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Sainte RICHARDE d'ANDLAU, impératrice et fondatrice

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Vitrail à l'intérieur de l'église Saint Wendelin représentant Sainte Richarde impératrice. 

Santa Riccarda


Sainte Richarde

Impératrice et fondatrice d'Andlau (+ 896)

Fille du comte d'Alsace, elle avait épousé Charles le Gros, roi des Francs de Rhénanie. En 881, soutenu par le Pape, Charles devint empereur d'Occident, roi de Germanie et roi de France. Bien qu'instruit et dévot, il permit aux Sarrasins de venir piller l'Italie, aux Normands de piller le nord de la France, la région parisienne et la Bourgogne. Il abandonna le pape Jean VIII qui l'appelait au secours et le pape fut, par cette faute, massacré à coups de marteau dans son palais du Latran. Tant et si bien que la Diète de 887 déposa Charles le Gros et son empire fut divisé en sept petits royaumes. Sainte Richarde n'était plus à ses côtés. Elle avait été répudiée, accusée injustement d'adultère pour avoir embrassé la croix pectorale de l'évêque de Verceil. Elle se retira en Alsace, à l'abbaye d'Andlau qu'elle avait naguère fondée et mourut quelques années plus tard. Le pape Léon IX, un alsacien, vint vénérer ses restes et la plaça sur les autels.

À Andlau en Alsace, vers 895, sainte Richarde. Impératrice, rejetée par l'empereur Charles le Gros, elle entra au monastère qu'elle avait fondé sur ses terres pour servir Dieu.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1878/Sainte-Richarde.html


Statues de Sainte-Richarde (vers 1932) et de Saint Joseph dans croisée du transept (XIXe). Alsace, Bas-Rhin, Église Saints-Pierre-et-Paul dite Sainte-Richarde (PA00084587, IA00115010).

Statue de Sainte Richarde réalisée par un artiste du Tyrol, vers 1932. église Saints-Pierre-et-Paul dite Sainte-Richarde (PA00084587, IA00115010), dans croisée du transept. Andlau. Bas-Rhin, Alsace

Abbey, Andlau. By a sculptor from Tirol.

Statue de Sainte Richarde réalisée par un artiste du Tyrol, vers 1932. église Saints-Pierre-et-Paul dite Sainte-Richarde (PA00084587, IA00115010), dans croisée du transept. Andlau. Bas-Rhin, Alsace

Abbey, Andlau. By a sculptor from Tirol.


Cette statue, qui est d’inspiration romane, se trouve à Andlau (Bas Rhin) et représente Ste Richarde (de Souabe) et un ours!

L'Abbaye d'Andlau est célèbre dans la région (très belle abbaye romane). Sainte Richarde avait fondé, d'après la légende, l'abbaye à l'emplacement signalé par l'ours (dont le trou laissé par ses griffes est toujours visible dans la crypte.

L'Abbaye d'Andlau, près de Barr en Alsace, doit, d'après la légende, son origine (vers 887) aux indications d'un ours : L'impératrice Richarde, femme de Charles le Gros, voulait fonder un Monastère de chanoinesses pour les filles de la noblesse de l'époque.

Ayant prié sur le tombeau de Sainte Odile, elle eût une vision qui l'engageait à bâtir son Monastère à l'endroit où elle verrait une ourse avec ses petits.

La légende indique qu'un jour où l'impératrice se promenait au bord du ruisseau de l'Andlau, elle vit un ours qui creusait une fosse dans la terre.

La légende dit que c'était pour enterrer un ourson mort. Richarde décida d'ériger l'Abbaye à cet endroit.

En souvenir de l'origine du Monastère, on entretenait ensuite dans l'enclos de l'Abbaye un ou plusieurs ours.
Chaque boulanger qui venait vendre du pain sur le marché de la ville était tenu de donner, chaque semaine, un pain pour nourrir l'animal.

A la suite d'un accident où un enfant aurait été dévoré par l'un d'eux, les animaux furent remplacés par un ours sculpté en grès plus inoffensif.

A l'heure actuelle, cet statue d'ours a été déposée dans la crypte de l'Abbaye qui est située sur le trou supposé, creusé par l'animal.

De nombreuses sculptures, d'époques diverses, rappellent l'ours.

La plus ancienne (1140) est certainement celle représentant un chevalier bravant un ours de l'épée qui se trouve sur une frise située sur un des murs de l'ancienne Abbaye."

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/septembre/sainte-richarde-d-andlau-imperatrice-et-fondatrice-fete-le-18-septembre.html

Alsace, Bas-Rhin, Andlau, Maison de retraite Sainte-Richarde (1623-XIXe), 11 rue du Général de Gaulle. (IA00115034).


RICHARDE (RICHARDIS, RICHGARDA) sainte

Épouse de Charles III dit le Gros, reine (876), impératrice (881/882-887), fondatrice de l’abbaye d’Andlau (vers 880), (C) (Andlau vers 840 † Andlau 18.9.894/896 ?, avant 900/909).

