physical strength, he was a father figure to many of the boys in his school. He was captured by Communist militia on 21 July 1936 when the militia men took over the school. He and several brother Missionary priests escaped on the night of 3 August 1936, and tried to make it to France, but were re-captured in the mountains on 28 September 1936, taken by bus to the Pont de Ser, and executed for the crime of being a priestMartyred in the Spanish Civil War.

Born

Blessed Abundio Martín Rodríguez


Profile
Member of the Missionaries of the Sacred HeartPriestMartyred in the Spanish Civil War.

Born


Blessed José Vergara Echevarria


Profile
Member of the Missionaries of the Sacred HeartPriestMartyred in the Spanish Civil War.

Born


Blessed Josep Oriol Isern Masso


Profile
Member of the Missionaries of the Sacred HeartPriestMartyred in the Spanish Civil War.

Born


Blessed Gumersindo Gómez Rodríguez


Profile
Member of the Missionaries of the Sacred HeartMartyred in the Spanish Civil War.

Born


Blessed Jesús Moreno Ruiz


Profile
Member of the Missionaries of the Sacred HeartMartyred in the Spanish Civil War.

Born


Blessed José Del Amo y Del Amo



Profile
Member of the Missionaries of the Sacred HeartMartyred in the Spanish Civil War.

Born




Promulgazione dei Decreti della Congregazione delle Cause dei Santi, 08.07.2016


L’8 luglio 2016, il Santo Padre Francesco ha ricevuto in udienza privata Sua Eminenza Reverendissima il Signor Cardinale Angelo Amato, S.D.B., Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi. Nel corso dell’udienza il Sommo Pontefice ha autorizzato la Congregazione a promulgare i decreti riguardanti:

- il miracolo, attribuito all’intercessione del Venerabile Servo di Dio Luigi Antonio Rosa Ormières, Sacerdote e Fondatore della Congregazione delle Suore del Santo Angelo Custode; nato il 4 luglio 1809 e morto il 16 gennaio1890;

- il martirio dei Servi di Dio Antonio Arribas Hortigüela e 6 Compagni, Missionari del Sacro Cuore di Gesù; uccisi in odio alla Fede il 29 settembre 1936;

- il martirio del Servo di Dio Giuseppe Mayr-Nusser, Laico; ucciso in odio alla Fede il 24 febbraio 1945;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Alfonso Gallegos, dell’Ordine degli Agostiniani Recolletti, Vescovo Titolare di Sasabe, Ausiliare di Sacramento; nato il 20 febbraio 1931 e morto il 6 ottobre 1991;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Raffaele Sánchez García, Sacerdote diocesano; nato il 14 giugno 1911 e morto l’8 agosto 1973;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Andrea Filomeno García Acosta, Laico professo dell’Ordine dei Frati Minori; nato il 10 gennaio 1800 e morto il 14 gennaio 1853;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Giuseppe Marchetti, Sacerdote professo della Congregazione dei Missionari di San Carlo; nato il 3 ottobre 1869 e morto il 14 dicembre 1896;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Giacomo Viale, Sacerdote professo dell’Ordine dei Frati Minori, Parroco di Bordighera; nato il 28 febbraio 1830 e morto il 16 aprile 1912;

- le virtù eroiche della Serva di Dio Maria Pia della Croce (al secolo: Maddalena Notari), Fondatrice della Congregazione delle Suore Crocifisse Adoratrici dell’Eucaristia; nata il 2 dicembre 1847 e morta il 1° luglio 1919.

[01160-IT.01]

[B0505-XX.01]




Beato Antonio Arribas Hortigüela Sacerdote e martire



Cardeñadijo, Spagna, 29 aprile 1908 - Seriñá, Spagna, 29 settembre 1936

Antonio Arribas Hortigüela nacque a Cardenadijo presso Burgos il 29 aprile 1908. Dopo la scuola media frequentata nel Seminario Minore dei Missionari del Sacro Cuore di Gesù a Canet de Mar, entrò nel noviziato della stessa congregazione. Professore alla prima esperienza di insegnamento ed economo della Scuola Apostolica dei Missionari, si scontrò energicamente con i miliziani che, il 21 luglio 1936, ordinarono l’espulsione degli allievi, ottenendo per loro gli alimenti necessari. Con sei compagni fuggì dal campo di prigionia improvvisato dov’erano stati costretti, ma dopo quasi un mese di peregrinazioni caddero nelle mani dei miliziani. Quando fu sul punto di essere fucilato, alzò un’ultima volta la voce contro i persecutori, ma una scarica di mitragliatrice interruppe la sua professione di fede. Aveva 28 anni; era religioso da dieci e sacerdote da poco più di un anno. È stato beatificato a Girona il 6 maggio 2017, insieme ai suoi compagni di martirio.

