Statue de Saint Guido Maria Conforti,
Santuario de la Beata Virgen del Santo Rosario en Fontanellato.
Saint Guy-Marie Conforti
Évêque de Parme en Émilie (✝ 1931)
Guido Maria Conforti, né 1865 à Casalora de Ravadese (Parme), il fonda la société de Saint-François-Xavier pour les missions et, conscient que tout prêtre doit être missionnaire, il fonde avec le Père Manna en 1917 "l'Union Missionnaire du Clergé"
"Fondée en Italie en 1916, l’Union Missionnaire du Clergé (UMC) est devenue en 1956 l’Union Pontificale Missionnaire (UPM), l’une des quatre Œuvres Pontificales Missionnaires." (site OPM-CM France)
Béatifié le 17 mars 1996 par Jean-Paul II en même temps que Daniele Comboni. (Homélie en italien)
Canonisé le 23 octobre 2011 par Benoît XVI en même temps que Louis Guanellaet Bonifacia Rodríguez de Castro.
Canonisé le 23 octobre 2011 par Benoît XVI en même temps que Louis Guanellaet Bonifacia Rodríguez de Castro.
"La devise de saint Guido Maria Conforti, Caritas Christi Urget Nos (la charité du Christ est prioritaire), résume le programme de l'institut missionnaire qu'il créa, une famille religieuse entièrement consacrée au service de l'évangélisation sous le patronage de saint François-Xavier, le grand apôtre de l'Orient. Au cours de son ministère épiscopal, le nouveau saint se consacra de toutes ses forces au bien des âmes qui lui avaient été confiées, surtout les plus éloignées du chemin du Seigneur. Sa vie a été jalonnée par de nombreuses épreuves, dont certaines furent lourdes, mais en toutes circonstances, même dans les défaites les plus blessantes, il sut reconnaître le dessein de Dieu qui le guidait en vue d'édifier son Royaume surtout dans le renoncement de lui-même et dans l'acceptation quotidienne de sa volonté... Il a été le premier à expérimenter et témoigner ce qu'il enseignait à ses missionnaires, c'est à dire que la perfection consiste à faire la volonté de Dieu en suivant le modèle de Jésus crucifié." (source: VIS 20111024 630)
À Parme en Émilie, l’an 1931, le bienheureux Guy-Marie Conforti, évêque. Bon pasteur, il veilla toujours à défendre l’Église et la foi du peuple et, poussé par la souci de l’évangélisation des peuples, il fonda la société de Saint-François-Xavier pour les missions.
Martyrologe romain
"Faisons-nous donc tous apôtres, disait-il à ses diocésains, car nous le pouvons et nous le devons tous, dans l'état et dans la condition dans laquelle la divine Providence nous a placés."
Saint Guy-Marie Conforti
Évêque de Parme et fondateur
« Missionnaires xavériens »
Guido Maria Conforti naît le 30 mai 1865 à Casalora de Ravadese dans la province de Parme en Émilie.
Encore enfant, il est déjà frappé à la vue du crucifix qui semble « lui dire beaucoup de choses », et à qui il attribue sa vocation.
Adolescent, il est conquis à la lecture de saint François Xavier.
Prêtre, il crée en 1895 un séminaire pour les Missions étrangères qui devient en 1898 la « Congrégation de Saint François Xavier pour les Missions étrangères ».
Ordonné évêque de Ravenne en 1902, il est nommé à Parme en 1907 ; c'est là qu'il résidera jusqu'à sa mort. En 1912, il ordonne le premier évêque xavérien pour la Chine : Mgr Luigi Calza, vicaire apostolique de Cheng-Chow. Dans son propre diocèse, Mgr Conforti constate un abandon préoccupant de la foi. Il a l'intuition que la mission 'ad gentes' pourrait revitaliser la foi languissante des pays de vieille chrétienté, bref, que la foi s'accroît en la transmettant.