Fille d’un comte d’Alsace du nom d’Erchangar. ∞ été 862 Charles (839 † 13.1.888), alors gouverneur du Breisgau, fils de l’empereur Louis II. Richarde partagea l’ascension et les destinées de son mari, Charles III, appelé plus tard le Gros. Celui-ci parvint à réunir par le jeu des héritages sous une union personnelle tous les territoires de l’ancien empire de Charlemagne : Charles et Richarde furent roi et reine d’Alémanie (876-887), de la Francie orientale ou de Germanie (882-887), d’Italie (879-887), de Lotharingie (882-887), de la Francie orientale ou de la France (885-887) et encore en 887 de la Bourgogne. Ils furent couronnés empereur et impératrice, le 12 février 882, par le pape Jean VIII à Rome. Ils conservèrent cette dignité impériale jusqu’à la destitution de Charles III en 887. Durant une vingtaine d’années, le mariage avec Richarde et le règne de Charles le Gros se déroulèrent sous les meilleurs auspices. Le comte Erchangar avait légué à sa fille une dot (Morgengabe), digne de son rang, avec des biens situés à Marlenheim, Kintzheim, peut-être dans la haute vallée de la Bruche et dans la forêt du Donon (ou de Dabo). De son côté, Louis le Germanique légua en août 872 une dot importante à son fils Charles pour son épouse Richarde : les biens étaient situés dans le Brisgau, à Endingen, Kiechlinsberg et Bahlingen près du Kaiserstuhl. Ces possessions passèrent ensuite dans le patrimoine de l’abbaye d’Andlau. En 878, Charles le Gros institua son épouse Richarde comme abbesse laïque des abbayes de Säckingen et de Saints-Félix-et-Régule à Zurich, dont elle devait toucher les revenus à vie, même après le décès de son mari. Plus tard, en 881, s’y ajoutèrent l’abbaye Saint-Marin de Pavie et le monastère de Zurzach sur le Rhin supérieur. Dans ces abbayes, Richarde jouissait des honneurs dus à l’abbesse et de revenus afférents à cette charge, sans exercer elle-même les fonctions de supérieure. Une prieure (praeposita) la remplaçait dans ce rôle. Vers 880, elle fonda sur ses terres paternelles à Andlau, appelé alors Eleon, près de l’église du Saint-Sauveur, un monastère pour femmes et jeunes filles. Selon la légende, une ourse lui en indiqua l’emplacement. Lors de son couronnement en février 881, Richarde plaça cette fondation sous la tutelle de saint Pierre, anticipant une manière de faire que l’ordre de Cluny devait généraliser plus tard. Encore en 884, Charles le Gros soumit le monastère de Bonmoutier à l’abbaye d’Andlau. Envers Charles son époux, indécis et trop faible pour porter ses grandes responsabilités, elle exerçait un véritable rôle de soutien et d’inspiratrice. Le pape Jean VIII lui écrivit comme à « sa fille spirituelle », pour qu’elle rappelât à son mari ses obligations de protecteur du Siège apostolique. Dans cette fonction de conseillère, Richarde agissait de concert avec le chancelier impérial Liutward ©, évêque de Verceil, homme rusé et assoiffé de pouvoir. Cette collaboration trop confiante avec une éminence grise, détestée par la cour, devait se révéler par la suite funeste pour l’impératrice. Comme elle avait suivi son époux dans l’ascension, Richarde l’accompagna aussi dans sa disgrâce. Charles III ne possédait pas la stature voulue pour gouverner un empire couvrant toute l’Europe occidentale. Impuissant à résister à l’invasion des Normands, il monnaya leur départ à prix d’argent, malgré une supériorité militaire indéniable. Les grands du royaume ne lui pardonnaient pas ces faiblesses. Ils exigèrent la démission de son chancelier Liutward, qu’ils accusèrent d’être un mauvais conseiller et qu’ils rendirent responsable de ces échecs. La diète de Tribur (Kreis Gros-Gerau, sur la rive droite du Rhin au sud de Mayence) obligea, en novembre 887, l’empereur Charles et, par le fait même, l’impératrice Richarde à abdiquer. Accusée d’infidélité conjugale, calomniée d’adultère avec le chancelier Liutward, Richarde aurait été contrainte à prouver son innocence, en se soumettant à l’ordalie, le jugement de Dieu par les éléments naturels. Les attestations les plus anciennes, de Réginon de Prüm († 915), de Hermann Contract († 1054), de Sigebert de Gembloux († 1112), dans leurs Chroniques, restent assez discrets à ce sujet. Le cliché de Richarde, traversant les flammes, habillée seulement d’une chemise enduite de cire, repose sur les témoignages plus tardifs de la Kaiserchronik (XIIe-XIIIe siècles) et de Jacob Twinger von Koenigshoffen († vers 1420). Mais cette représentation légendaire a ensuite envahi toute l’iconographie de Richarde. De fait, celle-ci n’eut aucune peine à prouver son innocence. Son époux Charles lui-même dut reconnaître qu’il n’avait jamais eu de relations conjugales avec son épouse légitime. Si impuissance il y eût, celle-ci n’eût été que relative : car de Charles on connaît le bâtard Bernhard. La continence envers Richarde peut encore reposer sur un choix délibéré de la part de son épouse, qui aurait fait vœu de virginité : ses hagiographes abondent généralement en ce sens. Destituée et humiliée, l’impératrice se retira dans sa fondation d’Andlau. Elle donna des statuts aux religieuses, sans être elle-même leur abbesse, tout en exerçant le rayonnement de fondatrice. Ce règlement de vie consacrée, qui nous est parvenu dans un texte interpolé de la fin du XIe siècle, fait quelques allusions à la Règle de saint Benoît. Mais le genre de vie que l’on menait à l’abbaye d’Andlau dès les origines dut ressembler, selon toutes les indications, plus à celui de chanoinesses régulières qu’à celui de moniales bénédictines. L’ancienne impératrice, devenue humble religieuse, y termina sa vie dans la prière, l’étude, la bienfaisance. Elle mourut un 18 septembre, sans que l’année soit connue, peut-être en 894/896, certainement avant 906/909. Le pape Léon IX ©, de retour du synode de Mayence, c’est-à-dire durant son premier voyage papal en Alsace, s’arrêta le 10 novembre 1049 à l’abbaye d’Andlau : à la demande de l’abbesse Mathilde, le pape bénit la nouvelle église, encore inachevée, en l’honneur des saints Fabien et Félicité ; en même temps, il consacra l’autel majeur, terminé, en y transférant les reliques de sainte (beata) Richarde. Selon les usages du temps cette reconnaissance des reliques équivalait à la canonisation. Le pape composa aussi en l’honneur de la sainte un office versifié et noté en chant grégorien : Adest dies celeberrime (Voici venu le jour radieux !).