Antonio Arribas Hortigüela, nato a Cardenadijo presso Burgos il 29 aprile 1908, frequentò le scuole medie nel Seminario Minore dei Missionari del Sacro Cuore di Gesù a Canet de Mar. Successivamente entrò in noviziato, professando i primi voti il 30 settembre 1928. Proseguì gli studi teologici a Barcellona e Logroño e venne ordinato sacerdote il 6 aprile 1935.

La sua unica destinazione fu la Piccola Opera, com’era stata definita dalle origini la comunità dei Missionari, che comprendeva la Scuola Apostolica, il Seminario minore e la sede del noviziato per la Spagna.

Padre Antonio era l’economo, ma faceva anche il professore di Latino. I suoi allievi gli diedero il soprannome di “sollevatore di pesi”, per la sua notevole forza fisica, e lo ammiravano per il suo atteggiamento paterno nei loro riguardi.

Il 21 luglio 1936, nel pomeriggio, arrivò alla porta della Piccola Opera un drappello di miliziani comunisti, i quali iniziarono a sparare per aria allo scopo di segnalare la propria presenza. Un rappresentante del Comitato rivoluzionario locale si presentò con l’ordine di far sgombrare il convento.

Padre Antonio protestò contro i soldati, perché ai ragazzi della scuola venissero concessi almeno gli alimenti necessari al loro sostentamento. In quanto economo, aveva già provvisto ciascun confratello di una piccola somma di denaro, per far fronte alle prime necessità.

In seguito, divise con i confratelli la prigionia forzata nel parco che circondava il santuario della Madonna della Misericordia, che era vicino alla Scuola Apostolica, fino al tentativo di fuga nella notte del 3 agosto 1936.

Insieme a sei compagni, vagò per le montagne e per i boschi, domandando rifugio e indicazioni per riuscire a raggiungere la frontiera con la Francia. Il 28 settembre, dopo quasi un mese di peregrinazioni, capitarono nella casa di uno dei capi dei Comitati. Furono quindi indirizzati in un luogo chiamato La Ginella, ma là erano attesi da un gruppo di miliziani, che li catturarono all’istante.

Furono quindi condotti alla sede centrale del Comitato, a Sant Joan de les Fonts. Lungo il tragitto, le guardie domandarono loro se portassero armi e se fossero frati o sacerdoti. Replicarono che di armi non ne avevano, ma erano dei religiosi; tanto bastò per segnare la loro fine terrena.

La sera del 29 settembre 1936, i sette Missionari furono caricati su di un autobus requisito dai miliziani, legati a due a due, mentre l’ultimo aveva le mani legate dietro le spalle. Il veicolo, preceduto da un’automobile, si fermò in un punto della strada verso Seriñá, sul ponte del fiume Ser, dove sorgeva una piccola casa in rovina.

Furono spinti fuori dall’autobus i primi quattro condannati, mentre uno dei Missionari supplicava: «Non uccideteci, che male abbiamo fatto?». Vennero quindi allineati contro il muro in rovina e fu loro ordinato di voltare le spalle.

A quel punto, si udì, forte e chiara, la voce di padre Antonio: «I codardi muoiono di spalle, e noi non siamo né codardi né ladri. Voi ci uccidete perché siamo religiosi. Viva...!». Plausibilmente  stava per gridare: «Viva Cristo Re!», ma la sua professione di fede fu troncata da una scarica di mitragliatrice. Uccisi i primi quattro, furono fatti scendere dal mezzo gli altri tre, che ebbero la stessa sorte.

I corpi dei Missionari, verso sera, furono raccolti e portati all’obitorio. L’indomani, 30 settembre, furono seppelliti in due fosse vicine, quattro in una e tre nell’altra. Rimasero in quel punto fino al 30 marzo 1940, quando la sepoltura venne debitamente identificata e le ossa vennero traslate in una nicchia del cimitero di Canet de Mar.

Padre Antonio Arribas Hortigüela, insieme ai suoi sei compagni Abundio Martín Rodríguez, José Vergara Echevarría, José Oriol Isern Massó (sacerdoti), Gumersindo Gómez Rodrigo, Jesús Moreno Ruiz e José del Amo y del Amo (fratelli coadiutori), è stato beatificato il 6 maggio 2017 a Girona.


