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Bienheureux FRÉDÉRIC OZANAM, fondateur

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Bienheureux Frédéric Ozanam

fondateur de la société saint Vincent de Paul ( 1853)

Homme d’une érudition et d’une piété remarquables, il mit sa science éminente au service de la défense et de la propagation de la foi, montra aux pauvres une charité assidue dans la Société de Saint-Vincent de Paul et, père exemplaire, fit de sa famille une église domestique. Son père était médecin à Milan et ancien officier de cavalerie dans les armées napoléoniennes. En 1815, quand la ville repassa sous domination autrichienne, la famille Ozanam rentra en France, où Frédéric fit ses études de droit. Il était alors logé par Ampère. C'est alors que ses opinions politiques se dirigèrent vers le républicanisme, car il fut très marqué par la révolte des ouvriers tisserands, les Canuts à Lyon. Sa vie s'orienta vers l'aide aux plus démunis. Il décida, en avril 1833, avec des amis parisiens de fonder une petite société vouée au soulagement des pauvres, qui prit le nom de Conférence de la charité. La conférence se plaça sous le patronage de saint Vincent de Paul. Il fut alors aidé dans sa tâche par la bienheureuse Rosalie Rendu, des Filles de la Charité. En 1839, il obtint son doctorat ès lettres, puis l'agrégation pour devenir professeur de littérature comparée à la Sorbonne. Il s'engagea également en politique, se présentant, sans succès, aux élections législatives de 1848. En 1841, il se maria. Peu après, il fut atteint par la maladie et mourut à Marseille en 1853.

Béatification de Frédéric Ozanam - Homéliele Vendredi 22 août 1997 - Notre-Dame de Paris

société saint Vincent de Paul , Frédéric Ozanam, un modèle chrétien pour notre temps.

- D’origine lyonnaise, Ozanam vient très jeune à Paris pour faire carrière dans l’enseignement. Il n’entend pas seulement affirmer sa foi dans ses paroles et ses écrits, il veut la mettre en œuvre auprès des déshérités... (diocèse de Paris)

- Frédéric Ozanam (1813-1853) Après avoir fondé, à 20 ans, la société Saint-Vincent-de-Paul, ce laïc père de famille, béatifié par Jean-Paul II, a manifesté, sa vie durant, une foi ardente et une charité inventive au service des plus pauvres. (Témoins - site de l'Église catholique en France)

À Marseille, en 1853, le trépas du bienheureux Frédéric Ozanam. Homme d’une érudition et d’une piété remarquables, il mit sa science éminente au service de la défense et de la propagation de la foi, montra aux pauvres une charité assidue dans la Société de Saint-Vincent de Paul et, père exemplaire, fit de sa famille une église domestique.


Martyrologe romain





Béatification de Frédéric OZANAM - Homélie du Pape Jean-Paul II

Vendredi 22 août 1997 - Notre-Dame de Paris

1. «L'amour vient de Dieu» (1 Jn 4,7). L'Évangile de ce jour nous présente la figure du bon Samaritain. Par cette parabole, le Christ veut montrer à ses auditeurs qui est le prochain cité dans le plus grand commandement de la Loi divine: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même» (Lc 10,27). Un docteur de la Loi demandait que faire pour avoir part à la vie éternelle: il trouva dans ces paroles la réponse décisive. Il savait que l'amour de Dieu et du prochain est le premier et le plus grand des commandements. Malgré cela, il demande: «Et qui donc est mon prochain? » (Lc 10,29).

Le fait que Jésus propose un Samaritain en exemple pour répondre à cette question est significatif. En effet, les Samaritains n'étaient pas particulièrement estimés par les Juifs. De plus, le Christ compare la conduite de cet homme à celle d'un prêtre et d'un lévite qui virent l'homme blessé par les brigands gisant à demi mort sur la route, et qui passèrent leur chemin sans lui porter secours. Au contraire le Samaritain, qui vit l'homme souffrant, «fut saisi de pitié» (Lc 10,33); sa compassion l'entraîna à toute une série d'actions. D'abord il pansa les plaies, puis il porta le blessé dans une auberge pour le soigner; et, avant de partir, il donna à l'aubergiste l'argent nécessaire pour s'occuper de lui (cf. Lc10,34-35). L'exemple est éloquent. Le docteur de la Loi reçoit une réponse claire à sa question: qui est mon prochain? Le prochain, c'est tout être humain, sans exception. Il est inutile de demander sa nationalité, son appartenance sociale ou religieuse. S'il est dans le besoin, il faut lui venir en aide. C'est ce que demande la première et la plus grande Loi divine, la loi de l'amour de Dieu et du prochain.