Conscient que tout prêtre doit être missionnaire, il fonde avec le Père Manna en 1917 l'Union Missionnaire du Clergé qui prendra rapidement une extension mondiale. Mais tout laïc chrétien aussi est appelé. « Faisons-nous donc tous apôtres, dit-il à ses diocésains, car nous le pouvons et nous le devons tous, dans l'état et dans la condition dans laquelle la divine Providence nous a placés. »
La source d'où tirent leur vigueur, à la fois son zèle infatigable et le don total de lui-même à la mission 'ad gentes', c'est la croix. « Le crucifix, dit-il, est le grand livre sur lequel se sont formés les saints. (…) Tous les enseignements contenus dans le saint Évangile sont résumés dans le Crucifix ».
En 1928, malgré l'avis formel de ses médecins, il se rend en Chine pour visiter ses missionnaires. Il partage leur vie frugale et se rend dans les postes les plus reculés. Au retour, il en rend compte à ses diocésains avec émerveillement.
Il meurt à Parme le 5 novembre 1931.
Guido Maria Conforti a été béatifié, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 17 mars 1996, et canonisé, le 23 octobre 2011, par Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
La devise de saint Guido Maria Conforti, « Caritas Christi Urget Nos » (la charité du Christ nous presse), résume le programme de l'institut missionnaire qu'il créa, une famille religieuse entièrement consacrée au service de l'évangélisation sous le patronage de saint François-Xavier, le grand apôtre de l'Orient.
©Evangelizo.org
©Evangelizo.org 2001-2017
SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171105&id=14063&fd=0
TROIS NOUVEAUX SAINTS
CITE DU VATICAN, 23 OCT 2011 (VIS). Ce matin, au cours de la messe célébrée Place St.Pierre, Benoît XVI a canonisé les bienheureux Guido Maria Conforti (1865-1931), évêque italien fondateur de la Société St.François-Xavier pour les missions étrangères, Luigi Guanella (1842-1915), prêtre italien fondateur de la Congrégation des serviteurs de la Charité et de l'Institut des filles de la Providence, et de Bonifacia Rodríguez de Castro (1837-1905), religieuse espagnole fondatrice de la Congrégation des servantes de St.Joseph. A l'homélie, il a d'abord rappelé qu'aujourd'hui l'Eglise célébrait la Journée missionnaire mondiale, rendez-vous annuel pour "réveiller l'élan et l'engagement pour la mission". Puis il est revenu sur le profil des nouveaux saints canonisés, qui laissèrent transformer leur vie par la charité divine. "Dans des situations différentes et avec des charismes différents, ils ont aimé le Seigneur de tout leur cœur et leur prochain comme eux-mêmes jusqu'à devenir des modèles pour tous les croyants".
La devise de saint Guido Maria Conforti, Caritas Christi Urget Nos (la charité du Christ est prioritaire), "résume le programme de l'institut missionnaire qu'il créa, une famille religieuse entièrement consacrée au service de l'évangélisation sous le patronage de saint François-Xavier, le grand apôtre de l'orient". Au cours de son ministère épiscopal, le nouveau saint "se consacra de toutes ses forces au bien des âmes qui lui avaient été confiées, surtout les plus éloignées du chemin du Seigneur. Sa vie a été jalonnée par de nombreuses épreuves, dont certaines furent lourdes", mais "en toutes circonstances, même dans les défaites les plus blessantes, il sut reconnaître le dessein de Dieu qui le guidait en vue d'édifier son Royaume surtout dans le renoncement de lui-même et dans l'acceptation quotidienne de sa volonté... Il a été le premier à expérimenter et témoigner ce qu'il enseignait à ses missionnaires, c'est à dire que la perfection consiste à faire la volonté de Dieu en suivant le modèle de Jésus crucifié".
Quant à saint Luigi Guanella, le Pape a souligné qu'il "a vécu avec courage et détermination l'Evangile de la charité, le grand commandement". Il est devenu "compagnon et maître, réconfort et soulagement des plus pauvres et des plus faibles. L'amour de Dieu animait en lui le désir du bien pour les personnes qui lui étaient confiées, dans leur vie au quotidien". Il cultivait en son cœur "l'espérance que chaque homme créé à l'image et ressemblance de Dieu...puisse donner aux autres le meilleur de lui-même" et "dans son témoignage, aussi chargé d'humanité et d'attention pour les derniers, nous reconnaissons un signe lumineux de la présence et de l'action bénéfique de Dieu".