Autore: Emilia Flocchini



martyrs-spain


Beato Abbondio Martín Rodríguez Sacerdote e martire



Villaescusa del Ecla, Spagna, 14 aprile 1908 - Seriñá, Spagna, 29 settembre 1936

Abundio Martín Rodríguez nacque a Villaescusa del Ecla presso Palencia il 14 aprile 1908. Entrò tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù e, dopo l’ordinazione sacerdotale, fu assegnato alla Scuola Apostolica di Canet de Mar, come professore ed educatore. Divise con i confratelli l’espulsione dalla casa e la prigionia forzata nel parco adiacente alla Scuola Apostolica. Con sei compagni fuggì dal campo di prigionia improvvisato dov’erano stati costretti, ma dopo quasi un mese di peregrinazioni caddero nelle mani dei miliziani. Al momento della morte aveva 28 anni; era religioso da undici e sacerdote da cinque. È stato beatificato a Girona il 6 maggio 2017, insieme ai suoi compagni di martirio.

Abundio Martín Rodríguez nacque a Villaescusa del Ecla presso Palencia il 14 aprile 1908. Entrò tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù, professando i primi voti l’8 ottobre 1925. Completò la sua formazione in Francia e, tornato in Spagna, a Barcellona e Logroño dove fu ordinato sacerdote il 19 settembre 1931. L’anno seguente fu assegnato alla casa di Canet de Mar, come professore ed educatore nella Scuola Apostolica.

Desiderava partire come missionario all’estero, ma intanto impiegò il suo servizio come religioso eccellente e paziente, dotato di un carattere sensibile, delicato e affettuoso, che gli valeva la stima dei confratelli. Era anche un valido organista.

Il 21 luglio 1936, nel pomeriggio, arrivò alla porta della scuola un drappello di miliziani comunisti, i quali iniziarono a sparare per aria allo scopo di segnalare la propria presenza. Un rappresentante del Comitato rivoluzionario locale si presentò con l’ordine di far sgombrare il convento.

Padre Abundio divise con i confratelli la prigionia forzata nel parco che circondava il santuario della Madonna della Misericordia, che era vicino alla Scuola Apostolica, fino al tentativo di fuga nella notte del 3 agosto 1936.

Insieme a sei compagni, vagò per le montagne e per i boschi, domandando rifugio e indicazioni per riuscire a raggiungere la frontiera con la Francia. Il 28 settembre, dopo quasi un mese di peregrinazioni, capitarono nella casa di uno dei capi dei Comitati. Furono quindi indirizzati in un luogo chiamato La Ginella, ma là erano attesi da un gruppo di miliziani, che li catturarono all’istante.

Furono quindi condotti alla sede centrale del Comitato, a Sant Joan de les Fonts. Lungo il tragitto, le guardie domandarono loro se portassero armi e se fossero frati o sacerdoti. Replicarono che di armi non ne avevano, ma erano dei religiosi; tanto bastò per segnare la loro fine terrena.

La sera del 29 settembre 1936, i sette Missionari furono caricati su di un autobus requisito dai miliziani, legati a due a due, mentre l’ultimo aveva le mani legate dietro le spalle. Il veicolo, preceduto da un’automobile, si fermò in un punto della strada verso Seriñá, sul ponte del fiume Ser, dove sorgeva una piccola casa in rovina.

Furono spinti fuori dall’autobus i primi quattro condannati, mentre uno dei Missionari supplicava: «Non uccideteci, che male abbiamo fatto?». Vennero quindi allineati contro il muro in rovina e fu loro ordinato di voltare le spalle.

A quel punto, si udì, forte e chiara, la voce di padre Antonio Arribas Hortigüela: «I codardi muoiono di spalle, e noi non siamo né codardi né ladri. Voi ci uccidete perché siamo religiosi. Viva...!». Plausibilmente  stava per gridare: «Viva Cristo Re!», ma la sua professione di fede fu troncata da una scarica di mitragliatrice. Uccisi i primi quattro, furono fatti scendere dal mezzo gli altri tre, che ebbero la stessa sorte.

I corpi dei Missionari, verso sera, furono raccolti e portati all’obitorio. L’indomani, 30 settembre, furono seppelliti in due fosse vicine, quattro in una e tre nell’altra. Rimasero in quel punto fino al 30 marzo 1940, quando la sepoltura venne debitamente identificata e le ossa vennero traslate in una nicchia del cimitero di Canet de Mar.

Padre Abundio Martín Rodríguez, insieme ai suoi sei compagni Antonio Arribas Hortigüela, José Vergara Echevarría, José Oriol Isern Massó (sacerdoti), Gumersindo Gómez Rodrigo, Jesús Moreno Ruiz e José del Amo y del Amo (fratelli coadiutori), è stato beatificato il 6 maggio 2017 a Girona.