Fidèle à ce commandement du Seigneur, Frédéric Ozanam, a cru en l'amour, l'amour que Dieu a pour tout homme. Il s'est lui-même senti appelé à aimer, donnant l'exemple d'un grand amour de Dieu et des autres. Il allait vers tous ceux qui avaient davantage besoin d'être aimés que les autres, ceux auxquels Dieu Amour ne pouvait être effectivement révélé que par l'amour d'une autre personne. Ozanam a découvert là sa vocation, il y a vu la route sur laquelle le Christ l'appelait. Il a trouvé là son chemin vers la sainteté. Et il l'a parcouru avec détermination.

2.«L'amour vient de Dieu». L'amour de l'homme a sa source dans la Loi de Dieu; la première lecture de l'Ancien Testament le montre. Nous y trouvons une description détaillée des actes de l'amour du prochain. C'est comme une préparation biblique à la parabole du bon Samaritain.

La deuxième lecture, tirée de la première Lettre de saint Jean, développe ce que signifie la parole «l'amour vient de Dieu». L'Apôtre écrit à ses disciples: «Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et ils connaissent Dieu. Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour» (1 Jn 4,7-8). Cette parole de l'Apôtre est vraiment le cœur de la Révélation, le sommet vers lequel nous conduit tout ce qui a été écrit dans les Évangiles et dans les Lettres apostoliques. Saint Jean poursuit: «Voici à quoi se reconnaît l'amour: ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés» (ibid., 10). La rédemption des péchés manifeste l'amour que nous porte le Fils de Dieu fait homme. Alors, l'amour du prochain, l'amour de l'homme, ce n'est plus seulement un commandement. C'est une exigence qui découle de l'expérience vécue de l'amour de Dieu. Voilà pourquoi Jean peut écrire: «Puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres» (1 Jn 4,11).

L'enseignement de la Lettre de Jean se prolonge; l'Apôtre écrit: «Dieu, personne ne l'a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection. Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit» (1 Jn 4,12-13). L'amour est donc la source de la connaissance. Si, d'un côté, la connaissance est une condition de l'amour, d'un autre côté, l'amour fait grandir la connaissance. Si nous demeurons dans l'amour, nous avons la certitude de l'action de l'Esprit Saint qui nous fait participer à l'amour rédempteur du Fils que le Père a envoyé pour le salut du monde. En connaissant le Christ comme Fils de Dieu, nous demeurons en Lui et, par Lui, nous demeurons en Dieu. Par les mérites du Christ, nous avons cru en l'amour, nous connaissons l'amour que Dieu a pour nous, nous savons que Dieu est amour (cf. 1 Jn 4,16). Cette connaissance par l'amour est en quelque sorte la clé de voûte de toute la vie spirituelle du chrétien. «Qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui» (ibid.).

3. Dans le cadre de la Journée mondiale de la Jeunesse, qui a lieu à Paris cette année, je procède aujourd'hui à la béatification de Frédéric Ozanam. Je salue cordialement Monsieur le Cardinal Jean-Marie Lustiger, Archevêque de Paris, ville où se trouve le tombeau du nouveau bienheureux. Je me réjouis aussi de la présence à cet événement d'Évêques de nombreux pays. Je salue avec affection les membres de la Société de Saint-Vincent de Paul venus du monde entier pour la béatification de leur fondateur principal, ainsi que les représentants de la grande famille spirituelle héritière de l'esprit de Monsieur Vincent. Les liens entre vincentiens furent privilégiés dès les origines de la Société puisque c'est une Fille de la Charité, sœur Rosalie Rendu, qui a guidé le jeune Frédéric Ozanam et ses compagnons vers les pauvres du quartier Mouffetard, à Paris. Chers disciples de saint Vincent de Paul, je vous encourage à mettre en commun vos forces, pour que, comme le souhaitait celui qui vous inspire, les pauvres soient toujours mieux aimés et servis et que Jésus Christ soit honoré en leurs personnes !

4. Frédéric Ozanam aimait tous les démunis. Dès sa jeunesse, il a pris conscience qu'il ne suffisait pas de parler de la charité et de la mission de l'Église dans le monde: cela devait se traduire par un engagement effectif des chrétiens au service des pauvres. Il rejoignait ainsi l'intuition de Monsieur Vincent: «Aimons Dieu, mes frères, aimons Dieu, mais que ce soit aux dépens de nos bras, que ce soit à la sueur de nos visages» (Saint-Vincent de Paul, XI, 40). Pour le manifester concrètement, à l'âge de vingt ans, avec un groupe d'amis, il créa les Conférences de Saint-Vincent de Paul, dont le but était l'aide aux plus pauvres, dans un esprit de service et de partage. Très vite, ces Conférences se répandirent en dehors de France, dans tous les pays d'Europe et du monde. Moi-même, comme étudiant, avant la deuxième guerre mondiale, je faisais partie de l'une d'entre elles.