Sources sur Richarde, femme politique et fondatrice d’Andlau : Diplôme de Louis le Germanique de 862 (?) : Monumenta Germaniae Historica DD Karolinorum, t. 1, Louis le Germanique, 1932, n° 108, p. 155-156. Diplômes de Charles III le Gros de 877, 878, 880, 881 (4), 884 (3), 887, 881 (?) : Monumenta Germaniae Historica DD Karolinorum, t. 2, Charles III, 1937, n° 4, p. 6-7, n° 7, p. 11 (=Urkb. der Stadt u. Landschaft Zürich, 1, 1988, n° 134, p. 55-56) ; n° 24, p. 40-41 ; n° 38, p. 65 ; n° 42, 43 et 44, p. 70-73 ; n° 46, p. 75-76 ; n° 96, p. 156-157 ; n° 104, p. 167-168 ; n° 109, p. 174-175 ; n° 154, p. 248-250 ; n° 178, p. 293-295 (faux). Diplôme de Richarde de 884 : Monumenta Germaniae Historica DD Karolinorum, t. 2, Richgard, n° 1, p. 327-328 (faux reposant sur un authentique), p. 369 (différentes graphies du nom de Richgarda). Diplôme du roi Louis IV l’Enfant de 900-909 : Monumenta Germaniae Historica DD Karolinorum, t. 4, Louis l’Enfant, 1960, n° 68, p. 200-203. Lettres du pape Jean VIII (872-882) : Lettre de nov. 881, de mars 882 : Monumenta Germaniae Historica Epistolae, t. 7, 1912, Jean VIII, n° 291, p. 254-255, n° 309, p. 267-269 = Patrotogie latine, t. 126, c. 949-950. Cf. Ph. Jaffé – G. Wattenbach, Regesta pontificum romanorum, t. 1, Leipzig, 1885, n° 3337 et paragraphe précédent, n° 3380, p. 417, 421. Statuts attribués à sainte Richarde pour l’abbaye d’Andlau (dans leur état actuel, ces statuts datent de la fin du Xle siècle, cf. Monumenta Germaniae Historica DD Kar. t. 4, 202) : éd. D. Schoepflin, Alsatia diplomatica, t. 1, Manheim, 1772, n° 281, p. 179 et s. ; Ph.-A. Grandidier,  Histoire de l’Église et des évêques princes de Strasbourg, t. 1, P.J. n° 165, p. ccciv-cccx ; A. Bruckner, Regesta Alsatiae aevi merovingici et karolini, Strasbourg-Zurich, 1949, n° 656, p. 390-395 (indications d’autres éditions anciennes). Chroniques: Reginon de Prum (vers 906) : Monumenta Germaniae Historica SS, t. 1, 1826, p. 597, 1.12- 24 ; Hermann Contract (ou de Reichenau) : Monumenta Germaniae Historica SS, t. 5, 1844, p. 109, Année 887 ; repris par Bernold de Constance (ou de Saint-Blaise) : Monumenta Germaniae Historica SS, t. 5, p. 421, Année 887 ; Sigebert de Gembloux (vers 1111) : Monumenta Germaniae Historica SS, t. 6, 1843, p. 343, Année 889 ; Chronicon Ebersheimense (vers 1160), c. 15 : Monumenta Germaniae Historica SS, t. 23, 1874, p. 439 ; de la Kaiserchronik (vers 1260) : Monumenta Germaniae Historica Deutsche Chroniken, t. 1/1, 1892, vers 15400 à 15517, p. 360-362 ; Jacob Twinger von Koenigshoffen (1382-1415), éd. C. Hegel, Die Chroniken der oberrheinischen Städte, Strassburg, Leipzig, t. 1, 1870, p. 414, t. 2, p. 740, 901. Synthèses anciennes : Acta Sanctorum, édition des Bollandistes, Septembre, t. 5, Anvers, 1755, p. 793-798 : De S. Richarde imperatrice Virgine Andlaviae in Alsatiae sylloge historica. Ph.-A. Grandidier, Histoire de l’Église et des évêques princes de Strasbourg, t. 1, Strasbourg, 1778, p. 224-241 et P.J. n° 133, 146, 148, 149, 165, 168. Ph.-A. Grandidier, Andlau, Œuvres historiques inédites, t. 1, Colmar, 1865, p. 214-269. Canonisation par Léon IX : Ph. Jaffé – G. Wattenbach, Regesta pontificum romanorum, t. 1, n° 4195, p. 534. Patrologie latine, t. 143, c. 633-635. Cf. Raissa Bloch, « Die Klosterpolitik Leos IX. in Deutschland, Burgund und Italien », Archiv für Urkundenforschung, 11, 1939, p. 176-257, surtout p. 219, 254 ; B. de Vregille, Hugues de Salins, archevêque de Besançon 1031-1066, Besançon, 1981, p. 148. M. Bernard, « Les offices versifiés attribués à Léon IX (1002-1054) », Études grégoriennes, 1980, p. 80-164, surtout p. 93.