Autore: Emilia Flocchini





Beato Giuseppe Vergara Echevarría Sacerdote e martire



Almándoz, Spagna, 18 giugno 1908 - Seriñá, Spagna, 29 settembre 1936

José Vergara Echevarría nacque ad Almándoz in Navarra, il 18 giugno 1908. Professò i voti tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù il 30 settembre 1927 e fu ordinato sacerdote il 24 febbraio 1934. Assegnato alla Scuola Apostolica di Canet de Mar come professore di Scienze naturali e di Matematica, si distinse per l’abnegazione e lo spirito di servizio al prossimo. Divise con i confratelli l’espulsione dalla casa e la prigionia forzata nel parco adiacente alla Scuola Apostolica. Con sei compagni fuggì dal campo di prigionia improvvisato dov’erano stati costretti, non prima di un ultimo saluto ai suoi ragazzi; dopo quasi un mese di peregrinazioni, caddero nelle mani dei miliziani. Al momento della morte aveva 28 anni; era religioso da nove e sacerdote da due e mezzo. È stato beatificato a Girona il 6 maggio 2017, insieme ai suoi compagni di martirio.

José Vergara Echevarría nacque ad Almándoz, cittadina nella valle di Ulzama in Navarra, il 18 giugno 1908. Già allievo della Scuola Apostolica dei Missionari del Sacro Cuore di Gesù, professò i voti religiosi in quella congregazione il 30 settembre 1927; fu ordinato sacerdote il 24 febbraio 1934.

Ricevette l’incarico di professore di Scienze naturali e Matematica nella Scuola Apostolica. Si distinse come religioso esemplare, per il suo senso di abnegazione e di disponibilità verso il servizio al prossimo.

Il 21 luglio 1936, nel pomeriggio, arrivò alla porta della scuola un drappello di miliziani comunisti, i quali iniziarono a sparare per aria allo scopo di segnalare la propria presenza. Un rappresentante del Comitato rivoluzionario locale si presentò con l’ordine di far sgombrare il convento.

Padre José divise con i confratelli la prigionia forzata nel parco che circondava il santuario della Madonna della Misericordia, che era vicino alla Scuola Apostolica, fino al tentativo di fuga nella notte del 3 agosto 1936. Corse il rischio di essere fermato, ma volle passare a salutare i suoi ragazzi prima di scappare.

Insieme a sei compagni, vagò per le montagne e per i boschi, domandando rifugio e indicazioni per riuscire a raggiungere la frontiera con la Francia. Il 28 settembre, dopo quasi un mese di peregrinazioni, capitarono nella casa di uno dei capi dei Comitati. Furono quindi indirizzati in un luogo chiamato La Ginella, ma là erano attesi da un gruppo di miliziani, che li catturarono all’istante.

Furono quindi condotti alla sede centrale del Comitato, a Sant Joan de les Fonts. Lungo il tragitto, le guardie domandarono loro se portassero armi e se fossero frati o sacerdoti. Replicarono che di armi non ne avevano, ma erano dei religiosi; tanto bastò per segnare la loro fine terrena.

La sera del 29 settembre 1936, i sette Missionari furono caricati su di un autobus requisito dai miliziani, legati a due a due, mentre l’ultimo aveva le mani legate dietro le spalle. Il veicolo, preceduto da un’automobile, si fermò in un punto della strada verso Seriñá, sul ponte del fiume Ser, dove sorgeva una piccola casa in rovina.

Furono spinti fuori dall’autobus i primi quattro condannati, mentre uno dei Missionari supplicava: «Non uccideteci, che male abbiamo fatto?». Vennero quindi allineati contro il muro in rovina e fu loro ordinato di voltare le spalle.

A quel punto, si udì, forte e chiara, la voce di padre Antonio Arribas Hortigüela: «I codardi muoiono di spalle, e noi non siamo né codardi né ladri. Voi ci uccidete perché siamo religiosi. Viva...!». Plausibilmente  stava per gridare: «Viva Cristo Re!», ma la sua professione di fede fu troncata da una scarica di mitragliatrice. Uccisi i primi quattro, furono fatti scendere dal mezzo gli altri tre, che ebbero la stessa sorte.

I corpi dei Missionari, verso sera, furono raccolti e portati all’obitorio. L’indomani, 30 settembre, furono seppelliti in due fosse vicine, quattro in una e tre nell’altra. Rimasero in quel punto fino al 30 marzo 1940, quando la sepoltura venne debitamente identificata e le ossa vennero traslate in una nicchia del cimitero di Canet de Mar.

Padre José Vergara Echevarría, insieme ai suoi sei compagni Antonio Arribas Hortigüela, Abundio Martín Rodríguez, José Oriol Isern Massó (sacerdoti), Gumersindo Gómez Rodrigo, Jesús Moreno Ruiz e José del Amo y del Amo (fratelli coadiutori), è stato beatificato il 6 maggio 2017 a Girona.