Sainte Bonifacia Rodríguez de Castro "a su, dès le début, conjuguer ses efforts pour se mettre à la suite de Jésus-Christ avec un travail quotidien soigné. Travailler, comme elle le faisait depuis toute petite, n'était pas seulement une façon de ne pas être un poids pour les autres, mais aussi un moyen d'avoir sa liberté pour réaliser sa vocation, et cela lui donnait, en même temps la possibilité d'attirer et de former d'autres femmes qui, dans le travail, pouvaient rencontrer Dieu et écouter son appel aimant, en discernant leur propre projet de vie et en se donnant les moyens de le porter à son terme. C'est ainsi que sont nées les servantes de saint Joseph, par l'humilité et la sensibilité évangélique qui, dans le foyer de Nazareth, se présente comme une école de vie chrétienne... Nous nous recommandons à son intercession, et prions Dieu pour tous les travailleurs surtout ceux qui accomplissent les taches les plus modestes et souvent peu valorisées, afin que par leur labeur quotidien, ils découvrent la main amie de Dieu et témoignent de son amour, en transformant leur fatigue en un chant de louange au Créateur", a conclu le Pape.
La devise de saint Guido Maria Conforti, Caritas Christi Urget Nos (la charité du Christ est prioritaire), "résume le programme de l'institut missionnaire qu'il créa, une famille religieuse entièrement consacrée au service de l'évangélisation sous le patronage de saint François-Xavier, le grand apôtre de l'orient". Au cours de son ministère épiscopal, le nouveau saint "se consacra de toutes ses forces au bien des âmes qui lui avaient été confiées, surtout les plus éloignées du chemin du Seigneur. Sa vie a été jalonnée par de nombreuses épreuves, dont certaines furent lourdes", mais "en toutes circonstances, même dans les défaites les plus blessantes, il sut reconnaître le dessein de Dieu qui le guidait en vue d'édifier son Royaume surtout dans le renoncement de lui-même et dans l'acceptation quotidienne de sa volonté... Il a été le premier à expérimenter et témoigner ce qu'il enseignait à ses missionnaires, c'est à dire que la perfection consiste à faire la volonté de Dieu en suivant le modèle de Jésus crucifié".
Quant à saint Luigi Guanella, le Pape a souligné qu'il "a vécu avec courage et détermination l'Evangile de la charité, le grand commandement". Il est devenu "compagnon et maître, réconfort et soulagement des plus pauvres et des plus faibles. L'amour de Dieu animait en lui le désir du bien pour les personnes qui lui étaient confiées, dans leur vie au quotidien". Il cultivait en son cœur "l'espérance que chaque homme créé à l'image et ressemblance de Dieu...puisse donner aux autres le meilleur de lui-même" et "dans son témoignage, aussi chargé d'humanité et d'attention pour les derniers, nous reconnaissons un signe lumineux de la présence et de l'action bénéfique de Dieu".
Sainte Bonifacia Rodríguez de Castro "a su, dès le début, conjuguer ses efforts pour se mettre à la suite de Jésus-Christ avec un travail quotidien soigné. Travailler, comme elle le faisait depuis toute petite, n'était pas seulement une façon de ne pas être un poids pour les autres, mais aussi un moyen d'avoir sa liberté pour réaliser sa vocation, et cela lui donnait, en même temps la possibilité d'attirer et de former d'autres femmes qui, dans le travail, pouvaient rencontrer Dieu et écouter son appel aimant, en discernant leur propre projet de vie et en se donnant les moyens de le porter à son terme. C'est ainsi que sont nées les servantes de saint Joseph, par l'humilité et la sensibilité évangélique qui, dans le foyer de Nazareth, se présente comme une école de vie chrétienne... Nous nous recommandons à son intercession, et prions Dieu pour tous les travailleurs surtout ceux qui accomplissent les taches les plus modestes et souvent peu valorisées, afin que par leur labeur quotidien, ils découvrent la main amie de Dieu et témoignent de son amour, en transformant leur fatigue en un chant de louange au Créateur", a conclu le Pape.