Articles de répertoires ou de dictionnaires (généralement avec bibliographie antérieure) : Bibliotheca hagiographies latina, t. 2, Bruxelles, 1900/1901, p. 1045; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 566-567 ; A. Brackman, Germania pontificia, t. III/3, Berlin 1935, p. 39-43 ; Clauss, Die Heiligen im Elsass, Düsseldorf, 1935, n° 56, p. 111-113, 222-223 ; A. M. Zimmermann, Kalendarium benedictinum, t. 3, Metten, 1937, p. 105 ; Bénédictins de Paris, Vies des saints et bienheureux, t. 9, Paris, 1950, p. 385-387 ; Lexikon für Theologie und Kirche, 2e éd., Fribourg en Br., t. 1, 1957, c. 509 (Andlau) ; t. 8, 1963, c. 1295 (Richardis) ; Bibliotheca sanctorum, t. 11, Rome 1968, c. 157- 158 ; Lexikon des Mittelalters, art. Andlau, Karl III. der Dicke, Liutward, Richardis, t. 1, 1980, c. 597 ; t. 5, 1991, c. 968-969, 2042 ; t. 7, 1994, c. 827 ; Helvetia sacra, Abt. III, Bd. 1, Berne, 1986, Teil 1, 335-336 (Säckingen), Teil 3, 1996 (Zürich), passim (cf. index p. 2107). Catholicisme, hier, aujourd’hui, demain, t. 12, Paris, 1990, 1201-1202 ; Cf. aussi les articles « Andlau » dans Clauss, Historisch-topographisches Wörterbuch des Elsass, Saverne, 1895, p. 36-41 ; Das Reichsland Elsass-Lothringen, Statistisches Bureau, Strasbourg, t. 2, 1901, p. 31 ; L.-H. Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. 1, Mâcon, 1939, p. 98 ; Barth, Handbuch der elsässischen Kirchen im Mittelalter, c. 64-71. Bibliographie moderne : G. Wagner, « Studien zur Geschichte der Abtei Andlau », Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, 66, NF 27, 1912, 445-469, surtout p. 446-448 ; M. Barth, « Die hl. Kaiserin Richardis und ihr Kult », Festschrift zur Neunhundert Jahrfeier der Weihe der Stiftskirche von Andlau und der Heiligsprechung von St. Richardis durch Papst Leo IX. (1049-1949), Sélestat, 1949, p. 11-100; H. Büttner, « Kaiserin Richgard und die Abtei Andlau », Archives de l’Église d’Alsace, 23, 1956, p. 83-91 (Réédition dans Geschichte des Elsass /, 2e éd., Sigmaringen, 1991, p. 294-301); H. Keller, « Zum Sturz Karls III », Deutsches Archiv für Erforschung des Mittelalters, 22, 1966, p. 333-384, surtout p. 354-355 ; K. F. Werner, « Die Nachkommen Karls des Grossen bis um das Jahr 1000 », Karl der Grosse. Lebenswerk und Nachleben, t. 4, Das Nachleben, hrsg von W. Braunfels und P. E. Schramm, Dusseldorf, 1967, p. 403-479, surtout n° 23, p. 451-452 et tableau Génération 4, n° 23 ; M. Borgolte, « Die Geschichte der Grafengewalt im Elsass von Dagobert I. bis Otto dem Grossen », Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, 131, NF 92, 1983, p. 3-54, surtout p. 25, 34-35 ; idem, Die Grafen Alemanniens in merowingischer und karolingischer Zeit. Eine Prosopographie, Sigmaringen, 1986, p. 105- 109 (le comte Erchangar I, 816-821 ou 817-827/8, ne peut pas être le père de Richarde pour des raisons chronologiques ; le père de Richarde du nom de Erchangar doit être son fils ou son neveu), p. 160- 164 (Karl III) ; R. Schieffer, Die Karolinger, Stuttgart, 1992, p. 170- 186 ; D. Geuenich, Richkart, ancilla Dei de caenobio Sancti Stephani. Zeugnisse zur Geschichte des Strassburger Frauenklosters St. Stephan in der Karolingerzeit, Festschrift für Eduard Hlawitschka zum 65. Geburtstag, hrsg. von K. R. Schnith und R. Pauler, (Münchener historische Studien. Abt. Mittelalterliche Geschichte, Bd. 5), Munich, 1993, p. 97-109, surtout p. 106-109 ; R. Schieffer, « Karl III. und Arnolf », Festschrift für Eduard Hlawitschka, p. 133-149, surtout p. 139.

Iconographie :

Richarde est généralement représentée en impératrice, parfois avec la couronne déposée. Sa traversée des flammes évoque le jugement de Dieu pour prouver sa fidélité conjugale et sa virginité dans le mariage. En tant qu’abbesse, elle est accompagnée d’un ours, par allusion à la légende de l’ours qui lui aurait indiqué l’emplacement de l’abbaye. Cf. Lexikon der christlichen Ikonographie, Fribourg en Brisgau, t. 8, 1976, c. 268.

Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace
9 rue de Londres – BP 40029
67043 Strasbourg Cedex
France

SOURCE : https://www.alsace-histoire.org/netdba/richarde-richardis-richgarda-sainte/

Mosaic of the chapel of tears showing Saint Richarde (841-862) daughter of Exchanger of Swabia, Palatine Count of Nordgau and wife of Charles the Big and Abbess Herrade of Landsberg.

Mosaïque de la chapelle des larmes montrant Sainte Richarde (841-862) fille d'Erchanger de Souabe, comte palatin de Nordgau et épouse de Charles-le-Gros et l'abbesse Herrade de Landsberg.

A depiction of St Richardis and Herrad of Landsberg in Hohenburg Abbey, Alsace, France.

Bilder vom Le Mont Sainte Odile (Odilienberg im Elsaß) Bilder aus dem Inneren der Tränenkapelle

Riccarda di Svevia, mosaico nell'abbazia di Mont Sainte-Odile

Bilder vom Le Mont Sainte Odile (Odilienberg im Elsaß). Bilder aus dem Inneren der Tränenkapelle


Saint Richardis of Andlou

Also known as

Richardis of Swabia

Richardis of Alsace

Richardis de Soabe

Riccarda…

Richarda…

Richarde…

Richgard…

Richgarda…

Richkart…

Memorial

18 September

Profile

Daughter of Kenneth I, the Count of Alsace (in modern France) and a Scottish emigre. Sister of King Boso of Provence. Married Charles the Fat at age 22. Crowned Holy Roman Empress in 881.