Autore: Emilia Flocchini




Beato Giuseppe Oriol Isern Massó Sacerdote e martire



Villanueva y Geltrú, Spagna, 16 giugno 1909 - Seriñá, Spagna, 29 settembre 1936

José Oriol Isern Massó nacque a Vilanova i La Geltrú, vicino Barcellona, il 16 giugno 1909. Professò i voti religiosi tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù il 4 gennaio 1927; fu ordinato sacerdote il 1° aprile 1933. Assegnato alla Scuola Apostolica di Canet de Mar come professore di Disegno, si distinse per la bontà verso gli allievi e per la passione verso le missioni. Divise con i confratelli l’espulsione dalla casa e la prigionia forzata nel parco adiacente alla Scuola Apostolica. Con sei compagni fuggì dal campo di prigionia improvvisato dov’erano stati costretti, ma dopo quasi un mese di peregrinazioni caddero nelle mani dei miliziani. Al momento della morte aveva 28 anni; era religioso da nove e sacerdote da due e mezzo. È stato beatificato a Girona il 6 maggio 2017, insieme ai suoi compagni di martirio.

José (in catalano Josep) Oriol Isern Massó nacque a Villanueva y Geltrú (Vilanova i La Geltrú), vicino Barcellona, il 16 giugno 1909. Professò i voti religiosi tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù il 4 gennaio 1927; fu ordinato sacerdote il 1° aprile 1933. Compì il noviziato a Lovanio, in Belgio, e completò gli studi teologici a Logroño.

Ricevette l’incarico di professore di Disegno nella Scuola Apostolica di Canet de Mar. Si distinse per la bontà verso i ragazzi della scuola e la passione per le missioni. Timido di carattere, riusciva però a essere di buona compagnia.

Il 21 luglio 1936, nel pomeriggio, arrivò alla porta della scuola un drappello di miliziani comunisti, i quali iniziarono a sparare per aria allo scopo di segnalare la propria presenza. Un rappresentante del Comitato rivoluzionario locale si presentò con l’ordine di far sgombrare il convento.

Padre José divise con i confratelli la prigionia forzata nel parco che circondava il santuario della Madonna della Misericordia, che era vicino alla Scuola Apostolica, fino al tentativo di fuga nella notte del 3 agosto 1936.

Insieme a sei compagni, vagò per le montagne e per i boschi, domandando rifugio e indicazioni per riuscire a raggiungere la frontiera con la Francia. Il 28 settembre, dopo quasi un mese di peregrinazioni, capitarono nella casa di uno dei capi dei Comitati. Furono quindi indirizzati in un luogo chiamato La Ginella, ma là erano attesi da un gruppo di miliziani, che li catturarono all’istante.

Furono quindi condotti alla sede centrale del Comitato, a Sant Joan de les Fonts. Lungo il tragitto, le guardie domandarono loro se portassero armi e se fossero frati o sacerdoti. Replicarono che di armi non ne avevano, ma erano dei religiosi; tanto bastò per segnare la loro fine terrena.

La sera del 29 settembre 1936, i sette Missionari furono caricati su di un autobus requisito dai miliziani, legati a due a due, mentre l’ultimo aveva le mani legate dietro le spalle. Il veicolo, preceduto da un’automobile, si fermò in un punto della strada verso Seriñá, sul ponte del fiume Ser, dove sorgeva una piccola casa in rovina.

Furono spinti fuori dall’autobus i primi quattro condannati, mentre uno dei Missionari supplicava: «Non uccideteci, che male abbiamo fatto?». Vennero quindi allineati contro il muro in rovina e fu loro ordinato di voltare le spalle.

A quel punto, si udì, forte e chiara, la voce di padre Antonio Arribas Hortigüela: «I codardi muoiono di spalle, e noi non siamo né codardi né ladri. Voi ci uccidete perché siamo religiosi. Viva...!». Plausibilmente  stava per gridare: «Viva Cristo Re!», ma la sua professione di fede fu troncata da una scarica di mitragliatrice. Uccisi i primi quattro, furono fatti scendere dal mezzo gli altri tre, che ebbero la stessa sorte.

I corpi dei Missionari, verso sera, furono raccolti e portati all’obitorio. L’indomani, 30 settembre, furono seppelliti in due fosse vicine, quattro in una e tre nell’altra. Rimasero in quel punto fino al 30 marzo 1940, quando la sepoltura venne debitamente identificata e le ossa vennero traslate in una nicchia del cimitero di Canet de Mar.

Padre José Oriol Isern Massó, insieme ai suoi sei compagni Antonio Arribas Hortigüela, Abundio Martín Rodríguez, José Vergara Echevarría (sacerdoti), Gumersindo Gómez Rodrigo, Jesús Moreno Ruiz e José del Amo y del Amo (fratelli coadiutori), è stato beatificato il 6 maggio 2017 a Girona.