HML/ VIS 20111024 (630)
GUIDO MARIA CONFORTI
Évêque, Fondateur, Saint
1865-1931
Guido Maria Conforti est l’un des acteurs de la renaissance de l’esprit missionnaire de l’Eglise dans les années 1850-1900.
Il naît près de Parme, à Casalora di Ravadese, le 30 mars 1865, huitième des dix enfants de Rinaldo etAntonia Adorni. Il fréquente l’école primaire chez les Frères des Ecoles Chrétiennes : en chemin, il s’arrête chaque jour dans l’église de la Paix, au quartier des Colonnes ; de ces visites, il dira plus tard : «Je le regardais, et Il me regardait, et j’avais l’impression qu’Il me disait plein de choses». Ainsi naquit en lui le désir de devenir prêtre.
Malgré quelque résistance du papa, qui voulait en faire un dirigeant agricole, Guido entre en 1876 au petit séminaire, dont le supérieur est Mgr Andrea Ferrari. Ce dernier sera son guide spirituel et, considérant ses merveilleuses qualités d’éducateur, le prendra comme sous-directeur, alors même que Guido n’était pas encore ordonné. Entré au grand séminaire à dix-sept ans, Guido y fait de brillantes études et sera ordonné prêtre le 22 septembre 1888, dans le sanctuaire de Fontanellato1 , près de Parme et malgré sa santé fragile (il souffre d’épilepsie chronique). Une fois prêtre, il est successivement professeur et vice-recteur du séminaire, chanoine de la cathédrale et vicaire général.
Pendant ces années de séminaire, Guido lira la vie de saint François Xavier2 , ce missionnaire jésuite qui portera l’Evangile jusqu’à Sancian, aux portes de la Chine où il mourra en 1552. Guido en est fasciné et se sent invité à continuer cette œuvre encore inachevée. C’est ainsi que lui est inspirée l’idée de sa vocation missionnaire.
Il satisfera son idéal missionnaire en fondant l’Institut pour les Missions Etrangères, lequel sera reconnu officiellement le 3 décembre 1898, sous le nom de Congrégation de saint François Xavier pour les Missions Etrangères. On imagine la joie qu’il eut à remettre, trois mois plus tard, la croix de missionnaires à ses deux premiers condidats en partance pour la Chine, les pères Caio Rastelli et Odoardo Mainini; bien que cette mission fût anéantie par les révolte des Boxers du début du XXe siècle, les missionnaires réussiront à reprendre leur activité évangélique.
Devenu Vicaire général, il sera bientôt nommé Archevêque de Ravenne par le pape Léon XIII. C’est ainsi que le jour de sa consécration épiscopale, le 11 juin 1902, il émet les vœux religieux de pauvreté, chasteté et obéissance, y ajoutant aussi le vœu de s’adonner sans réserve à l’annonce de l’Evangile ad gentes (aux païens).
Il ne restera que deux années à la tête de ce diocèse, à cause de sa santé précaire. De retour à Parme, il suit avec attention la formation des jeunes aspirants missionnaires, mais de nouvelles missions lui incombent. Pie X commence par le nommer Evêque Coadjuteur de Parme, avec droit de succession, de sorte qu’il en sera l’évêque titulaire en 1907 et pendant vingt-cinq ans. Ce diocèse était moins important que celui de Ravenne, et Mgr Conforti put y développer une importante activité, au premier plan celle de l’instruction religieuse. Il fit cinq fois la visite pastorale des paroisses, tint deux synodes diocésains, institua l’Action Catholique, surtout pour la jeunesse. Parallèlement il s’occupe de la culture et de la sanctification du clergé, de la formation des laïcs, des associations catholiques, de la presse catholique, des missions populaires, des congrès eucharistiques, mariaux et missionnaires.