Désormais l'amour des plus misérables, de ceux dont personne ne s'occupe, est au cœur de la vie et des préoccupations de Frédéric Ozanam. Parlant de ces hommes et de ces femmes, il écrit : «Nous devrions tomber à leurs pieds et leur dire avec l'Apôtre : "Tu es Dominus meus". Vous êtes nos maîtres et nous serons vos serviteurs; vous êtes pour nous les images sacrées de ce Dieu que nous ne voyons pas et, ne sachant pas l'aimer autrement, nous l'aimons en vos personnes» (à Louis Janmot).

5. Il observe la situation réelle des pauvres et cherche un engagement de plus en plus efficace pour les aider à grandir en humanité. Il comprend que la charité doit conduire à travailler au redressement des injustices. Charité et justice vont de pair. Il a le courage lucide d'un engagement social et politique de premier plan à une époque agitée de la vie de son pays, car aucune société ne peut accepter la misère comme une fatalité sans que son honneur n'en soit atteint. C'est ainsi qu'on peut voir en lui un précurseur de la doctrine sociale de l'Église, que le Pape Léon XIII développera quelques années plus tard dans l'encyclique Rerum novarum.

Face aux pauvretés qui accablent tant d'hommes et de femmes, la charité est un signe prophétique de l'engagement du chrétien à la suite du Christ. J'invite donc les laïcs et particulièrement les jeunes à faire preuve de courage et d'imagination pour travailler à l'édification de sociétés plus fraternelles où les plus démunis seront reconnus dans leur dignité et trouveront les moyens d'une existence respectable. Avec l'humilité et la confiance sans limites dans la Providence, qui caractérisaient Fréderic Ozanam, ayez l'audace du partage des biens matériels et spirituels avec ceux qui sont dans la détresse !

6. Le bienheureux Frédéric Ozanam, apôtre de la charité, époux et père de famille exemplaire, grande figure du laïcat catholique du dix-neuvième siècle, a été un universitaire qui a pris une part importante au mouvement des idées de son temps. Étudiant, professeur éminent à Lyon puis à Paris, à la Sorbonne, il vise avant tout la recherche et la communication de la vérité, dans la sérénité et le respect des convictions de ceux qui ne partagent pas les siennes. «Apprenons à défendre nos convictions sans haïr nos adversaires, écrivait-il, à aimer ceux qui pensent autrement que nous, [...] plaignons-nous moins de notre temps et plus de nous-mêmes» (Lettres, 9 avril 1851). Avec le courage du croyant, dénonçant tous les égoïsmes, il participe activement au renouveau de la présence et de l'action de l'Église dans la société de son époque. On connaît aussi son rôle dans l'institution des Conférences de Carême en cette cathédrale Notre-Dame de Paris, dans le but de permettre aux jeunes de recevoir un enseignement religieux renouvelé face aux grandes questions qui interrogent leur foi. Homme de pensée et d'action, Frédéric Ozanam demeure pour les universitaires de notre temps, enseignants et étudiants, un modèle d'engagement courageux capable de faire entendre une parole libre et exigeante dans la recherche de la vérité et la défense de la dignité de toute personne humaine. Qu'il soit aussi pour eux un appel à la sainteté !

7. L'Église confirme aujourd'hui le choix de vie chrétienne fait par Ozanam ainsi que le chemin qu'il a emprunté. Elle lui dit: Frédéric, ta route a été vraiment la route de la sainteté. Plus de cent ans ont passé, et voici le moment opportun pour redécouvrir ce chemin. Il faut que tous ces jeunes, presque de ton âge, qui sont rassemblés si nombreux à Paris, venant de tous les pays d'Europe et du monde, reconnaissent que cette route est aussi la leur. Il faut qu'ils comprennent que, s'ils veulent être des chrétiens authentiques, ils doivent prendre ce même chemin. Qu'ils ouvrent mieux les yeux de leur âme aux besoins si nombreux des hommes d'aujourd'hui. Qu'ils comprennent ces besoins comme des défis. Que le Christ les appelle, chacun par son nom, afin que chacun puisse dire: voilà ma route! Dans les choix qu'ils feront, ta sainteté, Frédéric, sera particulièrement confirmée. Et ta joie sera grande. Toi qui vois déjà de tes yeux Celui qui est amour, sois aussi un guide sur tous les chemins que ces jeunes choisiront, en suivant aujourd'hui ton exemple!