Autore: Emilia Flocchini




Beato Gumersindo Gómez Rodrigo Religioso e martire



Benuza, Spagna, 15 ottobre 1911 - - Seriñá, Spagna, 29 settembre 1936

Gumersindo Gómez Rodrigo nacque a Benuza, nella regione di León, il 15 ottobre 1911. Professò i voti tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù, come fratello coadiutore, l’8 dicembre 1929. Sin dal suo ingresso in congregazione si dimostrò amante del lavoro e dotato di capacità organizzative, tanto che il suo spirito di servizio lo rese apprezzato sia dai superiori, sia dai suoi sottoposti. Il 21 luglio 1936 fu obbligato a lasciare la casa religiosa, non prima di aver preparato la cena per i ragazzi della Scuola Apostolica. Divise con i confratelli l’espulsione dalla casa e la prigionia forzata nel parco adiacente, finché, con sei compagni, fuggì; dopo quasi un mese di peregrinazioni, caddero nelle mani dei miliziani. Al momento della morte aveva 25 anni. È stato beatificato a Girona il 6 maggio 2017, insieme ai suoi compagni di martirio.

Gumersindo Gómez Rodrigo nacque a Benuza, nella regione di León, il 15 ottobre 1911. Professò i voti tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù, come fratello coadiutore, l’8 dicembre 1929. Sin dal suo ingresso in congregazione si dimostrò amante del lavoro e dotato di capacità organizzative, tanto che il suo spirito di servizio lo rese apprezzato sia dai superiori, sia dai suoi sottoposti.

Il 21 luglio 1936, nel pomeriggio, arrivò alla porta della scuola un drappello di miliziani comunisti, i quali iniziarono a sparare per aria allo scopo di segnalare la propria presenza. Un rappresentante del Comitato rivoluzionario locale si presentò con l’ordine di far sgombrare il convento. Fratel Gumersindo, però, non volle lasciare la casa senza avere preparato la cena per i ragazzi della Scuola Apostolica.

Divise quindi con i confratelli la prigionia forzata nel parco che circondava il santuario della Madonna della Misericordia, che era vicino alla Scuola Apostolica, fino al tentativo di fuga nella notte del 3 agosto 1936.

Insieme a sei compagni, vagò per le montagne e per i boschi, domandando rifugio e indicazioni per riuscire a raggiungere la frontiera con la Francia. Il 28 settembre, dopo quasi un mese di peregrinazioni, capitarono nella casa di uno dei capi dei Comitati. Furono quindi indirizzati in un luogo chiamato La Ginella, ma là erano attesi da un gruppo di miliziani, che li catturarono all’istante.

Furono quindi condotti alla sede centrale del Comitato, a Sant Joan de les Fonts. Lungo il tragitto, le guardie domandarono loro se portassero armi e se fossero frati o sacerdoti. Replicarono che di armi non ne avevano, ma erano dei religiosi; tanto bastò per segnare la loro fine terrena.

La sera del 29 settembre 1936, i sette Missionari furono caricati su di un autobus requisito dai miliziani, legati a due a due, mentre l’ultimo aveva le mani legate dietro le spalle. Il veicolo, preceduto da un’automobile, si fermò in un punto della strada verso Seriñá, sul ponte del fiume Ser, dove sorgeva una piccola casa in rovina.

Furono spinti fuori dall’autobus i primi quattro condannati, mentre uno dei Missionari supplicava: «Non uccideteci, che male abbiamo fatto?». Vennero quindi allineati contro il muro in rovina e fu loro ordinato di voltare le spalle.

A quel punto, si udì, forte e chiara, la voce di padre Antonio Arribas Hortigüela: «I codardi muoiono di spalle, e noi non siamo né codardi né ladri. Voi ci uccidete perché siamo religiosi. Viva...!». Plausibilmente  stava per gridare: «Viva Cristo Re!», ma la sua professione di fede fu troncata da una scarica di mitragliatrice. Uccisi i primi quattro, furono fatti scendere dal mezzo gli altri tre, che ebbero la stessa sorte.

I corpi dei Missionari, verso sera, furono raccolti e portati all’obitorio. L’indomani, 30 settembre, furono seppelliti in due fosse vicine, quattro in una e tre nell’altra. Rimasero in quel punto fino al 30 marzo 1940, quando la sepoltura venne debitamente identificata e le ossa vennero traslate in una nicchia del cimitero di Canet de Mar.

Fratel Gumersindo Gómez Rodrigo, insieme ai suoi sei compagni Antonio Arribas Hortigüela, Abundio Martín Rodríguez, José Vergara Echevarría, José Oriol Isern Massó (sacerdoti), Jesús Moreno Ruiz e José del Amo y del Amo (fratelli coadiutori), è stato beatificato il 6 maggio 2017 a Girona.