Outre toute cette vaste activité, Mgr Conforti collabore avec le père Manna à la fondation de l’Union Pontificale Missionnaire, dont il est nommé premier président. Il a la joie d’envoyer plusieurs missionnaires en Chine, dont il consacrera même évêque le père Luigi Calza, nommé évêque de Cheng-Chow en Chine, en 1912.
En 1921, dans sa Lettre-testament, il présente les Constitutions de sa congrégation définitivement approuvées par le pape et part pour la Chine en 1928 pour visiter ses chers missionnaires dans le Honan occidental.
A son retour, il reprend ses activités mais sa santé s’aggrave et il s’éteint le 5 novembre 1931. Ses funérailles sont un véritable triomphe.
L’héroïcité des vertus de Mgr Conforti est approuvée le 11 février 1982, fête de Notre Dame de Lourdes, et le miracle retenu pour la béatification sera reconnu le 6 avril 1995 : ce miracle eut lieu au Burundi. Béatifié le 17 mars 1996, il est canonisé en 2011 et fêté le 5 novembre.
De lui, le futur pape Jean XXIII, maintenant bienheureux, écrivait quand il était encore cardinal : «Je voyais en Mgr Guido Maria Conforti l’évêque italien qui incarnait le mieux cet heureux mouvement missionnaire suscité par l’encyclique Maximum illud du pape Benoît XV. Je trouvais en lui cette plénitude qui associe le ministère sacré auprès des âmes, doublé de l’esprit missionnaire : évêque de Parme, mais missionnaire pour le monde».
1 La basilique Notre-Dame du Rosaire de Fontanellato est desservie par les Pères Dominicains depuis des siècles.
2 Pantchoa Chabier, francisé en François Xavier, est fêté le 3 décembre.
Châsse de Saint Guido Maria Conforti chez les Xavériens de Parme
Saint Guido Maria Conforti
Profile
As a child he used to have conversations in his parish church with Christ crucified. Entered the seminary in Parma, Italy at age 17. Ordained on 22 September 1888. Professor at theseminary. Vice-rector of the seminary. Vicar of Clergy in the diocese of Parma. Founded the Xaverian Missionaries on 3 December 1895; they were assigned by Rome to evangelizeChina. Archbishop of Ravenna, Italy on 9 June 1902. Resigned as archbishop due to poor health in October 1904. Coadjutor bishop of Parma, Italy and titular archbishop of Stauropolis on 14 November 1904. Archbishop of Parma, Italy on 12 December 1907. He visited his parishes regularly, worked for religious formation, supported religious educationfor the laity and lay involvement with youth. In 1928 he travelled to China to visit the Xaverians working there.
Born
- 5 November 1931 in Parma, Italy of natural causes
- 11 February 1982 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)
- 17 March 1996 by Pope John Paul II in Rome, Italy
- the beatification miracle involved the cure of 12 year old Sabina Kamariza’s pancreatic cancer in Burundi, Africa in1965
San Guido Maria Conforti Vescovo e fondatore
Parma, 30 marzo 1865 - 5 novembre 1931
I malanni fisici che lo afflissero sin da ragazzo (era nato a Parma nel 1865) impedirono a Guido Maria Conforti di seguire la strada che il padre voleva per lui (dirigente agricolo), ma anche la via della missione «ad gentes». Non per questo il fondatore dei Saveriani si perse d'animo. Acquistò una casa per formare giovani missionari. Nacque così la «Pia società saveriana». I primi Saveriani andarono in Cina nel 1899. La missione fu stroncata nel sangue dalla rivolta dei Boxers. Ma non si fermarono. Conforti era intanto divenuto, nel 1902, arcivescovo di Ravenna. Dovette, però, lasciare due anni dopo per gravi motivi di salute. In seguitò migliorò, tanto che il Papa lo mandò vescovo a Parma, diocesi di cui era stato già vicario generale. La resse per 25 anni, compiendo ben 5 visite pastorali nelle 300 parrocchie. Andò a trovare anche i missionari nel Celeste Impero. Morì nel 1931.