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana



Blessed Frédèric Ozanam

Born in Lyons, France, in 1813; died 1853; beatified in 1997 by Pope John Paul II.


For the first 17 years of his life, Frédèric Ozanam saw Catholicism practiced daily by his devout parents. His father was a physician who gave his services freely to the poor. Frédèric's first enthusiasm was for philosophy, but defense of the faith became his chief intellectual concern. He studied the comparative history of religions in his leisure time, while he was a full-time law student in Paris. Both mystical and practical. Humble, no pride of intellect

In Paris, he lived with the famous scientist Ampère. His faith was tested by the secularism that surrounded him, by the unbelief. Ampère's faith created abut Ozanam an atmosphere unfavorable to doubt. His confessor Abbé Noirot really saved Ozanam by his instructions.

Ozanam worked with the publication L'Avenir, which aimed at cementing bonds between the Church and the working class, and at securing political liberty and equal rights for all people. Soon in conflict with Socialism, so aimed at the liberals. Pope disapproved, so the publication stopped in 1833.

Soon Ozanam realized that Christianity is not just an intellectual pursuit, which led him to understand there cannot be faith without works and to the founding of the Society of Saint Vincent de Paul. Active charity throughout the rest of his life. "The defense of the faith and the love of the poor became the two master passions of his life."

1830-1850 saw the rise of secularism and anti-clericalism in Europe. Ozanam fought these trends wherever possible. In 1832, he wrote to a friend, "It is most necessary to make it clear to the student body that one can be a Catholic and have common sense, and that one can love both religion and liberty." He initiated the Lenten Conferences at Notre Dame de Paris, which were still on- going a hundred years later and are now heard on the radio.

Saint Vincent de Paul Society is not simply for works of Christian charity, but primarily for sanctification of its members. Faith only maintained by the practice of charity. Also intended for the Society to be a practical exemplification of the principles of true democracy; rights of men founded on charity, not justice. Catholic men must become the servants of the poor, giving their hearts as well as their substance. He who was given gave as much as the one who helped him. "Almsgiving is a reward for service done which has no salary." Partial payment of the debt we owe the poor. "They suffer where we do not; they serve God by suffering in a way we do not: they win for us graces from Him, which without them we would never have; they make humanity itself more like Jesus."

Ozanam maintained that almsgiving is an honor, "when it takes hold of a man and lifts him up; when it looks first and foremost to his soul, . . . when it leads him to real independence and makes him a truer man. Help is an honor and not a humiliation when to the gift of bread is joined a visit that comforts, a word of advice that clears away a cloud, a shake of the hand that revives a dying courage; when it treats the poor man with respect, not only as an equal, but in many ways as one above us, since he is with us as one sent by God himself, to test our justice and our charity, and by our own attitudes towards him to enable us to save our souls."

Ozanam started a new journal L'ère Nouvelle. In July 1835, Ozanam won his doctorate in law and soon felt a spiritual dryness. In 1837 his father died from a fall down a dark staircase while visiting a poor patient and Ozanam became the head of the family. Sad, he poured out his soul to a priest who responded, "Rejoice in the Lord always!" which Ozanam realized was audaciously the right response. At this time he was trying to discern his vocation. By the end of 1840, he was engaged to Amélie Soulacroix, daughter of the Rector of the University of Lyons. He left the decision of his teaching in Paris or Lyons to her and she chose Paris.

For Amélie, Frédèric was consecrated to God, a man upon whom God and the poor held prior claims. Ozanam loved and cherished his wife; she was like Dante's Beatrice, the source of truth and virtue. In his The history of civilization in the fifth century, Ozanam wrote: "Christian marriage is a double oblation, offered in two chalices. . . . These two cups must both be full to the brim, in order that the union may be holy, and that heaven may bless it." Within one year after his marriage, he was elected to succeed Fauriel in the Sorbonne chair of comparative literature. His lectures and writings did much to make the Church more respected in the intellectual world of his day.

He was a man of unusual personal magnetism. His method of apologetic was primarily historical--he showed what the Church had done for mankind in the past, and argued from that to what it could and should do in the present. He said once in an address to working men that we work out our destinies here below, but without knowledge of the functions they will fulfill in the purposes of God. Another time: "The greatest men are those who have never drawn up in advance the plan of their lives, but have let themselves be led by the hand."

Five years after their marriage, their daughter Marie was born. Ozanam died in 1853 (age 40) when she was only eight.


From: Delany, Selden P. 1950. Married Saints (Westminster, MD, The Newman Press). 


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