Autore: Emilia Flocchini




Beato Gesù Moreno Ruiz Religioso e martire



Osomo, Spagna, 13 gennaio 1915 - Seriñá, Spagna, 29 settembre 1936

Jesús Moreno Ruiz nacque a Osomo presso Palencia il 13 gennaio 1915. Professò i voti tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù, come fratello coadiutore, il 25 gennaio 1934. Era nel pieno della sua formazione come uomo e come religioso quando, il 21 luglio 1936, fu obbligato a lasciare la casa religiosa di Canet de Mar, dove prestava servizio: divise quindi con i confratelli l’espulsione dalla casa e la prigionia forzata nel parco adiacente, finché, con sei compagni, fuggì. Dopo quasi un mese di peregrinazioni, caddero nelle mani dei miliziani. Al momento della morte aveva 21 anni. È stato beatificato a Girona il 6 maggio 2017, insieme ai suoi compagni di martirio.

Jesús Moreno Ruiz nacque a Osomo presso Palencia il 13 gennaio 1915. Professò i voti tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù, come fratello coadiutore, il 25 gennaio 1934. Alto, forte, pieno di spontaneità, dovette confrontare la propria esuberanza con le esigenze della vita consacrata; del resto, era nel pieno del suo periodo di formazione. Era anche molto bravo come cuoco e sapeva provocare le risate di chi gli stava intorno.

Il 21 luglio 1936, nel pomeriggio, arrivò alla porta della Scuola Apostolica di Canet de Mar un drappello di miliziani comunisti, i quali iniziarono a sparare per aria allo scopo di segnalare la propria presenza. Un rappresentante del Comitato rivoluzionario locale si presentò con l’ordine di far sgombrare il convento.

Fratel Jesús divise quindi con i confratelli la prigionia forzata nel parco che circondava il santuario della Madonna della Misericordia, che era vicino alla Scuola Apostolica, fino al tentativo di fuga nella notte del 3 agosto 1936.

Insieme a sei compagni, vagò per le montagne e per i boschi, domandando rifugio e indicazioni per riuscire a raggiungere la frontiera con la Francia. Il 28 settembre, dopo quasi un mese di peregrinazioni, capitarono nella casa di uno dei capi dei Comitati. Furono quindi indirizzati in un luogo chiamato La Ginella, ma là erano attesi da un gruppo di miliziani, che li catturarono all’istante.

Furono quindi condotti alla sede centrale del Comitato, a Sant Joan de les Fonts. Lungo il tragitto, le guardie domandarono loro se portassero armi e se fossero frati o sacerdoti. Replicarono che di armi non ne avevano, ma erano dei religiosi; tanto bastò per segnare la loro fine terrena.

La sera del 29 settembre 1936, i sette Missionari furono caricati su di un autobus requisito dai miliziani, legati a due a due, mentre l’ultimo aveva le mani legate dietro le spalle. Il veicolo, preceduto da un’automobile, si fermò in un punto della strada verso Seriñá, sul ponte del fiume Ser, dove sorgeva una piccola casa in rovina.

Furono spinti fuori dall’autobus i primi quattro condannati, mentre uno dei Missionari supplicava: «Non uccideteci, che male abbiamo fatto?». Vennero quindi allineati contro il muro in rovina e fu loro ordinato di voltare le spalle.

A quel punto, si udì, forte e chiara, la voce di padre Antonio Arribas Hortigüela: «I codardi muoiono di spalle, e noi non siamo né codardi né ladri. Voi ci uccidete perché siamo religiosi. Viva...!». Plausibilmente  stava per gridare: «Viva Cristo Re!», ma la sua professione di fede fu troncata da una scarica di mitragliatrice. Uccisi i primi quattro, furono fatti scendere dal mezzo gli altri tre, che ebbero la stessa sorte.

I corpi dei Missionari, verso sera, furono raccolti e portati all’obitorio. L’indomani, 30 settembre, furono seppelliti in due fosse vicine, quattro in una e tre nell’altra. Rimasero in quel punto fino al 30 marzo 1940, quando la sepoltura venne debitamente identificata e le ossa vennero traslate in una nicchia del cimitero di Canet de Mar.

Fratel Jesús Moreno Ruiz, insieme ai suoi sei compagni Antonio Arribas Hortigüela, Abundio Martín Rodríguez, José Vergara Echevarría, José Oriol Isern Massó (sacerdoti), Gumersindo Gómez Rodrigo e José del Amo y del Amo (fratelli coadiutori), è stato beatificato il 6 maggio 2017 a Girona.