E' beato dal 1996 e santo dal 2011.
Etimologia: Guido = istruito, dall'antico tedesco
Martirologio Romano: A Parma, beato Guido Maria Conforti, vescovo, che, da buon pastore, sempre vegliò in difesa della Chiesa e della fede del suo popolo e, spinto dalla sollecitudine per l’evangelizzazione dei popoli, fondò la Pia Società di San Francesco Saverio.
Volontà molta, salute poca. Supera qualche difficoltà familiare entrando in seminario, ma a 17 anni comincia a soffrire di epilessia e sonnambulismo. Gli fa coraggio il rettore don Andrea Ferrari (futuro arcivescovo di Milano) e a 23 anni viene ordinato sacerdote. A 28 è già vicario generale della diocesi parmense. Ma sogna la missione. In Oriente, sull’esempio del pioniere Francesco Saverio.
Ma la salute è fragile: nessun istituto missionario lo accetta. E lui, nel 1895, ne fonda uno per conto suo, la “Congregazione di san Francesco Saverio per le Missioni estere”. Lo fonda, lo guida, con pochi alunni al principio, e con l’aiuto di un solo prete. Spenderà poi l’eredità paterna per consolidarlo. E nel 1896 ecco già in partenza per la Cina i primi due Saveriani.
Guido Maria Conforti in questo momento si trova a essere una figura insolita nella Chiesa italiana: impegnato come vicario nel governo di una diocesi “domestica”, e proiettato al tempo stesso verso la missione lontana. E polemico con quanti in Italia ignorano la missione o sembrano temerla ("Ruba sacerdoti alle diocesi!"). Nominato arcivescovo di Ravenna a 37 anni, lascerà l’incarico un anno dopo, ancora per malattia. Muore in Cina uno dei suoi missionari; lui richiama l’altro e si concentra tutto sull’Istituto. Ma nel 1907 eccolo poi “richiamato” in diocesi, come coadiutore del vescovo di Parma e poi come successore. Reggerà la diocesi per 25 anni, attivissimo: due sinodi, cinque visite pastorali a 300 parrocchie. E intanto i suoi Saveriani ritornano in Cina.
Nel 1912 uno di essi, padre Luigi Calza, è nominato vescovo di Cheng-chow, e riceve la consacrazione da lui nella cattedrale di Parma. Sempre nel 1912, si associa vigorosamente all’iniziativa di un appello al Papa, perché richiami energicamente la Chiesa italiana al dovere di sostenere l’evangelizzazione nel mondo. L’idea è partita da don Giuseppe Allamano, fondatore a Torino dei Missionari della Consolata. La Giornata missionaria mondiale, istituita poi nel 1926 da papa Pio XI, realizzerà una proposta contenuta già in quell’appello del 1912.
Infine arriva il momento più bello per Guido Maria: nel 1928 eccolo in Cina per visitare i suoi Saveriani. Ecco avverato il sogno di una vita: conoscere i nuovi cristiani, la giovane Chiesa cresciuta tra dure difficoltà, sentirsi realizzatore, con i suoi, del sogno di Francesco Saverio... E, insieme, quest’uomo proiettato verso continenti lontani, è pienamente e vigorosamente pastore della sua diocesi nativa, partendo dal lavoro di rievangelizzazione attraverso il movimento catechistico e dalla fraternità praticata in tutte le direzioni, soprattutto con l’opera di assistenza alle famiglie durante la prima guerra mondiale, riconosciuta anche dal governo italiano, con un’alta onorificenza civile.
Il suo fisico sempre sofferente, e tanto spesso trascinato dalla volontà, cede irrimediabilmente nel 1931. Nel 1995 Giovanni Paolo II lo proclama beato ed è stato canonizzato a Roma da Papa Benedetto XVI il 23 ottobre 2011. La salma riposa nella sede dei Missionari Saveriani a Parma.
Autore: Domenico Agasso