After nineteen years of marriage, she was accused by Emperor Charles of infidelity, though the reasons behind the claim were likely political. Charles claimed she was involved with the Bishop Liutword of Vercelli. She denied the charges, and even underwent trial by fire, a barbaric ritual that “proved” she was innocent by surviving being placed in the flames. Vindicated, Richardis left Charles, and became a nun the Château de Hohenbourg in Alsace. Founded a Benedictine abbey at Andlau, France in 887, and lived the remainder of her days there.

Legend says that Richardis once found a mother bear grieving over a dead cub in the woods near the abbey. Richardis held the cub, and it returned to life. Both mother and cub became devoted companions of Richardis.

Born

839 Andlau, AlsaceFrance

Died

c.895 at Andlau, AlsaceFrance of natural causes

relics there in an 11th century church

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Wikipedia

images

Santi e Beati

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Richardis of Andlou“. CatholicSaints.Info. 8 February 2022. Web. 17 September 2023. <https://catholicsaints.info/saint-richardis-of-andlou/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-richardis-of-andlou/


Etienne-Jean-Franklin Dubois  (1796–1854), Fondation légendaire de l'abbaye d'Andlau par sainte Richarde, vers 1840, huile sur toile, 500 x 450, Nef de l'Église Saints-Pierre-et-Paul dite Sainte-Richarde, Alsace, Bas-Rhin (PA00084587, IA00115010)


St. Richardis

Feastday: September 18

Patron: of Andlau; protection against fire

Birth: 840

Death: 895

Empress and wife of Emperor Charles the Fat. The daughter of the count of Alsace, she wed the future emperor and served him faithfully for nineteen years until accused of infidelity with Bishop Liutword of Vercelli. To prove her innocence, she successfully endured the painful ordeal of fire, but she left Charles and lived as a nun, first at Hohenburg, Germany, and then Andlau Abbey. She remained at Andlau until her death.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4600

Ebersmunster ( Elsass ). Klosterkirche: Chorgestühl - Statue ( 19.Jhdt. ) der heiligen Richardis, von dem Tiroler Bildhauer Stuflesser.

Ebersmunster ( Alsace ). Abbey church: Choir stalls - statue ( 19th century ) of Saint Richarde, by the Tyrolian sculptor Stuflesser.


Saints who had to endure false accusations

Meg Hunter-Kilmer - published on 08/29/20

Some were able to clear their names; others went to their deaths because of the lies.

Afalse accusation has the power to ruin—or even end—a life. For those who have experienced the agony of being falsely accused, these saints stand as witnesses that is it possible not only to survive such allegations, but also to grow in holiness in the process. 

St. Gregory of Nyssa (335-395) was the son of saints and the brother of saints, raised in an esteemed family in Turkey. He became a bishop and an influential theologian in the early Church, but was utterly incompetent in matters of finances. This combined with his innocence (even naïveté) caused him to lose so much money that the governor accused him of embezzlement. Gregory was imprisoned; after escaping from his captors, he spent two years in exile before being restored to his see.

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Pope condemns prejudice and gossip, says we all need Christ’s light

St. Richardis of Andlou (839-895) was a French noblewoman who became Holy Roman Empress when her husband (known as Charles the Fat) was crowned emperor. When they had been married for nearly 20 years, Charles accused Richardis of infidelity, likely for political reasons. So eager was she to clear her name that she underwent a trial by fire; when she survived this trial, the vindicated Richardis refused to return to her husband. She founded a Benedictine Abbey and spent the rest of her life there instead.

St. Lorenzo Ruiz (1594-1637) was a husband and father, an ordinary man who loved the Rosary and worked as a calligrapher. But after he was falsely accused of killing a Spanish man, Lorenzo knew the law would offer him no protection. As a Filipino-Chinese man, there was no way the courts would take his word over his Spanish accusers’. Lorenzo chose to flee the country. Though he tried to go to China, where he could earn a living, he found himself instead bound for Okinawa, where Christians were being persecuted. He was arrested, imprisoned, and eventually martyred.

St. Joseph Vaz (1651-1711) was the son of a Portuguese man and an Indian woman, but his heart always belonged to the island of Sri Lanka, from which all Catholic priests had been banished 30 years earlier. After his ordination, Fr. Joseph made his way to Sri Lanka in secret. But Dutch Calvinists had conspired to prevent any Catholic ministry in Sri Lanka by insisting to the native governments that any priests who might come were Portuguese spies. Fr. Joseph was arrested and imprisoned, but later earned the respect of the king by praying for rain in a drought-stricken country, then standing bone-dry in the midst of a deluge that poured everywhere but directly over him. He spent the next 15 years evangelizing freely. 

St. Agatha Kwon Chin-i (1820-1840) was the daughter of a Korean nobleman. Though she was married at 12 or 13, her husband was too poor to bring her into his home, so Agatha remained a virgin in her father’s house. When Fr. Pacificus Yu Pang-che arrived from China, the first priest to set foot in Korea in over 30 years, Agatha began to work as his housekeeper. She told him of her desire to remain a virgin, and Fr. Pacificus “had the marriage annulled” (though the records say nothing of what formal steps he took). The rumor mill got to work, as Agatha continued to work in Fr. Pacificus’ home, and soon much of the Church was convinced that the two were having an affair. When St. Pierre Maubant arrived, he sent Fr. Pacificus back to China. Agatha regretted her imprudence in causing the appearance of scandal, and began to long for martyrdom. At 19, she was arrested and imprisoned, along with her mother, St. Magdalene Han Yong-I; the two were both martyred.

Bl. Miguel Pro (1891-1927) is famous for his sense of humor, his witty disguises, and his ultimate martyrdom during the Cristero War. But while Fr. Pro was killed for his faith, the technical charge was not priesthood but attempted assassination. Though a confessed conspirator insisted that Fr. Pro and his brothers had nothing to do with the attempted murder of the president of Mexico, it was a convenient charge to pin on the men they had sought for so long. After being hunted down and arrested, Fr. Pro was executed without trial.