Autore: Emilia Flocchini




Beato Giuseppe del Amo y del Amo Religioso e martire



Pumarejo de Tera, Spagna, 12 giugno 1916 - Seriñá, Spagna, 29 settembre 1936

José del Amo y del Amo nacque a Pumarejo de Tera, presso Zamora, in diocesi di Astorga, il 12 giugno 1916. Divenne fratello coadiutore tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù l’8 settembre 1934. Il 21 luglio 1936 fu obbligato a lasciare la casa religiosa di Canet de Mar, dove prestava servizio: divise quindi con i confratelli l’espulsione dalla casa e la prigionia forzata nel parco adiacente, finché, con sei compagni, fuggì. Dopo quasi un mese di peregrinazioni, caddero nelle mani dei miliziani. Al momento della morte aveva 21 anni. È stato beatificato a Girona il 6 maggio 2017, insieme ai suoi compagni di martirio.

José del Amo y del Amo nacque a Pumarejo de Tera, presso Zamora, in diocesi di Astorga, il 12 giugno 1916. Divenne fratello coadiutore tra i Missionari del Sacro Cuore di Gesù l’8 settembre 1934. Laborioso e dotato di sana costituzione, era molto abile nei lavori dei campi. Accompagnava un’intensa religiosità con uno spirito allegro, ma non sempre i suoi sforzi per migliorarsi ottenevano dei successi. I suoi superiori, comunque, lo capivano e avevano fiducia in lui.

Il 21 luglio 1936, nel pomeriggio, arrivò alla porta della Scuola Apostolica di Canet de Mar, dov’era di servizio, un drappello di miliziani comunisti, i quali iniziarono a sparare per aria allo scopo di segnalare la propria presenza. Un rappresentante del Comitato rivoluzionario locale si presentò con l’ordine di far sgombrare il convento.

Fratel José divise quindi con i confratelli la prigionia forzata nel parco che circondava il santuario della Madonna della Misericordia, che era vicino alla Scuola Apostolica, fino al tentativo di fuga nella notte del 3 agosto 1936.

Insieme a sei compagni, vagò per le montagne e per i boschi, domandando rifugio e indicazioni per riuscire a raggiungere la frontiera con la Francia. Il 28 settembre, dopo quasi un mese di peregrinazioni, capitarono nella casa di uno dei capi dei Comitati. Furono quindi indirizzati in un luogo chiamato La Ginella, ma là erano attesi da un gruppo di miliziani, che li catturarono all’istante.

Furono quindi condotti alla sede centrale del Comitato, a Sant Joan de les Fonts. Lungo il tragitto, le guardie domandarono loro se portassero armi e se fossero frati o sacerdoti. Replicarono che di armi non ne avevano, ma erano dei religiosi; tanto bastò per segnare la loro fine terrena.

La sera del 29 settembre 1936, i sette Missionari furono caricati su di un autobus requisito dai miliziani, legati a due a due, mentre l’ultimo aveva le mani legate dietro le spalle. Il veicolo, preceduto da un’automobile, si fermò in un punto della strada verso Seriñá, sul ponte del fiume Ser, dove sorgeva una piccola casa in rovina.

Furono spinti fuori dall’autobus i primi quattro condannati, mentre uno dei Missionari supplicava: «Non uccideteci, che male abbiamo fatto?». Vennero quindi allineati contro il muro in rovina e fu loro ordinato di voltare le spalle.

A quel punto, si udì, forte e chiara, la voce di padre Antonio Arribas Hortigüela: «I codardi muoiono di spalle, e noi non siamo né codardi né ladri. Voi ci uccidete perché siamo religiosi. Viva...!». Plausibilmente  stava per gridare: «Viva Cristo Re!», ma la sua professione di fede fu troncata da una scarica di mitragliatrice. Uccisi i primi quattro, furono fatti scendere dal mezzo gli altri tre, che ebbero la stessa sorte.

I corpi dei Missionari, verso sera, furono raccolti e portati all’obitorio. L’indomani, 30 settembre, furono seppelliti in due fosse vicine, quattro in una e tre nell’altra. Rimasero in quel punto fino al 30 marzo 1940, quando la sepoltura venne debitamente identificata e le ossa vennero traslate in una nicchia del cimitero di Canet de Mar.

Fratel José del Amo y del Amo, insieme ai suoi sei compagni Antonio Arribas Hortigüela, Abundio Martín Rodríguez, José Vergara Echevarría, José Oriol Isern Massó (sacerdoti), Gumersindo Gómez Rodrigo e Jesús Moreno Ruiz (fratelli coadiutori), è stato beatificato il 6 maggio 2017 a Girona.

Autore: Emilia Flocchini





Viewing all articles
Browse latest Browse all 1123

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>