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This martyr told us: Get your petitions ready because I’ll be your best intercessor

Bl. Ceferino Giménez Malla (1861-1936) was a Roma husband, father, and horse trader. Though he had a reputation for his honest dealings, Ceferino was once found with two mules that had been stolen. Buying into prejudice, the police were convinced he must be a thief, and Ceferino was imprisoned before he had a chance to produce the bill of sale proving that he had purchased the animals from the true thief. When his name was finally cleared, Ceferino walked on his knees to the cathedral to give thanks. Years later, he was arrested again, this time for defending a priest during the Spanish Civil War; that arrest ended in his martyrdom.

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The Incredible Story of How St. John of the Cross’s Papers Survived the Spanish Civil War

SOURCE : https://aleteia.org/2020/08/29/saints-who-had-to-endure-false-accusations/


Sainte Odile et Sainte Richarde. Alsace, Haut-Rhin, Eguisheim, Château d'Eguisheim, Chapelle Saint-Léon, Verrières néo-romanes (XIXe, Jean Weyh)


Saint Richardis and her bear, stained-glass window, Eguisheim, Alsace, France


Saint of the Day – 18 September – Saint Richardis (839-c 895)

Posted on September 18, 2019

Saint of the Day – 18 September – Saint Richardis (839-c 895) Holy Roman Empress, Benedictine Abbess – born in 839 at Andlau, Alsace, France and died in c 895 at Andlau, Alsace, France of natural causes.   Patronages – Andlau, protection against fire.   She was renowned for her piety and was the first abbess of Andlau.   Repudiated by her husband, Richardis later became a Christian model of devotion and just rule.

She was born in Alsace, the daughter of Erchanger, count of the Nordgau, of the family of the Ahalolfinger.   She married Charles in 862 and was crowned with him in Rome by Pope John VIII in 881.   The marriage was childless.

Charles’ reign was marked by internal and external strife, caused primarily by the constant plundering of Norman raiders on the northern French coast.   These attacks had intensified as the aggressors, no longer content to pillage the coastline, had moved their attentions to cities and towns along the rivers.   The Carolingian world was unable to effectively deal with these external threats.

By 887, Charles appears to have succumbed to fits of madness.   During this crisis, Richardis attempted to rule in her husband’s stead but was unsuccessful.   In an effort to bring down the over-powerful and hated Liutward, Charles’ Archchancellor, he and Richardis were accused by Charles and his courtiers of adultery.   Charles asserted that their marriage was unconsummated and demanded a divorce.   She was put to the ordeal by fire, which she passed successfully.

Protected by her family, she then withdrew to Andlau Abbey, which she had founded on her ancestral lands in 880 and where her niece Rotrod was abbess.   (Richardis herself was previously lay abbess of religious houses at Säckingen and Zurich).   She died at Andlau on 18 September and was buried there.Richardis was later Canonised and remains translated in November 1049 by Pope Leo IX to a more impressive tomb in the newly rebuilt abbeychurch. The present tomb dates from 1350.

Author: AnaStpaul

Passionate Catholic. Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her teachings. PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I lost 95% sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray all those who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum! VIEW ALL POSTS

SOURCE : https://anastpaul.com/2019/09/18/saint-of-the-day-18-september-saint-richardis-839-c-895/


Détail de la châsse de sainte Richarde à l'abbaye d'Andlau: Sainte Richarde touchant la croix de Luithard, épisode à l'origine de la calomnie. Alsace, Bas-Rhin, Église Saints-Pierre-et-Paul dite Sainte-Richarde (PA00084587, IA00115010).

Détail de la châsse de sainte Richarde à l'abbaye d'Andlau: jugement de dieu de Sainte Richarde entre un évêque et l'empereur Charles-le-Gros. Alsace, Bas-Rhin, Église Saints-Pierre-et-Paul dite Sainte-Richarde (PA00084587, IA00115010).


Détail de la châsse de sainte Richarde à l'abbaye d'Andlau: Sainte Richarde remettant la maquette de l'abbaye à Saint Pierre, action qui symbolise sa donation au Saint-Siège. Alsace, Bas-Rhin, Église Saints-Pierre-et-Paul dite Sainte-Richarde (PA00084587, IA00115010).

Santa Riccarda Imperatrice

18 settembre

Alsazia, Francia, 840 circa – Andlau, Francia, 18 settembre 894

Come moglie di Carlo III il Grosso, fu Regina di Alemannia (876-887), poi Regina d'Italia (879-887), Imperatrice (881-887), Regina dei Franchi orientali (882-887) e infine Regina dei Franchi occidentali, Regina d'Aquitania e Regina nominale di Provenza (884-887). Papa Leone IX la canonizzò nel 1049.

Patronato: Andlau

Etimologia: Riccarda = potente e ricca, dal provenzale

Emblema: Corona

Martirologio Romano: Ad Andlau in Alsazia, nel territorio dell’odierna Francia, santa Riccarda, che, regina, rinunciando al regno di questo mondo, servì Dio nel monastero da lei stessa fondato.

Figlia del conte di Alsazia, sposò verso l’862 Carlo il Grosso, figlio di Lodovico il Germanico; da principessa divenne grande benefattrice di vari monasteri in Germania, Svizzera e Italia e verso l’880 fondò nelle sue proprietà l’abbazia di Andlau nel Basso Reno.

Nell’881 si recò, insieme al marito a Roma dal papa Giovanni VIII per ricevere la corona imperiale e per porre la nuova abbazia sotto la protezione pontificia. Il nuovo imperatore del Sacro Romano Impero prese il nome di Carlo III il Grosso, succedendo a suo padre e a due fratelli e si trovò a governare un territorio quasi uguale a quello di Carlo Magno, purtroppo non con le stesse capacità di governo; non riuscì ad arginare efficacemente le incursioni dei Normanni e venne combattuto dai feudatari, pertanto nella Dieta di Tribur dell’887 fu deposto, trasferitosi in Svevia a Neidingen sul Danubio, vi morì dopo pochi mesi.

L’imperatrice Riccarda già angosciata per la disgrazia e la morte del marito, fu accusata ingiustamente di adulterio con un cancelliere–vescovo, le false accuse si dimostrarono subito infondate, ma Riccarda amareggiata decise di ritirarsi nel monastero di Andlau da lei fondato e retto dalla badessa Rotruda sua nipote.

Visse i suoi ultimi anni in preghiera e opere pie e morì il 18 settembre dell’894 circa. Secondo una leggenda per dimostrare la sua innocenza avrebbe superata l’ordalia del fuoco per cui viene invocata come protettrice contro il fuoco.

Il suo corpo fu sepolto nella stessa abbazia, fino al 1049 quando il papa Leone IX lo fece trasferire nella chiesa abbaziale da lui stesso consacrata. Nel 1350 le fu eretto un monumento sepolcrale che è ancora oggi meta di pellegrinaggi.

Il nome Riccarda / Riccardo, deriva dal provenzale Richart, tratto a sua volta dal tedesco ‘rikja’ (signore) e ‘hart’ (forte).

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/70650


sainte Richarde soumise au jugement de Dieu  par son époux l'empereur Charles III, arrière-plan de La justice de l'empereur Otton : L'épreuve du feu de Dirk Bouts, peinture sur bois,  vers 1471-1473, Musée Royal des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles,

The Ordeal by Fire before Emperor Otto III, a painting by Dirk Bouts, painted 1471-1473 (Musée Royal des Beaux-Arts, Brussels). The picture shows a legendary tale related to Otto III (980–1002): A man should have broken the marriage with Otto's wife, wherefor the ruler had him beheaded. The widow proved to the contrary: in one hand she held the severed head of her husband, in the other—a red-hot iron. Attempted translation of the above German description.

Notice: (Saint) Richardis is not the woman before Otto but the nun in flames in the far back.

La justice de l'empereur Otton : L'épreuve du feu, peinture sur bois de Dirk Bouts réalisée vers 1471-1473 (Musée Royal des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles). Le tableau illustre un récit légendaire à propos de l'empereur Otto III (980–1002) : un homme, soupçonné d'adultère avec la femme d'Otto, fut décapité. Sa veuve prouva le contraire : d'une main, celle-ci tient la tête de son époux, de l'autre un fer rouge.

Remarque : En arrière-plan du tableau, une scène représente sainte Richarde qui, accusée d'adultère par son époux l'empereur Charles III, fut également soumise au jugement de Dieu.


Richardis oder Richarda, die heilige, die Tochter des im Elsaß reichbegüterten Grafen Erchanger, wurde im J. 862 mit Karl, dem jüngsten und schwächlichsten Sohne Ludwig’s des Deutschen vermählt. Ueber ihre Jugend und ihre Erziehung wissen wir Nichts. Auch aus der Zeit ihrer fünfundzwanzigjährigen Ehe sind die Nachrichten verhältnißmäßig dürftig, doch gewinnt man immerhin aus ihnen den Eindruck, daß sie auf ihren Gemahl einen nicht unbedeutenden Einfluß geübt, daß sie aber zugleich auch an seiner Seite das häusliche Glück nicht gefunden habe. Nur um so entschiedener wird sich in ihr die Neigung zu einem beschaulichen gottgeweihten Leben verstärkt haben. Nahezu alle Urkunden, die sie erwähnen, zeigen uns R. in Verbindung mit Klöstern und andern frommen Stiftungen. Karl III. schenkte ihr das Stift Seckingen, das prächtig gebaute Kloster St. Felix und Regula zu Zürich, ferner die Klöster S. Martino in Pavia und Zurzach, und ebenso freigebig erwies er sich gegen ihre Hauptstiftung in ihrer Heimath, gegen die elsässische Abtei Andlau, welche R. auf ihrem väterlichen Erbgute im Anschluß an die Erlöserkirche zu Eleon im J. 880 gegründet zu haben scheint. Eben diese Abtei Andlau stellt R. unter den besondern Schutz des Papstes mit der Verpflichtung, einen jährlichen Zins an die päpstliche Kammer zu liefern, als wir sie zum ersten Male auf dem großen politischen Schauplatz sehen. Mit ihrem Gemahl ist sie über die Alpen gezogen und im Februar 881 empfängt sie zu Rom mit ihm aus der Hand Johann’s VIII. die kaiserliche Krone. R. scheint allen ihren Einfluß aufgeboten zu haben, den energielosen Kaiser zur Unterstützung des bedrängten apostolischen Stuhles zu bewegen, wenigstens dankt ihr und dem Erzkanzler, dem Bischof Liutward, der Papst für ihre bezüglichen Mühewaltungen. Wie oft sie noch mit dem Kaiser nach Italien gegangen, läßt sich mit Sicherheit nicht feststellen, wie mir scheint, im Ganzen wenigstens drei Mal. In Gemeinschaft mit dem allmächtigen Günstling [421] des Kaisers, dem Erzkanzler Liutward, wird sie noch wiederholt in Urkunden als Fürbitterin genannt. Es ist dies der äußere Ausdruck einer gewissen Verbindung der Beiden, welche wohl darauf zielte, dem schwankenden, immer leidenden Kaiser, welcher der großen ihm zugefallenen Rolle, die Erbschaft Karl’s des Großen zu verwalten, nicht im mindesten gewachsen war, Halt und Festigkeit zu verleihen. Aber diese Gemeinsamkeit der Interessen verwickelte R. auch in den Sturz Liutward’s, den der allgemeine Haß der schwäbischen Großen auf dem Tage zu Kirchen im Juni 887 zu Fall brachte. Verleumdung befleckte ihre Frauenehre und gab den Anstoß, daß R. nach Lösung ihrer Ehe sich aus der Welt in ihr Kloster Andlau zurückzog. Sie soll, nachdem sie und ihr Gemahl öffentlich erklärt hatten, daß sie sich während ihrer Ehe niemals berührt hätten, zum Beweis ihrer Unschuld sich erboten haben, dem Gottesurtheil des Zweikampfes oder des glühenden Eisens sich zu unterwerfen. Die Sage, welche sich des merkwürdigen Stoffes später bemächtigte, hat sie dann wirklich die Feuerprobe glänzend bestehen, auch eine Pilgerfahrt nach Jerusalem antreten lassen. Die wenigen letzten Jahre ihres Lebens verbrachte R. in Andlau, dessen Statuten im Jahre 892 oder 893 auf ihre Veranlassung aufgezeichnet wurden. Das Jahr ihres Todes steht nicht fest, als ihr Todestag ist der 18. September überliefert. Auf seiner Reise durch das Elsaß im November 1049 hat später Papst Leo IX., als er nach Andlau kam und die dort neu erbaute Kirche weihte, die Gebeine der heiligen Richardis erhoben und sie in den Neubau übertragen lassen.

Die Hauptquelle für die Geschichte der Kaiserin Richardis ist die Chronik des Abtes Regino von Prüm. Die Legenda s. Richardis, abgedruckt bei Grandidier, Hist. de l’égl. de Strasbourg II, CCCX, geht auf Hermann’s von Reichenau Angaben zurück. Vgl. Dümmler, Gesch. d. Ostfränk. Reichs III passim. Eine unkritische neuere Bearbeitung des Stoffs gibt das Buch von Ch. Deharbe, S. Richarde, Paris 1874.

W. Wiegand.

Allgemeine Deutsche Biographie (ADB) (in German), vol. 28, Leipzig: Duncker & Humblot, pp. 420–421

SOURCE : https://de.wikisource.org/wiki/ADB:Richgard


Fontaine Sainte-Richarde (XIXe), Andlau, Alsace, Bas-Rhin


Band XVII (2000)Spalten 1141-1142 Autor: Ekkart Sauser

RICHARDIS (Richarde, Richgarda, Richkart): hl. Kaiser, geb. um 840, gest. 18.9. 894-896 in Andlau/Elsaß. Fest: 18.9. - R. ist die Tochter des elsässischen Grafen Erchanger. In den Jahren 861-862 wurde sie verheiratet mit Kaiser Karl III., dem Dicken. Im Jahre 881 wurde sie mit Karl in Rom von Papst Johannes VIII. zur Kaiserin gekrönt. Aus Neid wurde sie grundlos des Ehebruchs mit dem Kanzler Liutward verdächtigt. Daraufhin zog sie sich 887 in das von ihr auf ihrem Erbgut errichtete kloster Andlau im Elsaß zurück. Damals stand diesem Benediktinerinnenstift ihre Nichte Rotrud als Äbtissin vor. Nach ihrem Tode wurde sie dort beerdigt. Past Leo IX. erhob im Jahre 1049 ihre Gebeine. Ihr Hochgrab ist noch errichtet. Es wurde um 1350 errichtet. Sie ist bis heute Patronin von Andlau. - In der Kunst wird sie dargestellt in kaiserlichen Gewändern mit Krone und Palme, mit Flammen, die an ihrem Gewande emporlodern, als Klosterfrau mit abgelegter Krone, brennenden Holzscheiten, Bär und Pflugschar. Sie wird in Feuersnot angerufen. Schließlich weist Barbara Henze noch darauf hin, daß R. seit 878 Laienäbtissin in Säckingen und Zürich gewesen ist. (LThK2 Bd. VIII, Sp. 1175).

Lit.: Acta SS Sept. V (1755) 795-798; - MGSS I 597, V 108 f., 421; - BHL 7, 201 f.; - J.M.B. Clauss: Die Heiligen des Elsaß, Düsseldorf 1935, 111 ff., 222 f.; - Zimmermann III 105 ff.; - H. Büttner: Geschichte des Elsaß, Berlin 1939, 148 f., 157-160; - M. Barth: Die hl. Kaiserin Richardis und ihr Kult: Festschrift zur 900-Jahr-Feier der Weihe der Stiftskirche von Andlau... Schlettstadt 1949, 11-100 (Lit.); - Baudot-Chaussin IX 385 ff.; - Réau III 1150 f.; - BiblSS 11, 157 ff.; - Enc. de l'Alsace, Bd. 11 Straßburg 1985, 6426 f.; - HelvSac 3/1, 335 f., 352 f.; - LMA 7, 827; - LThK2 Bd. VI, Sp. 1295 (A. M. Burg); - LThK3 Bd. VI, Sp. 1175 (B. Henze); - LCHI, Bd. VIII, Sp. 268 (P. Stinzi); - J. Torsy: Der Große Namenstagskalender, Freiburg-Basel-Wien 198511, 267.

Ekkart Sauser

Letzte Änderung: 19.11.2001

SOURCE : https://web.archive.org/web/20070312163813/http://www.bautz.de/bbkl/r/richardis.shtml

Statue de Sainte Richarde au milieu des gargouilles, Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg (PA00085015), Façade sud, Alsace, Bas-Rhin


Voir aussi : http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/septembr/richarde.pdf

https://www.crhf.net/fr/view.php?file=/prive/bibliopdf/Richarde.pdf

https://guyderambaud.fandom.com/fr/wiki/Richardis_d%27Andlau,_son_ourse_et_l%27abbaye

http://acpasso.free.fr/Chroniques/OurseAndlau/OurseAndlau.pdf

https://www.autour-du-mont-sainte-odile.fr/2014/10/l-imperatrice-richarde-soumise-au-jugement-de-dieu.html



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